Sons et Soins Esséniens
Cette première étape est indispensable, faute de quoi le soin apporté ne sera qu’un soin de surface d’une durée limitée. » (Lecture d’auras et soins esséniens)
J’ai depuis un certain temps recherché les peuples qui utilisaient le son dans les soins.
Qu’il s’agisse des mantras en Inde, des sons de guérison tibétains, des chants amérindiens, des psalmodies chamaniques ou des sons aborigènes, il s’avère que beaucoup d’ethnies dites aujourd’hui « minoritaires » pratiquent encore avec les sons.
Les Égyptiens d’autrefois connaissaient le pouvoir du son. À une époque dont nous avons perdu la mémoire, les femmes celtes par des sons appropriés soulevaient d’énormes blocs de pierre qui servaient de point d’acupuncture dans l’impressionnant réseau des grands axes de circulation terrestres (voir de Mémoire d’Esséniens).
Quant aux soins esséniens, ils existaient bien avant les Esséniens eux-mêmes, étaient pratiqués en Atlantide et aussi sur d’autres planètes de l’Alliance (voir le livre Alliance).
Ceci rend plus compréhensible le fait que, d’autres peuples aient des soins et des sons guérissants qui puissent ressembler à ceux pratiqués chez les Esséniens.
En effet, lorsque l’enseignement vénusien fut apporté sur la Terre, il le fut à différentes époques et pour des populations très diverses qui les utilisèrent et les comprirent à leur manière avec cependant une base commune.
Les thérapeutes Esséniens reconnus dans tout le Moyen-Orient pour leur savoir et leurs capacités, mettaient des années pour comprendre et émettre les sons appropriés à la guérison. Pour eux et donc pour nous aujourd’hui, il y a deux façons principales de se servir de la voix.
La voix de lait
La première appelée « voix de lait » ou « art de la voix douce » consistait à entrer en contact avec chacune des lettres de l’alphabet araméen, langue qu’ils utilisaient à l’époque.
En tant qu’érudits, et au fait des sciences cachées et secrètes, ils savaient que chaque lettre était la représentation dans la matière, ou si vous voulez le corps physique, d’une grande entité. Mettre certaines lettres ensemble peut donc créer un monde harmonieux ou complètement déstructuré.
C’est ce que l’on voit aujourd’hui très concrètement, à travers les expériences du professeur Emoto lorsqu’il photographie la cristallisation d’eau de bouteilles sur lesquelles est marqué le mot « haine » ou le mot « amour ». L’univers harmonieux du mot « amour » fait face à l’univers déséquilibré du mot « haine » et ce qui semble difficile à imaginer, c’est que sur ces mondes, vivent des entités qui feront l’expérience de ce que nous aurons créé.
Dans les enseignements que je reçus à cette époque d’il y a deux mille ans, il m’était bien spécifié que nous étions créateurs de mondes pour des êtres que nous ne voyons pas et que nos mots, nos phrases étaient ces mondes générés par nous.
Afin de créer des mondes harmonieux, nous méditions quotidiennement pour entrer en communion avec les lettres afin que, ce qui sorte de notre bouche ne soit plus un torrent incontrôlable mais une rivière de paix.
« Vos mots devront couler comme le lait et le miel, guérissant les plaies, dynamisant ou apaisant les âmes », nous répétaient nos enseignants d’alors tandis qu’ils nous faisaient visualiser puis chanter la lettre choisie ce jour-là.
Chanter nous permettait ainsi de donner de la densité à la lettre dans la matière et de communier plus profondément avec elle.
J’écoutais, il y a peu, une conférence de Don Miguel Ruiz qui nommait le premier des 4 accords toltèques et qui disait qu’il s’agissait du plus important :
« Que ta parole soit impeccable. »
Le Verbe est créateur et chaque son prononcé peut détruire ou construire, que ce soit nous-mêmes ou d’autres qui nous entourent, précisait-il dans son discours.
C’est donc à travers cet art de « la voix de lait » que les thérapeutes Esséniens parlaient avec une intonation caractéristique, à peine perceptible par ceux qui n’avaient pas connaissance de leurs enseignements ou dont l’oreille n’était pas suffisamment exercée. Cette intonation constituait un baume pour ceux qui écoutaient.
Les enseignants considéraient que nous ne soignons pas uniquement avec nos mains, mais aussi avec la voix, le regard et, que toutes nos cellules se devaient d’être au service du soin.
Aujourd’hui mes sens subtils me permettent de voir l’impact des mots et les mondes de guerre, de chaos ou de paix qui tourbillonnent autour des personnes émettrices mais aussi d’entendre les sons disharmonieux qui s’en échappent.
