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D’ici et d’ailleurs

Aujourd’hui nous célébrons le Jour de la Terre…. Quelques années pas si loin derrière nous, plusieurs rigolaient devant l’éventualité de créer une journée pour souligner notre appartenance à cette belle planète qui prend soin de nous.

Par Dolores Lamarre

Nous venons tous de quelque part. Parfois, dans mon action j’oublie, mais je retourne toujours à ma belle Gaspésie.

Depuis ce matin mes pensées ne cessent de me ramener dans mon village.

C’est d’abord ce coin de pays qui m’a vu grandir, que je souhaite couvrir de ma gratitude. Trop souvent dans mon jeune âge, je l’ai mal traitée, voulant m’enfuir comme bien d’autres vers la ville pour « gagner sa vie » et découvrir la liberté!

Quelle utopie, puisque l’on ne peut certes point gagner sans perdre, que ce soit dans les plans subtils ou le tangibles. Telle la loi de l’équilibre se manifeste naturellement, elle qui n’appartient point aux lois terrestres.

J’étais bien loin de penser que la liberté m’avais été donnée en ce pays de vents et de marées, alors que l’esclavage j’allais rencontrer à mon insu. Bâillonnée par la peur, aveuglée dans l’illusion d’un monde savoureux à déguster, c’est plutôt à grands coups d’efforts métro-boulot-dodo que je me suis oubliée. J’étais bien loin de penser que je devrais un jour refaire le chemin à l’envers pour regagner ma si précieuse liberté.

La fille de mon père…
Je suis la fille de mon père! Son sang de savane, d’érables et d’épinettes noires coule en moi autant que l’eau salée qui purifie mes peurs, lorsque je retourne vers ma grève chérie me lamenter à mes heures. Il a été marin puis défricheur… Je porte son héritage. Maintenant je reconnais et j’agis!!

Merci… Terre de chez-nous, terre de vie. Merci la Terre. Merci à mes parents qui dans l’au-delà, maintenant reposez, du moins je l’espère.

J’ai beaucoup réfléchi depuis hier soir…

Une veille de Jour de la Terre pas comme les autres.

En effet, j’ai participé hier soir à une fête de retrouvailles avec moi-même, un brin de folie, tout en musique auprès d’une communauté chaleureuse, réunie autour de la musique country, pour une bonne œuvre et aider.

Une descente joyeuse dans mes souvenirs, laissant à nu avec amusement une marque profonde de mon identité se révéler sous le regard amusé de mon  entourage. Élans de vie que j’avais remisés au fond du coffre de mes souvenirs, ne m’étant pas donné le droit de mettre à profit un talent, m’étant soumise plutôt à l’interdit entendu quelque part : « Ces métiers là c’est pour les bohémiens et ceux qui ne sont pas sérieux ». Je suis donc devenue sérieuse… Chanter ne serait pas ma voix. Fini le rêve, j’ai accordé mon pouvoir ensuite aux couleurs de la modernité.

Ce fut une immense fête de retrouvailles avec une partie vibrante de mon être, celle que la musique de chez-nous colore d’images sous des paroles de la vraie vie et de mille souvenirs retrouvés, dont celui aussi de la fillette endimanchée, aux souliers noirs vernis de fierté pour aller voir Jésus, dans le troisième banc de l’église de Cap-Chat…

Une fête de retrouvaille avec la musique de mon passé et la litanie des paroles retrouvées, avec surprise après toutes ces années.

Pourquoi vouloir oublier ce qui nous rapproche de nos racines? Je sais, je sais… C’est souvent involontairement et par insouciance de l’importance de préserver l’identité. Mais, croyez-moi c’est un pur bonheur que de s’y laissé à nouveau glisser!

J’ai souvent exprimé que chanter m’avait souvent aidé et même sauvé la vie, devant les descentes obscures de la solitude. Du plus loin que je me rappelle, je chantais tout ce que j’entendais, m’enfuyant allègrement entre ciel et terre, au gré de cette balançoire aux cordes raides et piquantes que m’avait fabriquée celui que j’appelais mon papa. Et, qui en fait ne l’était pas mais, agissant tout comme, veillait sur moi!

