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Chanter pour retrouver l’unité

Et si nous découvrions qu’en fait l’origine hébraïque du mot péché signifie simplement « manquer son but », « passer à côté de sa mission de vie », « être séparé de la source» ?

Sous cette angle de vue, ne sommes-nous pas tous en permanence en quête pour retrouver la source, retrouver la joie, retrouver la fusion originelle. De manière plus où moins consciente, une simple course au magasinage pourrait être en fait une compulsion inconsciente pour nous permettre l’espace de quelques instants d’effleurer par un sentiment d’être comblé ce fameux souvenir du pays originel (que ce soit le ventre de notre mère) ou encore le monde d’avant notre naissance.

Nous sommes ainsi tous morcelés. Chaque choc, chaque blessure nous bousculent et nous séparent de l’harmonie. Pour la plupart sans cesse. Pour d’autres une bonne partie du temps. Pour certains braves qui tentent de retrouver l’unité un peu moins souvent. Imaginez un monde où chacun serait conscient de son morcellement intérieur, de son désir profond de retrouver le chemin vers la lumière et où tous oseraient la joie de cultiver ce retour au centre de leur être. Nous retrouverions le chemin de l’amour, de nous-même en premier lieu et des autres tout naturellement.

Ainsi les premiers à nous mettre en garde contre le péché tentaient peut-être de nous avertir qu’il existe une loi universelle selon laquelle,  lorsque nous nous éloignons de notre plan de vie, lorsque nous nous égarons et que nous n’agissions plus en accord avec notre centre, lorsque nous sommes dans la disharmonie, lorsque nous sommes dans la peur qui nous éloigne de l’amour, nous sommes simplement séparés et terriblement seuls.

Ne trouvez-vous par particulier qu’un enfant qui vient d’arriver sur terre sache très exactement quels sont ses besoins d’amour et que chaque blessure qu’il emmagasine dans son corps au cours de sa vie est la réponse parfaite à ce qu’il sait intuitivement être un manque d’amour?  Ce qui me pousse à dire que ce qui nous blesse est ce qui manque son but. Un geste d’amour mal exprimé ou mal perçu, une phrase qui juge ou qui trahit la confiance que nous mettions en nos parents, tous ces petits mots parfois anodins et qui créent parfois de grands maux, sont autant de gestes qui ont manqués leur but.

C’est parfois au prix d’un long processus de guérison et de pardon que nous pouvons enfin retrouver le sens caché de nos blessures et leur permettre enfin d’atteindre un but plus édifiant que celui de nous détruire ou de détruire les autres.

Et puis, si le but ultime de la vie sur terre n’était pas justement de nous permettre en expérimentant le péché et la séparation de retrouver le chemin de l’unité et de notre divinité? Vues sous cet angle, nos expériences douloureuses prennent une autre tournure. Je me souviens d’un film où une femme indienne dit à sa fille, alors à la croisée de deux chemins : « L’un  passe par le bien, l’autre passe par le mal, mais tous mènent à Dieu… »
Un des deux chemins peut donc s’avérer plus fastidieux, plus douloureux que l’autre, mais personne ne peut affirmer qu’il ne mènera pas lui aussi vers l’amour et l’unité.

Lorsque j’étais étudiante en musique, j’étais fascinée par le côté métaphorique de la musique. Notre professeur de formes et styles, nous avait expliqué que la musique ne serait pas vivante si elle n’était construite qu’avec des accords parfaits majeurs. Une succession d’accord harmonieux sans aucune dissonance serait d’un ennui « mortel. » A l’inverse, trop de d’accords dissonants, nous rendent inconfortables, créent un malaise intérieur et un chaos. Un retour subtil vers des accords consonants, une finale qui correspond à nos attentes amènent un relâchement et une détente.

La musique doit refléter ce que nous vivons, puisqu’elle doit saisir notre être pour l’emmener avec elle dans ses méandres parfois tortueux. Il faut donc juste ce qu’il faut de dissonance pour nous ramener vers l’harmonie. Bien sûr, au cours de l’histoire de la musique notre perception de ce qui est agréable ou désagréable à l’oreille a évolué. Un accord de Jazz aurait été perçu comme une horrible dissonance à une époque plus ancienne. Il existait même au Moyen-âge un intervalle de trois tons (Do-Fa#) qu’on appelait le triton qui était considéré comme diabolique. On traitait d’hérétique celui ou celle qui osait en user. Aujourd’hui, il peut se glisser facilement entre deux accords sans que personne aille sur le bûcher pour cela, même s’il n’est pas très agréable à entendre.
Mozart, qui faisait partie de l’ordre des Francs-Maçons, quant à lui, avait compris l’importance de retrouver l’unité. Il a ainsi largement utilisé l’accord parfait majeur qui comprend les trois notes, do-mi-sol, qu’il faisait correspondre à la Trinité. Nombreuses des ses symphonies commencent par ces trois notes. C’est pour cette raison qu’on utilise les bienfaits thérapeutiques de la musique de Mozart avec les personnes qui souffrent de déficit d’attention, par exemple. Leur valeur réunificatrice est en fait universellement reconnue.

