25 moyens pour optimiser votre joie de vivre !
… en se basant sur une échelle de 1 à 10, qu’elle serait la réponse dans votre for intérieur ?
Peu importe. Ce qui compte, c’est de voir ce qu’on peut faire pour l’optimiser. J’ai déjà abordé les bienfaits du rire dans un article précédent, ce qui fait que je serai brève en ce sens, si ce n’est de se rappeler qu’il stimule les endorphines dans notre cerveau et cette activation hormonale agit comme un euphorisant naturel, un anti dépresseur, un anti douleur, un agent de relaxation puissant, etc. Le rire est comme un jogging intérieur qui masse les organes internes, les muscles et détend les nerfs. Un cadeau de la nature pour protéger notre santé.
Je tiens à mentionner que lors de mes conférences, il est très important pour moi de faire réaliser aux gens que, oui le rire et la joie de vivre, c’est salutaire, mais qu’est-ce qui fait qu’on les perd parfois… Cette vision des choses m’amène à intervenir sur différentes avenues de réflexions et expérimentations. En passant, je n’utilise jamais les rires forcés, ni de nez de clown et compagnie et personne n’a à parler en avant ou publiquement, à moins d’une base absolument volontaire. Ces approches peuvent être merveilleuses pour bien des gens et j’ai beaucoup d’amis qui les pratiquent ou les enseignent et c’est super sur le plan individuel et volontaire notamment, mais moi c’est autre chose étant principalement au corporatif et au communautaire de temps en temps.
À travers un contenu profond et à la fois empreint de fantaisie, mon but ultime est d’aider les gens à créer en eux un état de joie de vivre toujours plus stable, ce qui est bien différent du plaisir comme tel. Quand on parle de plaisir, je trouve que c’est important oui, mais c’est plus superficiel et passager. On peut penser à un bon repas, à un sourire partagé, à un nouveau vêtement, etc. Par contre, installer la joie durable en soi, c’est pour certains tout un défi. Elle est un état qui doit se cultiver et qui demeure alors présent très souvent.
Puisque les aléas du quotidien bousculent souvent le calme et le temps qu’on s’accorde et que fréquemment les émotions risquent d’être plus présentes ou à fleur de peau, que faire alors ?
Voici 25 moyens simples et complémentaires pour y arriver et ce sera suivi du lien de l’émission à laquelle j’ai participé le 27 octobre 11, soit « C’est ça la vie » à Radio-Canada et que vous pouvez visionner en ligne (durée 8 minutes environ).
Pour optimiser l’état de joie de vivre, on peut :
1. Faire le calme en soi. Essayez de lire une feuille de papier remplie d’écritures si vous la bougez vivement en même temps. Impossible. Il en est de même pour nos réponses intérieures, pour la paix recherchée. Si le tumulte est trop présent, le courant passe moins bien avec nos profondeurs pour ainsi dire. On ne trouve pas nos réponses, notre intuition est affectée, notre bien-être profond aussi, en prend un coup, etc.
2. Savourer l’instant présent en supervisant les pensées le mieux possible. Elles sont le chef d’orchestre de notre bonheur. De quelle nature sont-elles ? Porteuses de joie ou moroses et défaitistes ?
3. S’observer tout simplement agir et réagir permet de détecter si on est en train de se créer de la souffrance ou de la joie par nos pensées, attitudes et émotions.
4. Revenir à la simplicité des valeurs du cœur, soit être dans l’Être au lieu du Paraître. Dans le pouvoir de l’amour au lieu de l’amour du pouvoir (pouvoir sur les autres, etc.) J’entendais une petite phrase dernièrement qui disait : « Si la dernière goutte d’eau et de nourriture seraient disparues, tous réaliseraient que l’argent n’est pas comestible. » Oui, l’aspect matériel, le besoin de se démarquer sont sains, mais à quel prix et comment ajustons-nous le tout dans la réalité quotidienne…
5. Accepter de ressentir nos inconforts, nos émotions, au lieu de les repousser. C’est en les accueillant qu’on peut les transformer et faire de la place pour la joie durable.