C’est parfois très impressionnant et dans ces cas-là je préférerais ne pas voir ni entendre cette cacophonie. Cependant, je pense que, si chacun pouvait voir ce qu’il est capable de créer, il arrêterait immédiatement le flot incontrôlé de ses paroles.
C’est bien souvent par ignorance et parce que nous sommes inconscients des répercussions de ce que nous disons que nous laissons les mots dépasser notre pensée.
Notamment lorsque l’on prend conscience que ces mondes, une fois créés vont durer un certain laps de temps qui peut aller de quelques heures à plusieurs jours ou semaines, selon la force et la répétition de ce qui est émis.
Pour vous donner un exemple, si nous répétons continuellement « tu es un imbécile » à un enfant, ou à soi-même « je ne suis qu’une idiote », l’impact restera longtemps gravé et le mot formera un monde qui non seulement aura un impact sur nous mais attirera à travers les formes-pensées des entités indésirables qui renforceront ces paroles.
Vous pourriez penser que si des personnes mal intentionnées connaissent cette loi naturelle, elles pourront s’en servir pour nuire à d’autres et pratiquer ainsi une forme de magie noire. Pourtant une autre loi naturelle fait que le créateur subit toujours les répercussions de ce qu’il génère.
Comme personne ne souhaite se faire du tort ou du mal volontairement, il est important de noter ce fait car l’action est toujours à double sens : vers le destinataire mais aussi vers l’expéditeur qui va recevoir comme un boomerang, c’est-à-dire multiplié par dix, ce qu’il a envoyé consciemment ou non.
En conclusion de « la voix de lait » nous pourrions dire que « si nous ne sommes pas coupables des mots que nous prononçons, nous en sommes totalement responsables ». Il est grand temps de ne plus laisser notre ego et notre mental nous diriger à travers nos mots et de reprendre les rênes de notre vie en étant vigilant sur ce que nous créons.
Le deuxième type de son employé était celui du « son qui guérit ».
Le son qui guérit est une onde que l’on envoie avec la lumière sur un organe malade. Il va désincruster la matière sombre pour permettre à la lumière de faire son travail et de rendre peu à peu son autonomie à la cellule ainsi que sa dimension lumineuse.
C’est l’objectif des soins Esséniens.
Mais il ne s’agit pas d’un son pris au hasard, bien au contraire, car les thérapeutes esséniens avaient aussi la connaissance de la musique du corps. Pour être plus clair, ils savaient que chaque être humain est une mélodie composée de plusieurs notes qui sont celles de ses organes.
Nous sommes tous faits de « sons » et nous pourrions être des symphonies à la surface de la terre si nos pensées (toujours elles) ne finissaient pas par affaiblir nos organes qui peu à peu émettent une note discordante. Nous sommes tels des instruments à réaccorder lorsque l’une des cordes ne l’est plus et nous fait sonner faux.
Là encore, le rôle du thérapeute est d’entendre très précisément la note discordante pour, comme un accordeur d’instrument avec le son, ramener la fausse note à son harmonie de départ. Cela n’est pas le plus simple car il faut avant tout être capable de fermer suffisamment les portes de nos sens extérieurs pour capter et émettre la musique de l’âme de celui qui vient se faire soigner.
La méditation est évidemment une aide précieuse et indispensable afin, peu à peu, de faire taire notre mental si bavard, pour être présent à l’instant et aux sons qui se dégagent d’un corps allongé devant nous.
Aujourd’hui, nous pourrions nous servir de cette approche s’il y avait un pont entre les médecines allopathiques et énergétiques.
Lors de greffe d’organe par exemple, il arrive souvent que l’organe placé dans un autre corps soit inadapté c’est-à-dire n’émette pas le son approprié et donc il y a rejet.
Le son pourrait permettre d’ajuster l’organe au nouveau corps dans lequel il se trouve et ainsi, il y aurait beaucoup moins d’effets secondaires.
Cela peut sembler compliqué à première vue mais il ne faut pas oublier que les soins esséniens sont une thérapie à part entière et que cela demande un apprentissage quotidien, comme n’importe quel art. Écouter le son est une approche extrêmement intéressante mais elle demande de la régularité et de la persévérance.
Il est possible de le faire comme un jeu ou une méditation, l’important est d’y trouver du plaisir, de la joie. Prenez un fruit, une pierre, un objet dans le creux de vos mains… et écoutez le chant subtil qui s’en dégage. Vous percevrez ainsi que tout ce qui existe émet un son, plus ou moins lourd, plus ou moins grave mais toujours présent.
Chaque forme de vie est un assemblage de particules de prâna, et le prâna est la vie par excellence.