Le péché serait-il donc un mal nécessaire visant à nous égarer pour nous ramener ensuite vers notre « Home, sweet home? » Après la tempête le beau temps… Je crois et je suis persuadée que celui qui a vécu des expériences douloureuses et a réussi à retrouver la paix face à son histoire sera celui qui aura cultivé en son cœur plus d’amour et de compassion, plus de compréhension de ce que l’autre vit, sans porter de jugement. Ouvrir son esprit, voir plus large, demande d’avoir pris du recul face à son histoire, d’avoir pu lui redonner un sens, et d’aborder l’autre dans chacune de ses expériences douloureuses en sachant qu’il y a en leur sein toujours une parcelle de plan divin à retrouver.

C’est dans cette voie que je me dirige. C’est dans ce sens que je désire amener mes élèves de chant. Apprendre à accueillir leur fausse note pour créer un espace de non jugement et permettre un retour vers la véritable justesse. Apprendre à ouvrir ses oreilles, à écouter, à entendre ce qui se cache au cœur des sons, de nos sons, de la musique de la vie. Oser traverser les entrailles de nos dissonances et retourner vers la lumière et l’harmonie qui existe là, juste au cœur de chacune des notes, juste au cœur de notre poitrine, une fois les bruits et le tumulte qui nous séparent de la source, accueilli, puis relâché avec toute la révérence qui s’impose face à ce qui fut source de riches enseignements.

La musique est à la fois humaine et divine. Elle peut donc à la fois nous permettre d’exprimer notre humanité et nous relier à notre divinité. Elle saura en nous offrant la chance de reprendre contact avec notre voix intérieure nous montrer la voie pour retrouver notre mission de vie.

Nous nous servons donc de la musique pour permettre à tous ceux qui le désirent de faire ce chemin d’amour vers soi et vers l’autre à travers milles unes chansons et au travers du pouvoir magique et guérissant des sons.

Alors venez partager avec nous des moments d’émotions, de plaisir, de joie, de fous rires et de larmes parfois, de bien être profond que nous désirons vous offrir dans nos ateliers et nos cours.

Puissiez-vous tout au long de l’année recevoir la vie comme autant d’expériences enrichissantes vous guidant doucement mais sûrement vers le retour vers l’harmonie, la douceur et la joie qu’offrent la paix du cœur et de l’âme.
Bonne année à tous…

Voici les dates de nos prochaines activités.
Au plaisir de vous y rencontrer nombreux.

Atelier-conférence – 14 janvier 2012 à Montréal

L’année commence… Voici le temps de remettre au goût du jour vos rêves les plus fous. Pourquoi ne pas vous permettre d’enfin chanter votre vie?

Notre école de chant, le Coeur à chanter est une école d’un genre différent. Nous  vous apprenons à chanter bien sûr, mais surtout nous voulons vous offrir les moyens de reconquérir votre vraie voix et par la même votre pleine identité.
Pour le plaisir, pour se réaliser, pour respirer à pleins poumons et s’exprimer de tout son être, pour s’exalter et devenir toujours plus vivant et vibrant, pour transcender à travers la musique les émotions qui nous habitent, voilà ce que nous désirons vous faire découvrir.
 
Alors, si vous êtes attirés par notre approche sans oser faire le grand saut ou si vous connaissez quelqu’un à qui vous aimeriez faire connaître notre école, voici une excellente manière de venir nous rencontrer et d’expérimenter avec nous notre façon d’aborder la voix et le chant.

Au menu : rires et plaisirs, chants, exercices et période de questions. Présentations de nos diverses activités.

