La maison : acheter, vendre, louer
Que représente-t-elle au juste ?
Depuis que l’homme s’est sédentarisé la maison est devenue le symbole du centre de l’existence humaine. Dans le bouddhisme, le corps humain lui-même est assimilé à une maison.
Selon la loi du Principe, nous pouvons dire que les activités liées à la maison expriment ce qui nous sollicite et agit en nous pour être pleinement vivants.
Pour commencer, étudions ensemble le sens du Principe lié au fait d’acheter, de vendre ou de louer sa maison.
Ces trois actions nécessitent des échanges d’argent et parlent donc de la valeur que l’on donne à sa maison, lié au Principe d’être pleinement vivant.
· Acheter une maison
Anne et Luc ont longtemps cherché la maison de leurs rêves. En effet, malgré la multitude de propositions des agences immobilières de leur région, aucune habitation ne correspondait totalement à leur attente. Un jour, enfin, ils trouvent celle qui correspond à tous leurs critères et ils signent rapidement le compromis de vente. Or, peu après, ils apprennent, très déçus, que la banque leur refuse le prêt sollicité.
Que signifie cet évènement dans le Principe ?
Un prêt représente par dédinition de l’argent que l’on ne possède pas, c’est à dire une valeur que l’on n’a pas.
Au cours de notre entretien, je découvre que ce couple appartient à un mouvement spirituel dont l’enseignement est axé sur l’idéalisation d’un « monde meilleur » et je perçois dans leurs propos une critique constante – un refus – du monde actuel, donc, en un mot, de la réalité telle qu’elle est.
Dans le Principe, cet événement leur propose de prendre conscience que la maison idéale ne peut pas être obtenue par des valeurs que l’on ne possède pas.
En d’autres termes, ils ont à intégrer que l’idéal n’est pas un but à atteindre- il n’est pas objectivable- et que vivre intensément, c’est expérimenter, libre de toutes valeurs, la réalité telle qu’elle est.
En fait, l’idéal consiste à vivre totalement la réalité du quotidien, car c’est dans cette réalité – et uniquement en elle – que l’on peut êre pleinement vivant.
En résumé pour Anne et Luc, la prise de conscience que leur propose cet événement se résume en ces quelques mots : l’idéal, c’est le réel !
Mais ils ne sont pas les seuls à avoir ceci à intégrer, non ?!
· Vendre sa maison
A la retraite et sans enfant, Françoise souhaite partir dans le sud et pour cela, elle doit vendre la maison familiale dont elle a hérité. Elle signe trois compromis de vente de suite mais aucun ne se conclut. Or, sa sœur, qui a hérité de l’autre maison familiale, de valeur similaire, n’a eu aucun problème pour la vendre. À première vue, c’est incompréhensible.
Dans le Principe, que signifie cet événement ?
Vendre un bien : lui donner de la valeur.
Françoise fait souvent référence à ses parents et reconnaît qu’elle s’applique à suivre leurs traces : elle perpétue les traditions et se sent « gardienne de la mémoire familiale ». D’ailleurs, elle a longuement hésité à mettre cette maison en vente, ne s’autorisant pas facilement à quitter la région, « berceau de sa famille », tandis que sa sœur s’est affranchie depuis longtemps de tout cela.
Pour Françoise, la situation lui propose donc de cesser de donner du poids – de la valeur – à son héritage.
Ayant intégré cela, elle a pu se situer clairement dans ses demandes profondes, se libérer de la charge émotionnelle de ses parents et sa maison a été rapidement vendue.
· Louer une maison
A la suite de retards dans les travaux, Joël et Lise ne peuvent pas emménager dans la maison qu’ils font construire mais leur maison présente étant vendue, ils sont temporairement obligés de louer. Cette location leur pose problème car un loyer supplémentaire n’était pas prévu dans leur budget.
Que leur révèle cet événement ?
Louer : donner de la valeur à quelque chose que l’on ne possède pas.
Dans le Principe : donner de la valeur au non-attachement.
Ici, cela traduit que l’ont a donner de la valeur au non attachement pour être pleinement vivants dans ce qu’ils structurent – construisent – au fond d’eux-mêmes.