Un papa de secours… Hum! Certes, un papa de secours  parce que l’autre, découragé, avait cru bon devoir me confier en sa bonté, moi le dernier bébé d’une large cuvée. Éreintante tâche pour ma mère qui, malgré son engagement total n’avait pas pu en compléter le contrat, malade et épuisée…

Mon répertoire varié sonnait autant sous les airs de country, que nous appelions western, que sous les derniers succès du palmarès, entendus à « On veille à Matane », sur la vieille radio Marconi vernie aux boutons de bois endiablés, mais qui faisaient mon bonheur lorsque j’avais le droit de les tourner.

Dolores-Lamarre-et-Paul-Daraîche-21-avril-2014Tout ceci pour vous dire qu’hier soir, j’ai assisté à une vague d’amour impressionnante et extraordinaire à la salle de spectacles L’Étoile Banque Nationale, de Brossard. Une ÉTREINTE VOCALE je dirais, dont le grand maestro n’était nul autre que cet homme de tournées, oublié; que la vie honore maintenant de s’être respecté, en faisant ce qu’il aime le plus au monde : chanter du country, écrire et donner en transmettant l’amour et la paix. Je nomme ici M. Paul Daraiche. Bravo à sa persévérance!!

Ont participé autour de lui, à guichet fermé, plusieurs généreux artistes venus en quelque sorte témoigner de leur soutien à une cause, devant un public conquis qui n’en finissait plus d’aimer et de le manifester.

Je me suis laissée entraîner dans mon passé avec une joie en devenir, en entendant à nouveau certaines chansons des Daraiche, comme on disait par chez-nous.

Maintes fois pendant la soirée, je me suis dit que le Québec a besoin de ce genre d’amour-retrouvailles. Un mariage de folklore et d’odeurs de veillées de violoneux, enlacés de modernités bien orchestrées.

J’ai fait le constat que sans l’avoir perdu, je m’étais éloignée de mon passé comme si dedans il n’y avait eu surtout que vide, lourdeur et questionnement. Sans généraliser, je tends à penser que nous avons perdu quelque chose de précieux en nos racines québécoises, peut-être en voulant trop être comme les autres!! Je ne sais pas… Mais j’observe….

En cette journée de la Terre je ne peux que faire le lien entre ce qui m’a ému hier soir et mes origines. J’avais besoin sans le savoir de baigner et de me laisser caresser par la musique de mon enfance.

L’amour du country est thérapeutique je dirais. Il donne naissance à quelque chose de vrai. Sous ses ballades ou ses airs plus rock, cette musique porte une énergie d’ouverture et d’inconditionnalité, pour qui veut en accepter le soleil.

Ce fut l’unité des cœurs pour une bonne cause : aider Katia, charmante fille du chanteur au sourire qui guérit de par sa chaleur et sa vérité, M. Paul Daraiche. Katia est aveugle de naissance. Cette battante déterminée et vivante n’a pas cessé de rêver qu’elle verrait un jour. Malgré un pénible accident en âge d’adolescence, qui a failli lui coûter une jambe, c’est une femme résiliente et remplie d’amour qui chantait et s’exprimait avec la voie que Dieu lui a prêtée. Je crois que cela lui a permis de continuer… Les bénéfices de cette soirée vont aider Katia à recevoir des soins en Thaïlande. Il y a bon espoir qu’elle gagne de sa capacité visuelle. C’est pourquoi maints artistes et autres collaborateurs avaient accepté de participer à l’organisation et la réussite de ce spectacle, d’une durée de trois heures. Chapeau!

Nous québécois avons le cœur sur la main pour ce genre d’expérience. Curieux qu’autrement nous soyons plutôt à cultiver l’individualisme. La musique est rassembleuse et thérapeutique. Ce fut le cas hier soir par le biais du country.

Assise au balcon, j’étais heureuse et bien entourée de mes amies.  Celles-ci s’étaient amusées à me suivre pour cette soirée que je voyais comme la concrétisation d’un rêve. Il faut toujours nourrir des rêves. Le mien était de rencontrer Paul Daraiche, ce symbole de la musique de mon enfance en Gaspésie. Quelque chose s’était animée en mon cœur quelques mois auparavant, suite à l’écoute d’une entrevue télévisée.

