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Les initiations de la vie

Aucune idée de la raison exacte de ce présent partage, mais une certitude absolue : celle de devoir le faire… Quelque chose est peut-être pour vous en ce début de 2015, qui sait ? De mon cœur vers le vôtre, bonne et douce année !

dolores lamarre dveloppement personnelPar Dolores Lamarre

Les événements de notre vie font tous partie de notre bagage d’expériences, lesquels aident à développer la maturité et soutiennent le développement personnel.

Cependant certains d’entre eux peuvent marquer plus significativement le cours de la vie d’une personne, afin de créer des chocs alchimiques favorisant un alignement avec un plan personnel d’évolution de l’être spirituel qu’elle est, dans son corps de matière. Ceci dans l’objectif d’éveiller cette dernière à la recherche d’un sens à sa vie, ainsi qu’à débuter une ouverture de conscience.

Les enseignements ancestraux, les rituels millénaires transmis par les sages de diverses cultures, les faces cachées d’une science ancienne, le savoir inné, les légendes, les mystères de l’Égypte antique encore de nos jours sources de questionnement et d’interprétation, ont tous, selon moi, contribué à chercher à nous rapprocher de Dieu et de la vie. L’homme veut comprendre. Dieu dans sa Sagesse n’ouvre sa voie qu’à celui qui en protégera la connaissance. L’humain aime contrôler. Que ferait-il du pouvoir généré par un trop grand savoir ?

Le chemin de l’initiation, aux mystères et à la vie, a fait couler beaucoup de sang. Pourtant, c’est plutôt à travers le silence, l’observation et le respect des lois cosmiques et universelles qu’il s’offre et révèle sa splendeur à celle ou à celui qui en accepte le parcours. Accepter que vous n’acceptiez pas l’une de ces expériences initiatiques parfois douloureuses, peut s’avérer le pas vers le lâcher prise et le commencement d’une vision nouvelle de vous-même, d’autrui et de tout ce qui vous entoure.

Si les maladies, les accidents, les épreuves de maintes formes peuvent servir à ouvrir le cœur et à devenir plus conscient et responsable, il est bon de savoir que certains autres moyens initiatiques peuvent être accessibles par le biais de formations transmises dans le plus grand respect du sacré et des traditions. Ceci à l’intérieur de diverses cultures, mais aussi à travers le chemin d’enseignement qu’auront parcouru certaines personnes. Elles pourront ainsi guider avec sagesse et transmettre ce qu’elles auront appris de connaissances, de capacités énergétiques et initiatiques reliées à leur quête personnelle, tout en conservant une distance consciente avec leur ego qui aimerait bien se gonfler d’orgueil spirituel et de fausse humilité.

Ma rencontre avec la Lumière

Il me vient de vous partager une expérience que j’ai vécue à l’âge de 26 ans. À cette époque, j’habitais en région éloignée. Jeune mère remplie de bonne volonté, je me sentais pourtant inexpérimentée en ce rôle de parent que j’assumais seule. C’était une période sombre dans ma vie. Difficultés financières et menaces violentes du père faisaient partie du tableau des généralités à dépasser.

Souffrant de symptômes de fatigue mais n’ayant pas de réseau réel de soutien pour prendre une relève, je tentais malgré tout et avec la meilleure volonté du monde, de répondre à mes nombreuses responsabilités, tant dans mon travail d’infirmière, qu’en mon rôle de mère et de citoyenne dévouée aux services de la communauté. Ceci, jusqu’au jour où…

Enrhumée depuis un certain temps, je poursuivais mes tâches me sentant de plus en plus affaiblie et fatiguée. Je ne voulais pas me présenter à l’urgence de l’hôpital. Je savais mes collègues débordés et je ne souhaitais pas accroître leur travail. Au bout de quelques jours, les symptômes s’intensifièrent très rapidement, si bien que j’ai demandé à une personne de prendre soin de ma petite fille, prétextant un besoin de repos pour une journée. Je m’absentais alors du travail pour demeurer au lit, affaiblie. Des amis me retrouvèrent le lendemain chez-moi, blottie au sol et enveloppée d’un sac de couchage, grelottante de fièvre élevée et désorientée.