6. Se donner des petits mots clefs pour se recentrer. Ex : en situation plus ou moins agréable on pourrait se dire, si ce n’est rien de dramatique qui arrive : Reste zen; ah bon; oué pis (en bon québécois). On peut se poser la question : Cette situation est-elle si pire comparativement aux tsunamis, etc. ?
7. Utiliser des petites phrases qui éloignent de la négativité, comme par exemple lors de situations qui autrefois avaient de l’influence sur vous, vous pourriez dorénavant vous dire : « Je ne suis plus disponible pour ça » ou « Je ne suis plus disponible pour le malheur », « Je ne joue plus à ça. », Ce qui veut dire qu’on reconnait les mises en situations de vie qui avant, nous entrainaient dans un mouvement inconscient qui siphonnait nos énergies et là, on choisit de sortir de cette pièce de théâtre où le rôle ne nous convient plus. Un jeu de négativité ne peut que se jouer à deux ou plus. Donc, si on se retire de ce comportement, on lâche prise et on enlève de l’emprise à la situation et à la personne qui interagit dans ça par exemple.
8. Annuler les pensées négatives qui passent, comme des choses qui arrivent au contrôle de qualité, et les remplacer par leur contraire positif. Ex : « Ça n’a aucune allure que je sois comme ça » et remplacez par exemple, avec ceci : « Je m’aime et j’ai fait de mon mieux » Ou encore, vous vous apercevez de ce que vous venez de dire ou penser et vous vous dites une petite phrase telle : « Ok je pense à ça » tout bonnement et laisser passer sans résistance tout en choisissant d’en rire.
9. Accepter nos peurs pour mieux y faire face. Ex : « J’ai peur, mais je veux que ça change et je vais me faire aider au besoin ». Les accueillir au lieu de les réfuter.
10. Gardez votre lumière intérieure allumée, rayonnez ce que vous désirez ressentir au fil des jours via chaque moment présent bien vécu. Vous voulez de la joie, de la paix. Ressentez pas à pas que le tout se construit en votre cœur et se connecte à tout ce qui est joie autour du monde. Jouez avec votre imagination. On doit être en action pour que ça change. Une bonne lecture positive par exemple peut servir de déclencheur ou de facilitateur à cette vision. Se faire aider au besoin, c’est important et parfois nécessaire.
11. Entretenir le passé est un peu comme tenir un pot d’eau à bout de bras. Ce n’est pas le poids du pot d’eau qui importe, mais le temps où il est maintenu qui rendra le tout pénible. Ainsi va la vie, quand on parle d’émotions difficiles entretenues à long terme. C’est le temps passé à les porter qui finit par peser lourd.
12. Moment présent, moment présent et encore moment présent ! C’est là que les joies se construisent pour que demain soit lui aussi, bien joyeux.
13. Au réveil, choisissez de passer une belle journée et soyez à l’affut des belles surprises qui peuvent se pointer.
14. Que ce soit au niveau de la société, d’une équipe, d’un couple ou d’une famille, j’aime bien faire un comparable avec un orchestre symphonique. Si chacun joue sa mélodie le mieux possible en s’auto responsabilisant face à son bonheur profond, en harmonie avec les valeurs du coeur comme je les appelle (amour, joie, sérénité, douceur, empathie, etc.) le résultat sera harmonieux.
15. Dédramatiser et sortir de la « victimite » et si on passe un moment particulièrement difficile, se demander : « Comment puis-je sortir grandi de cette expérience ? » « Qu’est-ce que ça m’apprend sur moi ? » C’est mieux que d’accuser l’extérieur. N’empêche qu’on doit passer à l’action pour régler les choses bien évidemment. Sur quelle fréquence êtes-vous branché ? Celle de la joie, de l’attente du meilleur, ou des ondes de nature défavorable ?
16. Lors des moments heureux, pour ne pas dire en tout temps, multipliez la gratitude. Dire merci, merci, merci si souvent que ça en devient un mode de vie. En contemplant le beau, le bien, le bon c’est se qui se manifeste en soi et autour de soi. N’est-ce pas plus joyeux ?
