Le ventre, ce deuxième cerveau
Par Brigitte Levesque
Dans le ventre se cachent des millions de neurones et aussi des centaines de milliards de bactéries qui influencent en secret nos actes et notre personnalité. Il est l’équivalent d’un cortex de chat ou de chien.
L’évolution a délocalisé ce cerveau pour mieux nous nourrir. Sans cette division des tâches, nous consacrerions encore toute notre énergie à digérer, digérer, et digérer. La digestion demande une grande puissance nerveuse. Cette division des tâches a permis au système nerveux central de se développer.
SÉROTONINE
La neuro transmission est le langage des neurones. Et les neuro transmetteurs sont les mots que chaque neurone émet de façon à ce qu’un autre neurone le comprenne. La sérotonine est l’un de ces mots. Dans le cerveau cérébral, la sérotonine signifie bien être. Dans le cerveau entérique, elle rythme notre transit intestinal et régule notre système immunitaire. Aussi bizarre que cela puisse paraître, 95% de la sérotonine dans notre corps est produite dans notre ventre.
La sérotonine agit au niveau du tube digestif, mais aussi elle va être libérée dans le sang et le cerveau, particulièrement l’hypothalamus, qui est une zone qui gère les émotions. On savait que les émotions pouvaient influencer notre ventre, maintenant cela démontre que le ventre est capable d’influencer nos émotions.
CERVEAU ENTÉRIQUE ET INCONSCIENT
Le cerveau entérique est très stimulé par le stress et les événements traumatisants. Le ventre encaisse tout le stress, car il y a beaucoup de choses que l’on y met de façon inconsciente.
Le système nerveux entérique peut influencer la façon dont nous nous sentons et comment notre cerveau cérébral fonctionne en lui adressant des signaux par une communication constante, entre ces deux cerveaux, par le nerf vague. Ces messages n’atteignent pas notre conscience, mais peuvent changer la manière dont notre esprit perçoit le monde. Notre capacité à penser de façon positive, à résister à la dépression, à l’anxiété peut être influencée par les messages que le ventre envoie au cerveau. C’est dans ce sens que notre ventre contribue à notre inconscient.
SIMILITUDE ANATOMIQUE
La similitude anatomique entre ces deux cerveaux est telle que les chercheurs commencent à se demander très sérieusement si le ventre et la tête pourraient également partager leur maladie. Certaines maladies neurologiques comme le Parkinson et la dépression pourraient même trouver leur origine dans le ventre. Hôpital de Nantes -2006- après une biopsie intestinale du vivant du patient, les neurones recueillis en disaient long sur l’état de notre cerveau. Ils ont retrouvé des lésions typiques de la maladie de Parkinson, les mêmes lésions que l’on retrouve dans le système nerveux central. C’est comme si par l’intestin on ouvrait une porte sur le cerveau.
La science commence à peine à comprendre la complexité de ces échanges. Chose certaine, le ventre est en relation étroite avec notre cerveau. Les dernières recherches confirment que pour travailler les états de stress comme l’anxiété, la dépression et tous symptômes reliés, il faut travailler à la source et la source est dans le ventre.
Les chercheurs préconisent toutes démarches thérapeutiques visant à réduire le stress. Et j’ai été grandement réjouie à la découverte des informations de ce documentaire, car il est une validation scientifique de ma méthode, la Thérapie des Mémoires Intra et Extra-Utérines TMIEU, qui, déjà dans son approche, tient compte du ventre comme source d’information-relais vers l’inconscient et porte d’entrée vers la transformation des traumatismes générant l’anxiété.
Ces informations sont tirées fidèlement d’un documentaire scientifique européen intitulé «Le ventre, ce deuxième cerveau».
Pour plus d’informations, vous pouvez me rejoindre au 514-369-1359 pour un entretien téléphonique d’évaluation sans frais.
Brigitte Levesque
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