Transportée à l’hôpital du village, aucune réponse aux soins entrepris ne calma cet état qui ne cessait de vouloir prendre le contrôle sur ma vie. Le médecin décida de demander mon transfert vers un centre spécialisé de Québec, situé à plus d’une dizaine d’heures de route, ce qui nécessita de mobiliser l’avion ambulance disponible pour les urgences en régions. Malheureusement, j’étais dans le nord du Québec, en Basse Côte-Nord et un épais brouillard envahissait terre et ciel. De plus, cet avion devait se poser d’abord à Sept-Iles pour y prendre un pilote expérimenté afin d’assurer le vol et l’atterrissage sur la piste du village, dans les meilleures conditions possibles.

Alors que les heures s’accumulaient dans l’attente de l’arrivée du secours, mon état se dégradait. J’ai conservé la mémoire de certains faits.

Plongée dans un état de léthargie presque, je me rappelle que tout à coup j’ai senti que j’allais mourir. Tentant de me faire comprendre, je réussis à exprimer une demande : celle que la religieuse qui était la directrice des soins infirmiers de cet hôpital, informe la personne qui avait fait référence pour moi de maman, que j’allais mourir et de la saluer. Lorsque Sœur Allard est arrivée près de moi, je l’ai aperçue vaguement à travers mes yeux embrouillés. Un souffle de soulagement parcourut mon corps et aussitôt j’ai commencé à me sentir entourée, pour ne pas dire, déposée dans une sorte de brouillard aux tons de gris, blanc et bleu foncé. Je ne pouvais plus combattre. Je me laissais aller. Il y avait si longtemps que je devais me battre pour rester ici, sur cette terre. J’étais épuisée. C’est donc avec soulagement que je me laissais enveloppée par ce brouillard, alors que ne sentant plus mon corps, ma conscience flottait ailleurs… dans un ailleurs inconnu, mais dans lequel je me déposais de plus en plus.

C’était le silence et le vide, dans tout mon être. Plus aucune question ni douleur… La paix ! Rien, aucun tracas ni soucis, pas même une pensée relative à mon bébé… J’étais passé dans un autre espace. C’était moi, je le savais, mais j’étais détachée de tout : mon corps, mes émotions, le monde matériel, de tout. Je n’avais pas froid, ni chaud, ni faim ou soif. J’avais la conscience de l’âge du corps charnel qui était mien, mais je n’avais pas d’âge, je n’avais plus d’âge. Je commençais à faire partie de quelque chose d’inconnu et un sentiment de confiance m’habitait.

Je me rappelle qu’en un bref instant, j’ai repris contact avec mon environnement. C’était au moment où l’on entrait ma civière dans l’avion. Celle-ci ayant été probablement secouée lors du transfert. Mais ce qui me permit le plus de connecter avec ces brèves secondes de la réalité physique, c’est le son d’une voix familière qui se perdit très vite, alors que ma conscience replongeait dans le ailleurs. Dieu que je me sentais bien, libre et calme. Moi qui avais traversé plusieurs épreuves pour mon jeune âge, je me sentais prise en charge et protégée. Ceci avait été rare dans ma vie.

Je n’ai plus eu par la suite de prise de contact avec la réalité pendant 48 heures. Je sais que cela m’avait paru environ 2 minutes ! Mais où étais-je pendant ce temps ? C’est cette partie de l’histoire qui vibre encore en moi, au moment actuel où je m’apprête à vous raconter. Comme si mes cellules se souviennent et me permettent d’y retourner…

En fait, je sens que cette expérience est toujours présente. Ce n’est que ma conscience qui m’en présente un plan linéaire afin de raconter. Cette expérience se nomme Vie, bien que certains l’appelleraient mort. Elle m’a permis d’entrer en contact avec l’infini divin, ce qui a éveillé en moi un processus cellulaire de changement.