Le son du prâna est très facile à entendre et c’est un bon tremplin pour, peu à peu développer notre oreille subtile. C’est l’outil indispensable du thérapeute essénien qui doit avant tout être à l’écoute de la circulation du prâna à l’intérieur de ses corps subtils puis à l’écoute de celui émis par le patient.
À partir de là, tout est possible mais comme je l’ai dit plus haut ce serait illusoire de penser que n’importe quel son peut faire l’affaire. Ce n’est pas parce que nous sommes dans des mondes subtils que l’on peut se permettre d’être imprécis.
En effet que ce soit dans les gestes ou dans l’émission du son, la précision sera garante de la qualité du soin soutenue en priorité par l’attitude intérieure du thérapeute.
En ce qui concerne les exercices, dans le CD formes pensées, j’ai mis à disposition l’exercice d’écoute du son du prâna. Quand on s’exerce à écouter le son qui circule à l’intérieur de nos corps subtils, on s’aperçoit que l’on peut l’entendre même s’il y a foule autour de nous.
Ceci est un excellent moyen de se ressourcer lorsque l’on est fatigué ou que l’on se sent agressé. C’est une façon de se retirer à l’intérieur de soi.
L’oreille subtile commence à s’affiner.
La difficulté vient le plus souvent de la barrière créée par notre mental qui nous met très vite en état d’échec et refuse de se couper des sens extérieurs qui l’alimentent (comme durant une méditation).
Il arrive de plus en plus souvent, à certaines personnes, d’entendre très clairement ces sons subtils, si bien qu’elles s’inquiètent et se demandent si elles n’ont pas des acouphènes. Il s’agit souvent du son du prâna dont elles ne soupçonnent pas même l’existence.
Le son est partout, il est toujours présent même si nous ne l’entendons pas et il ne disparaît jamais.
Une histoire assez récente à ce sujet est celle du père Pelligrini. Ce prêtre italien à la fois scientifique et musicologue de renom était à la recherche d’une partition qui avait disparu. Cela était très important à ses yeux et il était de plus persuadé que le son ne pouvait disparaître. Pensant que l’on pouvait retrouver quelque part cette partition, il réunit autour de lui une équipe internationale de scientifiques réputés qui avec l’accord et les fonds du Vatican, fabriquèrent une « machine à remonter le temps ».
Fait extraordinaire, ils retrouvèrent cette partition que l’on peut voir aujourd’hui dans un musée proche de Venise. Il n’a d’ailleurs pas que trouvé la partition, mais aussi cette mémoire du temps révéla bien des épisodes sur la vie de Jésus dont le Vatican prit connaissance. Ces révélations n’étant pas au goût de tous, la machine fut démontée peu avant la mort du père Pelligrini et les morceaux éparpillés chez différentes personnes.
Avant de terminer cet article j’aurais aimé attirer votre attention sur l’écoute de la musique et donc sur l’impact du son sur les populations actuelles.
Il y a aujourd’hui beaucoup de musiques avec des sons guérissant, d’autres avec des sons déstructurant, et nous trouvons de plus en plus de musiciens thérapeutes dans le monde.
Des études sont menées sur l’impact de la musique dans notre cerveau et sur tout organisme vivant. Cependant il y a un revers à la médaille et une musique peut aussi engendrer de l’agressivité et toucher au niveau des émotions ce qu’il y a de plus bas dans l’homme. Ce sont des musiques que l’on entend dans les boîtes de nuit, en boucle à la radio.
Elles sont semblables aux musiques militaires qui sur un rythme à deux temps font piétiner sur place mais ne permettent pas d’avancer. Si des soldats passaient sur un pont en suivant un rythme saccadé ils seraient capables de faire écrouler le pont.
La musique n’adoucit pas toujours les mœurs, elle aide selon les notes employées à faire sortir l’agressivité, à envoyer des hommes au combat, à provoquer des suicides.
Si le son peut briser le cristal ou guérir, il est puissant et les chercheurs du cerveau en redécouvrent le pouvoir… en ce qui concerne les résultats, ils seront ce que l’humain en fera.
Tout ce qui est important peut être mis au service de l’ombre ou de la Lumière.
Souhaitons donc que peu à peu nous apprenions à mettre les fabuleuses connaissances qui nous entourent au profit des humains et pour l’édification d’un monde complètement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui.
Anne Givaudan
Auteur du livre-CD « Sons esséniens – la guérison par la voix » aux Editions SOIS
www.sois.fr
Le nouveau livre d’Anne Givaudan sera disponible au Québec en mai 2014.
Pour vous le procurer : http://www.ginalitatherrien.com/store
Également sur http://www.energie-sante.net/