Je dirais que depuis, tout convergeait pour réveiller en moi les souvenirs : l’émission La Voix que le jeune chanteur country Yoan a gagné, mais surtout le revirement spectaculaire des dernières années, dans la vie de ce bonhomme authentique. Paul, qui avec sa famille a consacré sa vie à faire ce qu’il aimait le plus au monde: chanter du country et aimer, sans attente de la gloire. Il avait aussi su défier les jugements, les sarcasmes et quoi d’autres. Il s’était relevé des pièges de la vie et continuait d’être Paul…

Encore à l’apprivoiser, il observe l’œuvre de la magie de la vie qui actuellement parsème sa vie d’étincelles de joie et d’étoiles brillantes. C’est un peu comme un conte de fée auquel l’on ne croit plus, lorsque l’âge prend force sur le temps  Mais, la vie, l’amour, le succès n’ont pas d’âge sauf si l’on y croit…

Il est si facile d’abandonner nos rêves ou de les masquer en pensant ainsi être aimé!

Lui, a fait fi de cela. Il a été lui, pendant des dizaines d’années parsemées trop souvent de misérables tranches de vie, épopées que lui et sa famille redessinaient sur la portée, afin d’en extraire la misère pour la verser dans l’univers, là où le ciel se marie avec la terre.

Derrière des Isabelle Boulay, Laurence Jalbert, Yves Lambert, Patrick Normand, Renée Martel, pour ne citer que ceux-ci, lesquels sont plus près de nous, notre histoire est encore marquée à la hache dans les camps de bûcherons. Nos archives sont mouillées de la sueur des cultivateurs. Nos légendes en naufragères apeurées évitent la mort et l‘oubli, en s’accrochant au souffle des baleines les soirs de pleine lune et aux plaintes des sirènes que les vieux pêcheurs savaient imager, la nuitée tombée, par les soirs d’hiver dans les veillées.

J’ai souvent la nostalgie de ma terre et la soif de ma mer fidèle et indomptable, qui m’a enseigné la résilience par vents et marées déchaînées.

J’ai le goût de ma terre, ma terre-mère, ma terre Gaïa… Je veux en protéger son héritage sacré, ses racines de vie ainsi que me nourrir à sa force d’ancrage.

Je remercie la vie du cadeau de mes racines. Je m’y rallie encore plus fort après une telle veillée de bonté et de beauté. Merci aux acteurs de ma pièce qui ont fait d’hier une voix porte-paroles de mon hier, dans l’énergie du temps, du vent et de la mer… Nous sommes certes privilégiés d’être les invités de Mère Gaïa…

Comme il est bon de s’amuser en liberté, lorsque ce mot nettoyé des chaines du conditionnement, permet d’être ici dans la plénitude du ailleurs…

©Dolores Lamarre, 2014

 

O U T I L S  POUR VOUS AIDER :

Sauveur-victime-bourreau : sortir ENFIN du triangle !
ATELIER d’un jour
26 AVRIL 2014 

Animé par Dolores Lamarre
Auteure du best seller : « Êtes-vous sauveur, victime ou bourreau? »

Découvrez comment se joue dans votre vie la dynamique relationnelle :
Sauveur-Victime-Bourrea
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L’impact de ce triangle sur notre vie est plus important que nous pourrions le croire.
S’il nous arrive d’observer la victime, le bourreau, le sauveur chez l’autre, il s’avère intéressant de découvrir comment se manifestent subtilement ces aspects en soi.
Quelles en sont les causes?

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plus en bas de page

 

FORMATION  S.A.I.M.E.®
(Système d’Aide et d’Interventions en Médecine Energétique) :
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Prochaine formation : 13 et 14 septembre 2014.

Un-mot-de-DoloresCliquez sur lien VIDÉO SAIME
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VOYAGE-ATELIER
La FRANCE initiatique
En pas-sages sur la route des anciens…
18 septembre au 2 octobre 2014
En pas-sages sur la route des anciens…

Un-mot-de-DoloresCliquez sur lien VIDÉO VOYAGE-ATELIER
http://www.youtube.com/watch?v=6DpmAUOM6uw&feature=youtu.be

 

L’histoire est inscrite en soi…
Celle de la terre ainsi que de la venue des hommes d’hier à maintenant.
Celle de l’humanité à travers toutes les races et les lignées.

