Un passage qui se veut intérieur avant tout
Mais en fait, ce qui vient à nous est directement lié à un appel lancé de l’intérieur. Aucune raison d’être alors surpris du résultat de cet appel, de ce désir intérieur issu de notre âme – sauf sans doute pour celui qui n’a encore à ce jour développé la conscience de ses pensées et formes-pensées. Ainsi et de même, ce changement planétaire qui s’annonce et se manifeste de plus en plus, aura-t-il la couleur de ce que nous aurons laissé mûrir en notre fort intérieur, cœur et pensée réunis.
Car il m’est apparu clairement au cours des dernières semaines – synchronicités à l’appui me laissant croire au bien-fondé de cette perspective – que nous avons la tâche de préparer notre propre passage, que nous subissons nos propres tremblements intérieurs, cataclysmes et guerres, mais que nous voyons également émerger et poindre en nous de nouveaux concepts, une lumière illusoirement vacillante, car porteuse en essence d’une expansion de conscience sans limite aucune. Que le passage de la Terre à une nouvelle dimension, se fait de concert avec le nôtre. Elle nous entraîne dans son sillage, déclenche cette transformation intérieure, la presse mais aussi la demande et même la requiert afin d’accomplir son propre destin. Notre lien à cette Terre est unique et bien réel. Elle nous encourage à faire ce pas intérieur et à l’accompagner ainsi en cette précieuse étape… en cette étape commune en fait.
Il n’est plus de mise de regarder autre part qu’en soi-même pour savoir où est notre place. Il n’est plus temps de pointer l’autre du doigt, sinon que pour voir, comme dans un miroir, ce doigt se pointer en retour sur nous afin de nous enjoindre de retourner à nous-même, et de reconnaître et aimer cet humain que j’incarne et que j’ai choisi de faire grandir en cette époque qui balance entre deux dimensions. Il n’est plus de mise de se conformer aux règles de séparation et d’injustice de ce monde, mais de retrouver plutôt en soi celles qui, inspirées de source, nous incitent à l’union, à regarder devant, à avancer, à se détacher d’un bagage qui ne se veut plus utile parce que trop lourd de peurs et de souffrances et qui n’ont, en fait, plus raison d’être, là où nous posons dès à présent nos pas. Il est temps de dire oui à la Vie, de la ressentir en notre cœur, de nourrir une Joie qui nous propulsera en avant, de vibrer sur la fréquence de l’Un.
Notre responsabilité ne se limite pas qu’à l’attente d’un monde nouveau à venir, et notre principale préoccupation ne doit pas qu’être de s’inquiéter de faire ce passage munie de denrées matérielles garantissant un semblant de sécurité toute physique, et ce, par peur de cataclysmes ou autres situations inconfortables. Je crois que nous avons surtout à contribuer à cette ère par notre présence à celle-ci, que notre tâche est de faire naître en nous ce monde nouveau par une intention claire, que nous devons l’appeler à nous par le chant d’un cœur investi totalement par l’Amour, l’Amour de la Vie. Car ce passage est aussi le nôtre et demain prend déjà assise sur notre capacité à Être et à Aimer… aujourd’hui.
Par Viviane Turgeon
À voir ou à revoir, cette vidéo d’actualité des plus inspirante, où Anne Givaudan partage sa connaissance du sujet : en cliquant ici
Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.