J’appelle cela une initiation, laquelle plusieurs années plus tard m’a aidé à commencer à prendre conscience de mon je suis et des qualités exceptionnelles de clairvoyance, clairsenti et clairaudience qui étaient latentes en moi. En fait, elles le sont chez tous les êtres humains mais les conditionnements, la peur, l’exercice du contrôle et moult autres facteurs nous privent d’y avoir accès, jusqu’au jour où nos guides manifestent des évènements qui ouvrent à cette introduction à l’École de la Vie.

J’étais donc là, dans ce quelque part, sans aucune autre impression reçue, que ce néant qui me berçait dans un vide réconfortant. J’étais où… je n’étais plus !

Soudainement des images commencèrent à se présenter à moi. Mon mental ne pouvait pas décoder. Ce n’était que des images. Je me sentais confortable. Je ne pouvais pas identifier où j’étais, mais je pris doucement conscience que mon corps était parfaitement allongé et aligné. Mes pieds étaient collés l’un près de l’autre. Mes bras étaient allongés de chaque côté de mon corps, comme si j’étais couchée sur une table oblique, ma tête pointant vers le haut. Mon corps ainsi incliné, flottait silencieusement dans ce qui me paraissait être un genre de couloir. Durant quelques instants je sentis l’inquiétude et le questionnement, mais ce n’était pas présenté à mon esprit comme nous avons l’habitude de penser. C’était davantage une lecture d’ondes, à laquelle réagissait une intelligence inconnue qui m’habitait. Vraiment rien à voir avec nos systèmes de communication terrestres et vibratoires apprivoisés.

Au même moment, je percevais de la même façon, des présences sous formes de masses ombragées grisâtres et foncées, lesquelles se tenaient tout autour de ce long corridor. Quelques fréquences étaient perçues, telles des sons que je ne pourrais que qualifier de lamentations ou de gémissements, mais peu perceptibles. C’est à cet instant que j’ai ressenti l’inquiétude momentanée qui s’est aussitôt dissipée.

Alors que je rencontrais ces masses nébuleuses, je pris conscience que mon corps flottait vraiment dans un espace, tel un tunnel. J’ascensionnais très doucement, toujours en position oblique comme si ce tunnel était à l’intérieur d’un rayon de soleil doré et oblique. L’intérieur du tunnel était un passage dans lequel les âmes s’entassaient pour se rendre vers leur destination post incarnation. Les âmes dont les densités vibratoires étaient plus lourdes avaient de la difficulté à y monter. Certaines semblaient stagnantes vers la partie inférieure du tunnel.

Je faisais partie des âmes plus légères, malgré que l’image que l’on me projetait de mon corps me permettait d’y lire l’immense densité de souffrance qui avait besoin d’être nettoyée. Malgré celle-ci, ma fréquence était plus légère. Ce n’est que plusieurs années plus tard que je reçus les enseignements relatifs à mon expérience et même aujourd’hui alors que je vous la partage, j’en apprends encore en ceci !

Je ne peux vous dire combien de temps terrestre je suis demeurée dans ce processus de voyance, au cœur du tunnel. Toutefois, je me rappelle que cette ascension était très lente et progressive. Doucement, j’ai senti mon être s’élever vers des zones plus légères, mais la masse de ma charge de souffrance demeurait la même. J’étais cependant en paix !

Je me rappelle ensuite avoir senti au-dessus de ma tête comme une attraction. Celle-ci était sécurisante. Une sorte d’appel à la maison. Je sentis un besoin incommensurable de voir ce qui était plus haut dans ce corridor. Cela me fut très difficile, car je n’étais pas habilitée à utiliser mes fonctions d’être spirituel et je tentais de réagir à mon besoin de voir, comme si j’étais dans mon corps sur terre. Je devais fournir un effort extrême pour voir. Ce désir de voirétait tellement puissant en moi, que je réussis après beaucoup d’effort, à lire ce qui était en haut… Wow ! Quel spectacle !