Cette histoire qui raconte une nation, un peuple, des ancêtres, un héritage collectif, familial… Qui sait, voire même un héritage inconnu, fictif ou réel venant d’un autre monde, à l’extérieur de cette terre ?

La terre, un lieu de pèlerinage en quelque sorte, un passage entre deux réalités, une école d’apprenti-sages, une cellule vivante, colorée de bleu et qui vibre au gré des saisons et des marées. Terre mystérieuse cachetière d’une science beaucoup plus évoluée que celle dont elle en autorise un certain savoir révélé. Terre mystique qui engendre la vie, dans sa nature spirituelle et matérielle. Terre vivante et porteuse en ses veines, du fluide sacré, baignant la vie et la mort. Terre-mère Gaïa, généreuse qui laisse ses entrailles communier avec le ciel.

Dolores vous propose à nouveau de l’accompagner dans ce voyage de passage sur les traces des anciens, en divers lieux hauts en énergie afin de favoriser pour vous, un pas de plus, la rencontre du sacré qui nous habite tous. Ceci bien entendu, en dehors de toutes religions et systèmes de croyances. Vivre ce voyage plutôt dans une vision d’ouverture approfondie à la connaissance de soi, dans la joie et la complicité.

Découverte ou re-découverte de lieux hautement vibratoires, sous l’éclairage d’un regard différent, plus élargi…

Les lieux choisis stimuleront en vous un passé encore présent, de par les bâtiments chargés de ce hier révélateur, pour celui qui est réceptif et souhaite développer sensibilité et force : Troyes et sa puissante cathédrale portant mémoire du serment des templiers et plus encore, l’Aube en champagne, la Forêt d’Orient dans l’énergie des templiers…, Chartres comme vous ne l’aurez jamais lu, Mont-Saint-Michel et pourquoi pas rendre visite au berceau de Jacques Cartier à Saint-Malo… La dernière demeure de Merlin, son tombeau, l’immersion druidique grâce à la magie et synchronicité de la vie, Notre-Dame-de-Paris et ce qu’elle vibre comme mémoires ainsi que bien plus encore. Un pèlerinage à travers le temps, l’histoire…

Un voyage de découvertes, d’amitié en devenir, de retrouvailles, d’enseignements supportant mieux-être et équilibre.

En collaboration avec Agence de voyages Momentum Voyages (Division du Groupe Spiritours). Titulaire d’un permis d’agent de voyages: No de permis de l’Office de la protection du consommateur: 702758

 

LÂCHER PRISE
Atelier 6 et 7 septembre 2014

Ah ce cher lâcher prise…! Comment acquérir la souplesse essentielle au lâcher prise? Y a-t-il des recettes secrètes? Mais au fait, qu’est-ce que le lâcher prise et cela vaut-il vraiment le coût de s’y intéresser?

Dolores croit fermement que le lâcher prise devrait être enseigné à tous, dès le bas âge, voire même inclus dans les programmes éducatifs et scolaires. Lâcher prise n’a rien à voir avec négliger ou laisser aller. Au contraire, c’est apprendre à assouplir la rigidité mentale personnelle, pour mieux vivre chaque journée et favoriser une meilleure santé.

Lâcher prise aide à diminuer les tensions, le stress, la fatigueet contribue à améliorer la qualité de vie.

PROMO « Je m’inscris tôt » avant le 31 mai
Infos et inscriptions :
http://www.institutdlplus.com/index.php?section=ateliers_lacher_prise

 

L’Institut Dolores Lamarre+ est un Établissement d’enseignement reconnu par Revenu Québec et par Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Nous sommes aussi accrédité par RITMA
319, chemin Ozias-Leduc
Otterburn Park, Québec
J3H 4A7

 

Pour vous abonner au calendrier des activités de l’Institut Dolores Lamarre :
http://www.institutdlplus.com/abonnement.php
Informez-vous ou demandez les documents informatifs :
[email protected]  Tél : 450-714-1275

Visitez : www.institutdlplus.com et www.lacher-prise-comment.com

 

 

A propos de l'auteur

Gaspésienne originaire de Cap-Chat au Québec, Canada, Dolores Lamarre est auteure, thérapeute et conférencière internationale. Sa simplicité laisse une note ensoleillée dans le cœur de ceux ...

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