Se situer…
De nombreuses thérapies, plus ou moins complexes, plus ou moins efficaces et/ou onéreuses, se proposent de nous aider à y voir plus clair et comment choisir celle qui nous correspondra le mieux ?
En ce qui me concerne, un long cheminement de recherche et de pratique dans le domaine de l’évolution personnelle m’a conduit à déceler des critères fondamentaux et essentiels qui me semblent pouvoir être des points d’appuis cohérents à une lecture du monde – et de notre vie en tant qu’humains incarnés sur cette terre – ne laissant aucune place à l’égarement d’une voie illusoire.
C’est la compréhension de l’un de ces points essentiels que je souhaite partager ici avec vous.
Une loi universelle
L’origine de l’univers est le « début des temps » : le Temps se développe dans l’Espace et la vie est la rencontre entre le Temps et l’Espace.
La première loi du Big Bang est, à travers cette rencontre, l’expression du Trois.
Ainsi, toute la vie est construite sur une loi qui ordonne une vision en trois plans et tout ce qui est manifesté dans cet univers se lit à partir de cette vision. C’est une Loi universelle.
Ces trois plans ne sont ni reliés, ni séparés, ils appartiennent à une seule et même réalité.
Pour faciliter la compréhension de cette notion, je cite souvent le concept représenté par le mot père : dans le langage commun, le mot père désigne une personne, ce qui n’est pas la réalité. En effet, un père n’existe que dans la présence d’une mère et d’un enfant. De même, mère implique l’existence d’un père et d’un enfant ; enfin, l’enfant, sous-entend obligatoirement l’existence d’un père et d’une mère, tout en étant 100% l’un et 100% l’autre. Il est le fruit de leur rencontre.
Donc, en nommant un des éléments d’une triade, on sous-entend automatiquement les deux autres. L’un ne peut exister sans les autres ; si l’un d’eux disparaît, les autres aussi.
Il n’y a pas ni rapport de cause à effet, ni dépendance linéaire entre les choses, mais tout existe en interdépendance, selon la formule bouddhiste.
Ce principe triangulaire est universel et s’exprime dans tous les domaines du plus matériel au plus subtil : le temps (hier, aujourd’hui, demain) ; l’espace (à droite, au milieu, à gauche) ; la physique (négatif, neutre, positif) ; la chimie (acide, neutre, basique) ; etc.
Tout ce qui existe répond à cette lecture en trois plans, indissociables.
L’homme primitif a commencé à évoluer vers la conscience humaine à partir du moment où, ayant accumulé des réserves de nourriture dans une grotte sécurisée, il a compris que, ses enfants n’étant plus en danger, la survie de l’espèce était désormais assurée.
Délesté de ce problème, il a commencé à observer ce qui l’entourait pour entrer peu à peu dans le constat de lui-même et du monde. Il a ainsi réalisé que la vie ne se résume pas à deux éléments. En effet, par son observation, il a constaté qu’il y a lui, ce qui n’est pas lui et une limite entre les deux : une rencontre.
Ce constat – du trois – est le premier pas de l’homme sur le chemin de la conscience.
La conscience n’est pas issue d’une réflexion ou d’une analyse mais d’un constat de la réalité.
La Vie, une tragédie… ?
Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, apparaît le théâtre « classique », répondant à un ensemble de règles inspirées du théâtre antique et, notamment, la règle des trois unités : unité de temps, d’action et de lieu.
De même, pour tout être vivant, la vie s’inscrit en trois plans : le Temps, l’Espace et l’Action.
Vivre, c’est expérimenter (Action) le Temps et l’Espace.
Encore une fois, ces trois plans sont ni reliés, ni séparés et appartiennent à une seule et même réalité.
Voici un exemple tout simple : je souhaite rentrer chez moi (Action, Expérimentation), je dois faire un déplacement (Espace) qui a une certaine durée. (Temps)
Mais on peut lui préférer cette démonstration par l’absurde : Deux hommes sautent ensemble d’un avion. L’un dit à l’autre : « J’ai deux nouvelles pour toi, une mauvaise et une bonne. La mauvaise, c’est que tu as oublié ton parachute. La bonne, c’est qu’il n’y a pas de terre… »
L’image est difficile à concevoir pour notre mental parce qu’ on ne peut accéder à la réalité que par ces trois plans : Espace, Temps et Expérimentation.
Ici, s’il n’y a pas de sol, il n’y a pas de chute et, donc, pas d’histoire non plus !
Ici …
On ne peut se situer que par rapport à quelque chose que l’on connaît.
Par exemple, lors d’une balade solitaire, je me suis perdu dans la campagne et je suis incapable de retrouver ma voiture, laissée quelque part… mais où ?
Je dois avant tout savoir où je suis et, pour cela, je dois, avant tout, trouver un point de repère, c’est-à-dire, quelque chose que je connais déjà, qui me parle et me touche.
En d’autres termes, quelque chose qui est en moi, que j’ai déjà expérimenté, intégré et qui est donc de la même nature que moi.
En effet, je sais bien ce que sont un arbre, un rocher, un ruisseau, mais si je ne les reconnais pas, s’ils ne me touchent pas parce que je n’ai jamais fait l’expérience de cet arbre, de ce rocher ou de ce ruisseau, ils ne me permettront pas de me situer.