17. Sourire, dire bonjour aux gens, se sentir vivant, comme si on nourrissait la pulsion de vie en soi par des actions énergisantes…N’est-ce pas de petits gestes tout simples qui ensoleillent le cœur au quotidien.
18. Tenter de passer une heure ou même une journée sans plaintes, ni critiques, ni excuses. Vous vous observerez ainsi agir et réagir. C’est très puissant pour récupérer des énergies éparpillées si souvent inutilement.
19. Oser parler de ce qui se passe en soi, montrer sa vulnérabilité. Ça ne peut que faire de la place pour plus de joie ça aussi. Apprendre à écouter aussi au lieu de monopoliser l’attention, surprenant !!!
20. Si quelqu’un vous critique, vous pourriez lui demander s’il a une meilleure solution à vous proposer, au lieu d’encaisser le coup en silence, parfois ça fait du bien. Ou encore, en cas de critique, vous pourriez répondre : « C’est ton avis » « Tu le penses vraiment ? » « Es-tu content d’en avoir parlé ?» Si ça semble une rumeur ou un cancan que vous soupçonnez être forgé de sa part, vous pourriez répondre « De qui t’as pris ça ? », etc. Ces exemples de réponses empêchent de garder une émotion qui, dans le fond, ne nous appartient pas, mais que nous laissons se déposer et devenir nôtre.
21. Être doux avec soi. Si par exemple vous n’avez pas fait de sport depuis deux ans et que là vous plongez à fond et démesurément, que se passera-t-il ? Pensez l’exemple de deux tuyaux que l’on tenterait d’entrer un dans l’autre parce qu’ils sont faits pour s’emboiter. Tout va bien si on y va doucement. Mais allez-y à toute vitesse, ça ne marchera pas. Notre corps, les changements, c’est pareil. Douceur, lenteur et persévérance vers un but heureux qui est la joie dans ce cas-ci valent mieux que confrontation avec soi-même.
22. Prendre le temps de relaxer chaque jour, de faire les choses plus lentement, de faire le vide mentalement et de se ressourcer physiquement soit par la détente ou le mouvement, c’est super important. Plus on est doué pour la relaxation, plus on est doué pour l’action.
23. Prendre soin de soi par une bonne hygiène de vie, par amour pour soi, via une bonne alimentation, boire suffisamment et respirer la vie à pleins poumons en tous sens, n’est-ce pas essentiel ? La spiritualité est aussi un élément important pour un bon équilibre et chacun y donne le sens qui lui convient.
24. Gardez le sourire. Je vous mets au défi à l‘instant même. Prenez quelques secondes pour penser à quelque chose de négatif pour vous et maintenez ensuite votre pensée en vous mettant le plus beau des sourires dans le visage, et vérifiez ce qui va se passer. Le sourire sera plus fort, il « effacera » l’impact du négatif et influencera favorablement votre cerveau. Ainsi, le corps, l’être pour ainsi dire, est grandement avantagé dans son bien-être si une telle attitude intérieure où le sourire du cœur s’installe fréquemment. Allez-y, jouez à faire grandir votre joie !!
25. Et bien sûr mettez-y du « fun » dans vos journées. Qu’est-ce qui fait vibrer votre cœur d’enfant ? Faites-le. Est-ce de chanter dans votre auto, de danser dans le salon au son de votre musique préférée, de faire une activité entre amis ? Go, go, go ! Dehors les préjugés et la peur du ridicule et bienvenue l’estime de soi !
Je termine doucement avec cette petite pensée.
« Pendant des années j’ai attendu que ma vie change, mais maintenant je sais que c’était elle qui attendait que moi je change… »
Fabio Volo
Pour aller plus en profondeur sur ces sujets, je vous suggère la lecture de deux de mes livres qui ont pour titre « Le mieux-être par le rire » et « Les messages de l’ego » qui vont droit au cœur dans l’art de cultiver la joie de vivre.
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Voici le lien pour écouter l’émission « C’est ça la vie » à Radio-Canada où je suis passée et qui porte sur la joie de vivre
en cliquant ici
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