La Splendeur…
Avant de poursuivre, je tiens à mentionner que cette expérience ne pouvait pas être suggérée par mon mental, car jamais je n’avais entendu parler d’expérience de mort imminente ni de vie après la mort. Ce n’est que plusieurs années plus tard, que j’ai commencé à m’éveiller à cette recherche.

Je poursuis maintenant mon récit. Ce que je vis, à l’instant même où je le vis, changea quelque chose en moi. Aujourd’hui je peux tenter de le décrire maladroitement, car je ne saurais trouver la juste expression pour définir une expérience aussi hautement vivante et sacrée. Toutefois, au moment où j’ai vécu celle-ci, aucune intellectualisation n’avait de place. Ce n’était que la fluidité de l’instant présent, égrenée comme en des milliers de grains de chapelet, chacun étant un réservoir rempli d’une énergie extraordinairement toute puissante.

Prendre contact avec ce que je voyais, c’était être en contact avec la Force de vie elle-même. C’était à la fois feu et douceur, beauté et son de magnificence. C’était un instant baigné dans l’éternité. Le son cosmique était à la fois silence et reconnaissance d’un haut niveau vibratoire familier. En fait, mon âme rentrait à la maison. C’était le retour chez moi. Oh ! Comme c’était bon ! Tout n’était que fréquence d’amour parfaitement exprimé dans une inconditionnalité pure.

Pour vous donner une image, je pourrais dire que dès l’ultime instant où je pris contact avec ce que je voyais, mon être se mit à vibrer à la fréquence du son cosmique, ce qui le fragmentait en des milliards de poussières d’atomes. En même temps que je sentais ce feu me consumer alchimiquement, j’étais parfaitement remplie d’une grâce totale. Comme si je connaissais ce processus et que je savais qu’il faisait partie du passage de l’être incarné vers la Source de vie.

Tout se mit à éclater et à se purifier autour de moi dans ce corridor. Plus aucune trace des autres âmes ni de quoi que soit. Qu’un vide pur, étincelant, un vide rempli de… Vie !

Ce que je décris ici, il faut vous préciser que je l’ai vécu à la vitesse de la Lumière, mais une vitesse encore plus rapide que celle calculée par des experts scientifiques car la Lumière EST la Force elle-même de Vie. Ce qui est apprivoisé par l’humain et perceptible en certains champs d’expérimentation électrique, n’est en fait qu’une faible fragmentation de la force de l’infini. Ce, avec quoi j’ai pris contact, cette attraction qui m’appela, se nomme LA LUMIÈRE… LA VIE !

Ce que je vais partager maintenant s’est passé en un micro instant et le mot est encore peu représentatif de l’expérience car en fait, le temps n’existe pas. Il n’est que le prolongement dans l’échelle inversée des fréquences qui servent à entretenir le lieu cosmique de la vie, de sa durée et de sa manifestation dans la matière.

Mon être profond et ma conscience actuelle se rappellent qu’au cours de mon expérience, j’ai eu la joie profonde de me rapprocher de l’Essence génératrice du Tout ! Je suis reconnaissante pour ceci. Cet instant divin a changé ma vie. Je le sais…

Alors que je commençais à me sentir unifiée à ce Tout, se dessina au-dessus de moi une fenêtre ronde remplie de lumière d’une blancheur indescriptible qui se voulait tellement pure. D’abord un cercle plus petit dont rapidement la circonférence s’élargit. Ce que j’interprétais dans ma vision, comme de la couleur blanche, n’était en fait que la somme de fréquences hautement élevées. Un multi balayage de rayonnements qui eux-mêmes n’étaient que reflets d’ondes divines. C’est le mot divin qu’il me vient d’utiliser ici, quoique cette beauté lumineuse se veut encore plus exponentielle que ne peut le décrire ce mot. C’est le nirvana, la symbiose avec la Vie, l’allégresse et plus.

Puis, commença à se dessiner dans le quart inférieur droit de cette fenêtre lumineuse, une zone qui se densifiait progressivement. Au même moment, je sentis commencer à se freiner la vitesse avec laquelle je recevais les ondes qui étaient en fait, à me ressourcer, à me guérir. Je le sais à présent.