C’est parce que j’ai vu cet arbre, ce rocher, etc., au moment où j’ai laissé ma voiture, parce que je les ai intégrés, que, les reconnaissant, je peux me situer avec précision et de là, trouver la direction qui me mènera là à destination.
Un autre exemple :
Je suis dans une ville que je ne connais pas et je cherche sur le grand plan affiché dans la rue, l’adresse où je veux me rendre. Tout va bien : je la trouve facilement grâce à la liste alphabétique des rues et au quadrillage du plan.
Mais mon sentiment de bien-être ne pas dure très longtemps : je m’aperçois que la petite phrase clé : «Vous êtes ici» n’est pas indiquée sur le plan.
Il me faut alors perdre un temps fou pour retrouver ma situation exacte en lisant tous les noms de rues, les intersections, etc., et enfin visualiser le chemin.
Il en est de même dans la vie : si nous ne sommes pas situés avec clarté et précision, il ne nous est pas possible d’accéder à ce qui peut nous laisser en paix.
Se situer signifie se reconnaître par rapport à ce que l’on connaît, à ce par quoi on est touché, avec quoi on entre en résonance : c’est ce qui permet d’être en paix avec soi même.
Ainsi, dans notre vie, certains événements engendrent des sentiments divers, mais qu’ils soient agréables ou non, tout ce qui nous touche est repère parce que nous ne sommes touchés que par ce qui est à l’intérieur de nous.
Et ce sont ces repères qui nous orientent et nous permettent d’évoluer.
Le plus souvent, nous interprétons les événements de notre vie soit en positif soit en négatif, en oubliant qu’il existe trois plans indissociables et interdépendants et qu’un seul de ces trois plans nous donne accès à la totalité.
Un de ces trois plans est lié au Temps. Sur le Plan de la ville, il est écrit « Vous êtes ICI » ce qui veut dire « Maintenant vous êtes Ici ». Ici indique le temps, même si nous disons « à cet instant là vous êtes ici », en effet nous le savons nous ne pouvons pas nommer le temps sans nommer en même temps l’espace.
Dans tout ce que nous vivons, la première chose que nous avons à faire est de nous poser cette question
« Est ce que je me reconnais dans cette situation ? »
Ce qui signifie : « Est-ce vraiment cela qui m’attire ? Est-ce cela que je veux vivre ? Qu’est ce que je veux réellement ? »
C’est primordial car ce qui nous permet de nous re-situer à chaque instant, donc de contacter ce qui est au fond de nous, cette lumière qui brille en permanence et qui fait que nous ne nous perdons jamais.
Car il nous faut sortir de l’illusion que la lumière est à l’extérieur de nous : tous nos repères extérieurs ne font que révéler la richesse – non encore réalisée – de ce qui est en nous.
D’après le Bouddha, la cause première de la souffrance est l’illusion que nous sommes coupés de la lumière qui nous attire : si elle nous attire, c’est qu’elle est en nous… mais nous l’avons oublié.
Se situer à chaque instant, s’orienter, en se reconnaissant en permanence, permet d’entrer en contact avec la source intarissable qui est au plus profond de chacun de nous et de comprendre qu’il ne s’agit pas tant de « donner un sens à notre vie que de laisser la vie prendre sens en nous » .
C’est à ce cheminement dans la Présence à soi que je vous convie ici.
Loin de toute théorie, il n’est qu’expérimentation – d’une infinie richesse – qui, dans le renouvellement permanent, nous permet d’accéder, en conscience, à ce que nous sommes.
De tout cœur.
Jean-Philippe Brébion
Jean-Philippe Brebion de retour au Québec, en septembre 2011
Lancement de son nouveau livre
« L’Evidence » ou la Loi du Principe » aux Editions du Dauphin Blanc
Jean-Philippe vous invite
À 18 h 00 le 21 septembre 2011
Lancement « L’EVIDENCE (la Loi du Principe) »
Simultanément avec le coffret « Douce-Naissance »
de Sylvie Guilbault. www.douce-naissance.com
Lieu : Editions du Dauphin Blanc, (Salon Privilège)
825 Bd. Lebourgneuf, Local 125, Québec, Qc, G2J 0B9
Inscription : Noëlla Comeau [email protected] Tél : 418-523-9634
Le Salon International de la Croissance et du Mieux-Être
Le 10 et 11 septembre 2011
Conférence le 10 septembre 14h55
Conférence le 11 septembre 10h35
« La loi du Principe et la Clé de la Santé »
Séminaire pratique de 2 jours (Ouvert à tous sans pré requis)
À Montréal, le 17 et 18 septembre 2011,
École Tangueria 6355, avenue du Parc – studio 200 Montréal (coin avenue du Parc et Beaubien)
À Québec, le 24 et 25 septembre 2011
Centre Victor Lelievre, 475, boul. Père Lelievre, Québec (QC) • G1M 1M9
Une journée La Clé de la Santé
A Trois-Rivières, le 1er octobre 2011
pour information Marlène Harvey [email protected] Tel. 819-378-0408
Le Salon Harmonie les 1er et 2 octobre 2011, 15h00 – http://www.salonharmonie.com/trois_rivieres.html
Pour informations et inscriptions :
Noëlla Comeau [email protected]
Tél : 418- 523-9634
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