Voyons si cela leur parle…
Joël et Lise vivent ensemble depuis une dizaine d’années. Ils ont une belle relation, mais il semble qu’ils soient très interdépendants l’un de l’autre. Cela pourrait être parfait s’ils se sentaient en paix avec ce mode de fonctionnement, mais ce n’est pas le cas. Par exemple, Joël aimerait prendre des cours de peinture, mais n’ose pas s’inscrire à ces cours pour ne pas laisser Lise seule, ce soir-là. Quant à Lise, elle s’interdit d’aller passer du temps avec son groupe d’amies pensant que son compagnon n’appréciera pas cette absence. Ce ne sont que deux exemples parmi beaucoup d’autres de ce qu’ils s’imposent comme limites, au nom de l’autre.
Au cours de nos entretiens, les deux jeunes gens comprennent que ce fonctionnement est basé sur un attachement excessif et réalisent que, ni l’un, ni l’autre, n’osait exposer sa vérité profonde de crainte de faire souffrir l’autre.
Ils ont ainsi pu intégrer que c’est uniquement en étant dans sa vérité que l’on peut êre pleinement vivant et qu’il est alors possible de partager cette vérité en sortant de tout attachement ou dépendance par rapport à l’autre.
Quelques jours plus tard, l’entrepreneur de leur maison les a appelés pour leur annoncer qu’un chantier sur lequel, il travaillait s’arrétait, ce qui lui permettait de terminer rapidement leur maison.
N’est-ce pas une belle confirmation que tout ce qui est mis en conscience n’a plus besoin de s’exprimer dans la lourdeur du quotidien ?!
Pour conclure, qu’il s’agisse d’un problème de voiture, comme on l’a vu précédemment ou de maison, comme nous venons de l’aborder aujourd’hui, lorsqu’un événement pèse dans notre vie, demandons-nous toujours à quel changement de comportement, il nous convie parce qu’il est là, immanquablement, pour provoquer une prise de conscience, une renaissance, en un mot, il est toujours au service de notre évolution !
Article paru dans la revue Néo-Santé, mai 2012
www.neosante.eu
PROGRAMME AUTOMNE 2012
« Journée de questions personnelles et observation »
Pour cette journée, il y a deux types de participants.
– Les consultants qui posent leur question personnelle, leur réponse est traitée en groupe.
– Et les observateurs qui ne posent des questions que sur la technique de travail proposée par Jean-Philippe.
Le nombre de consultants est limité à 15 personnes, le nombre d’observateurs n’est pas limité.
– Val D’Or, 17 sept : Anne Fortin Beaudoin, 1(819) 736 2243 [email protected]
– Québec, 19 sept : Noëlla Comeau, 1(418) 523 9634,
[email protected]
Tarif : 120 $ consultants (max : 15 consultants),
80 $ observateurs- taxes inclusesConsultations privées
Consultations privées
Date : 6 septembre 2012
Tarif : 140 $ (taxes incluses)
Lieu : Québec
Contact : Sylvie Guilbault :
Tel : 418-353-2019
[email protected]
«Initiation aux clés de l’âme et la symbolique des nombres»
Date : 20 septembre 2012, de 18h00 à 21h30
Lieu : Québec
Tarif : 60 $, taxes incluses
Contact : Noëlla Comeau :
Tel : 1(418) 523-9634
[email protected]
Salon du Mieux-être à Lévis
Date : 7-8-9- septembre 2012
Nous aurons un kiosque et il y aura une conférence
www.cetg.ca/sime/
«Symbolique du corps et ostéo-articulaire» (module 1)
Date : 14-15-16 septembre 2012
Lieu : Val D’Or
Tarif : 375 $ taxes incluses
Contact : Anne Fortin Beaudoin :
Tel : 1(819) 736-2243
[email protected]
«Système Cardio-vasculaire et système digestif» (module 2)
Date : 21-22-23 septembre 2012
Lieu : Québec
Tarif : 375 $ taxes incluses
Contact : Noëlla Comeau :
Tel : 1(418) 523 9634
[email protected]