Animateurs : François Tessier
Date : 14 janvier 2012
Lieu : 2020 Mont-Royal E.  – MONTRÉAL  
Horaire : 14 heures
Contributions : 15$

La voix, voie de guérison – 28 et 29 janvier 2012 à Montréal

La voix épouse les courbes de notre être et de notre paysage intérieur. Là, où il y a obscurité, elle se fait muette ou fade. Là, où il y a joie, elle s’illumine, se met à pétiller. Ou encore, elle gémit ou pleure ou se fait poltronne et reprend les intonations de l’enfance passée. Elle visite chaque partie de notre corps, bien qu’elle rencontre parfois des murs de glace et de silence. Et lorsque la voix ne dit rien, qu’elle est grise, froide et terne, elle exprime aussi notre absence. Comme elle peut aussi manifester notre joie et se retrouver ensoleillée et lumineuse, bien sûr.

Ainsi, elle peut nous donner de précieuses indications pour entreprendre un chemin de guérison et de réconciliation. En montant la carte de notre espace intérieur, nous pouvons re-contacter les blessures du passé. En découvrant dans quelle partie du corps elles sont cristallisées, nous allons peut-être pouvoir les comprendre. Et grâce à un chemin d’amour vers elles, nous pourrons enfin les guérir.

Le but de l’atelier LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON, animé par Jocelyne Z’Graggen, professeur de chant depuis 20 ans et psycho-kinésiologue, est de permettre de guérir une ou deux blessures cristallisées dans le corps. Nous utiliserons le chant comme outil diagnostic et le son et les chansons comme pouvoir guérissant. Nous nous servirons également de technique de cheminement aussi varié que la psycho-kinésiologie, la médecine chinoise et, bien sûr, de chants, d’exercices de voix et de souffle, etc.
Tout cela dans une atmosphère de non jugement et d’accueil chaleureux.

L’atelier est ouvert à tous ceux qui désirent se libérer par la voix de blessures anciennes et qui sont prêts à faire ce voyage. Il peut être aussi très utile aux chanteurs(ses) qui sentent des limitations dans leur voix et qui veulent aller plus loin dans l’ouverture de leur potentiel vocal.

L’atelier n’exige aucun pré-requis, mais peut-être abordé comme suite et complément par tous ceux qui ont déjà pris des cours ou suivi les ateliers.

Contenu : Alternance de conférences et d’expérimentations par le jeu, la méditation, le chant et l’improvisation en groupe et individuels.

Animatrice : Jocelyne Z’Graggen
Date : 28 et 29 janvier 2012
Lieu : 2020 Mont-Royal E.  – MONTRÉAL  
Horaire : 9h00 à 17h30 (env.)
Coût : 250$ (2 jours)


Découvrez votre voix par le Shabda Yoga  et autres techniques vocales.
19 février 2012
  à Montréal

Le Shabda Yoga est une approche philosophique indienne très ancienne qui nous amène à prendre conscience et à développer tant notre voix parlée que chantée. Le Shabda Yoga permet de découvrir notre vraie voix, notre identité propre, celle qui nous permet de nous reconnaître et de savoir qui nous sommes. Pour ce faire, elle utilise le chant et la respiration.

Dans l’art du Shabda Yoga, il existe un précepte très important : il est impossible de faire de la musique, de chanter ou de créer si vous ne le faites pas avec le cœur.Comme le Shabda Yoga, le bel canto italien utilise aussi la poitrine, ce qui correspond au chakra du cœur. Chantez l’amour et toutes les beautés du monde rendent notre voix belle et émouvante et, en prime, nous permet de nous épanouir et d’être heureux.

J’utilise cette méthode depuis plus d’une dizaine d’années. Avec le temps, je l’ai modifiée pour la rendre plus accessible pour nous, les chanteurs occidentaux.

Je vous invite donc à mon prochain atelier qui pourra vous permettre de découvrir votre voix par le Shabda Yoga. L’atelier «Découvrez votre voix par le Shabda Yoga et autres techniques vocales» vise à vous faire découvrir le chant par des outils ancestraux. Toujours dans l’optique de vous vibrer et de vous connecter à vous-même, nous travaillons différentes approches du son et de la respiration tout en développant l’écoute de ce qui se passe dans les différents corps et libérer l’être au complet.

Animateur : François Tessier
Date : 19 février 2012
Lieu : 2020 Mont-Royal E.,  Montréal
Horaire : 9h à 18h.
Prix : 135$ (1 jour)

Si vous souhaitez de plus amples informations, il nous fera plaisir de vous parler. Contactez-nous : François Tessier et/ou Jocelyne Z’Graggen

Téléphone : (450) 563 3574   
Courriel : [email protected]    

Site : www.coeurachanter.com



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