J’étais à la dernière frontière… à la porte de la Vie. Là, où se termine l’expérience humaine. Là où s’ouvre la porte cosmique de transfert, après avoir traversé les diverses couches à travers desquelles s’installent les phases de détachement de la matière, de l’ego et l’unification de la conscience à l’expérience totale de l’Amour, qui se veut chant cosmique… En fait, tout est son, du plus pur de la création au plus dense existant dans le Tout. En ceci, nous ne sommes que poussière microscopique d’étoiles.

Au fur et à mesure que se densifiait cette zone dans le cadran inférieur droit de cette fenêtre de lumière, l’On se mit à m’instruire.

C’est difficile ici de décrire qui m’enseignait, car ce n’était pas une voix telle que nous connaissons mais encore une fois, c’était plutôt une onde électrique omnisciente qui envoyait à mon système nerveux de l’information, grâce à ma glande pinéale. Cette information probablement archivée ensuite dans mon plexus choroïde et inscrite dans mon liquide céphalorachidien, créant une bibliothèque à laquelle des forces supérieures me donneraient accès, selon les besoins que nécessiterait mon plan d’évolution personnelle. On dirait de la science-fiction, mais nous en savons très peu sur le monde invisible à nos sens.

Pendant que se poursuivaient mes classes, je sus que je ne pourrais pas traverser de l’autre côté de cette frontière, située au bout du tunnel. Au même instant, se précisa cette zone densifiée. Je pus clairement apercevoir le profil d’une tête coiffée d’un petit chignon et le haut des épaules d’un personnage féminin. De cette forme réconfortante et aimante, je reçus le message suivant : « Tu as une mission à accomplir et un enfant à prendre soin ». Je ne comprenais pas… Pour une fois, je me sentais si bien depuis si longtemps. Pourquoi je ne pouvais pas rester et me reposer ? Mais ô combien était bon ce contact !

Instantanément, avec la même rapidité qui avait soutenu ce précieux moment d’extase, je me sentais repartir et descendre à une vitesse follement électrisante. Je commençais à sentir à nouveau la densité de mon corps devenir s’installer. Une mystérieuse expérience pour moi, qui m’avait paru durer un si bref instant, et m’avait permis de côtoyer les plans de conscience infinie. Je fus autorisée à savoir que le personnage du halo de lumière était Aurore, mémère Edouard comme elle était affectueusement nommée par tous ceux qui la connaissaient, alors que j’étais enfant.

Mémère Edouard était l’une des sœurs d’Albertine à qui j’avais été confiée à l’âge de trois jours. Ces deux femmes étaient les sœurs de ma grand-mère maternelle, laquelle je n’ai jamais connue. Mémère Edouard est la seule personne auprès de qui je me sentais aimée et protégée, en bas âge. Elle vivait en face de chez-nous et passa quelques hivers avec Albertine, son mari et moi. Lorsqu’elle décéda des séquelles d’une fracture de la hanche à 93 ans, j’avais environ 7 ou 8 ans. J’en ai éprouvé un grand chagrin, malgré que je ne pouvais pas m’imaginer alors ce que signifiait la mort.

Je ne peux pas vous expliquer qu’est-ce qui fait que j’ai vécu cette rencontre avec elle. Probablement qu’elle est pour moi la représentation d’une fréquence d’amour et de sécurité enregistrée dans mes mémoires. Je n’avais jamais alors entendu parler de guides ou de personnages connus, que certaines personnes racontent avoir rencontrés, suite à avoir frôlé la mort. Des agonisants en font quelques fois le récit. Quoiqu’il en soit, je sais profondément que ce qui peut sembler une histoire fantastique est mon histoire. Je la sens d’ailleurs revivre en moi pendant que j’en décris, avec de si simples mots, l’expérience.

Le retour
Dans cette descente accélérée Tout n’était que lumière puis soleil doré. J’avais conscience de ma conscience qui se déplaçait pour s’engouffrer dans la limite du monde matériel. Je retrouvais vite mon plan émotionnel, ce qui me fit ressentir de la joie d’être entrée en contact avec la source de Vie, mémère Edouard et l’Amour. Je ressentis ensuite une vive nostalgie. Parallèlement se faisait une coupure d’avec l’expérience, qui me fit sentir comme une brûlure physique au niveau du cœur. Je compris que l’organe du cœur et le chakra du cœur avaient des liens précieux avec la vie terrestre et spirituelle. Ma conscience a emprunté le fil qui relie l’expérience terrestre et spirituelle à la Vie. Je me suis vite sentie à l’étroit, comme si je reprenais à nouveau incarnation, dans le même corps que la première fois. Il était plus grand que lorsque j’étais en début de vie, mais je m’y sentais coincée. Je sais maintenant ce que signifie totalement le mot liberté !

Je sais que j’ai accepté le mandat ne sachant nullement toutefois comment le réaliser. Par la suite, la vie m’a guidée. Cette rencontre avec la Lumière est l’un des plus beaux cadeaux que m’a donné l’expérience humaine.

Lorsque je suis revenue de ce voyage initiatique, j’ai commencé par ressentir le froid glacer mon corps presque rigidifié. J’ai ensuite ouvert les yeux. Tout était blanc au-dessus de moi. J’étais en position couchée. Soudainement, mon champ visuel capta l’image de trois roses rouges, pendantes au-dessus de moi. Laissant mon regard se prolonger, je vis la main, qui les tenait. Un homme que je connaissais bien était à mes côtés. Ce dernier, informé par sa sœur que j’étais hospitalisée, était passé me visiter. Il avait gentiment apporté ces trois roses pour souligner nos retrouvailles après trois ans sans nouvelle. Ses grands yeux bruns me ramenèrent à la terre.

J’étais allongée sur un matelas réfrigérant. Depuis deux jours, ma conscience avait quitté le plan terrestre. Elle avait en effet beaucoup voyagé !

L’expérience du tunnel ne m’avait paru que quelques minutes. J’ai tout de suite voulu extraire ce chapitre de ma vie, par peur de la folie. Au fond de moi, toutefois, je sentais ma vérité. Mais ignorant comment traiter cette expérience, j’ai choisi de garder le silence jusqu’à ce que, plusieurs années plus tard, j’y puise la force. Ce qu’elle avait laissé comme traces sacrées en moi contribua à m’enseigner la voie du maître, par la recherche entre autres des clés qui aident à ouvrir la porte du cœur, vers le vrai amour, la compassion et l’élévation de la conscience. J’ai voulu trouver le sens au mot Vie et, à travers mon passé, celui de ma vie ici sur cette planète, pour mieux dessiner mon futur.

Au cours des années d’école active et exigeante qui suivirent, il m’a été donné à nouveau de rencontrer, fort brièvement toutefois, cette Lumière Force de Vie. À chaque fois, j’ai reçu le courage de continuer, me sentant ressourcée et même remplie de forces nouvelles.

Toutes ces pertes rencontrées au cours de ma vie, ainsi que les diverses initiations reçues, d’une manière ou d’une autre, m’ont aidé à comprendre mon passé, à accepter enfin ce que je refusais.

Mon histoire est comme la vôtre, riche en leçons et sans prétention. Mon histoire est la clé du mystère de ma vie qui guide mes pas vers l’amour en devenir. Je suis fille des étoiles et du soleil comme vous. Lorsque j’étais petite fille, je pleurais quand le soleil se cachait derrière mon beau et majestueux fleuve Saint-Laurent. J’aurais voulu le suivre et connaître ce qu’il faisait, alors que la nuit enveloppait ma réalité.

Moi qui ai la passion de l’Égypte ancienne, je m’amuse à me projeter à une époque millénaire lointaine, assise au bord du Nil, du côté est de celui-ci, là où disaient les anciens qu’habite la vie, alors que le soleil tend ses rayons, sur le jour nouveau. Pour eux, le soleil rythmait la vie et leurs activités. Il était un symbole d’éternité, d’immortalité.

À l’est, la vie marque le début du renouveau. Représenté par le scarabée qui roule inlassablement entre ses pattes le soleil. C’est la transformation, le passage. Tout ce qui vit, meurt. Le soleil se couche et se lève pour créer quelque chose de neuf, de transformé ! Cette petite boule que le scarabée roule et pousse si précieusement est faite d’excréments dans laquelle il place ses œufs jusqu’à leur éclosion. Le soleil est la Vie…

Cette image me fait sourire. Elle me rappelle que nous demeurons souvent enlisés sous des tonnes de difficultés. Nous sommes ces petits œufs pourtant protégés par l’amour du scarabée protecteur. Il ne se lassera pas de prendre soin de sa petite boule, tant et aussi longtemps que la somme de nos épreuves ne nous aura pas appris toutes ses leçons, afin de nous aider à éclore et à sortir de notre noirceur. Nous sommes des êtres spirituels en incubation, en transformation à travers la matière. Nous naissons et évoluons.

Puis arrive le midi, représenté chez les anciens égyptiens par le disque solaire ailé. C’est l’apogée de la vie. La force. Le soleil appelé Râ porte de longues ailes de faucon qu’il étend pour embrasser la vie et protéger. Tout est là pour soi. C’est un temps de mettre en place grâce à ce qui a été appris. Nous disposons d’expériences et de savoir utiles à partager. Qu’en faisons-nous ?

Enfin, à l’ouest du Nil, c’est la mort. Le déclin de la vie. Râ se couche mais reviendra après avoir complété son cycle, grâce au scarabée qui inlassablement roulera sa boule, tout en la façonnant sans cesse. Ainsi, l’immortalité s’exprime. Tout revient à la vie.

Chaque perte, chaque deuil, chaque épreuve sont des passages de la vie vers la mort, afin de renaître plus vivant et éclairé pour continuer sur le chemin. Soyons-en ravis et non victimes !

C’est peut-être mon cœur d’égyptienne battant au creux de celui de la petite fille esseulée, qui pleurait nostalgiquement un passé ? Avais-je peur de vivre ? La femme que je suis devenue s’est souvenue enfin que tout ce qui vit, meurt et revient transformé et enrichi. En acceptant de mourir à l’ancien, le nouveau prend place naturellement au moment et de la façon juste ! Grand message d’espoir. Merci Isis, déesse vénérée et enseignante immortalisée.

Les passages sont de grandes ou de petites initiations, dans leurs formes et leur silence. Ils révèlent le chemin vers l’équilibre. Ils sont inévitables. Chaque expérience nous amène à une chambre d’initiation où, là, nous est remise la clé de la Vie. Nous sommes notre propre temple. À nous le pouvoir de choisir de l’utiliser ou non, afin de devenir plus conscients et remplis d’amour, dans son sens élargi et enveloppant.

Avec les années, j’ai compris que cette expérience a teinté par la suite ma vie et mes choix et que ce que je suis et je fais pour aider l’autre, fut stimulé en moi lors de cette expérience vécue à l’âge de 26 ans. Ce qui m’a guidé en Égypte à choisir de créer le programme de formation S.A.I.M.E.® , en fait partie… Un nouveau groupe débutera d’ailleurs la formation S.A.I.M.E.® le 31 janvier. Informez-vous !

Seul l’amour guérit … !

Puisse 2015 guider vos pas vers le Meilleur en Tout !
Lumineuse et Rayonnante année à vous tous !

 

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Dolores-Lamarre
qui laisseront graduellement leurs ailes s’ouvrir, se renforcer pour voler librement.
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A propos de l'auteur

Gaspésienne originaire de Cap-Chat au Québec, Canada, Dolores Lamarre est auteure, thérapeute et conférencière internationale. Sa simplicité laisse une note ensoleillée dans le cœur de ceux ...

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