Questions et réponses
Quintessences florales : Questions et réponses
Question : De nos jours on parle tant du cancer et d’autres maladies graves. J’ai une peur panique d’en être atteint un jour moi-même. Y a-t-il un remède floral contre cette peur ?
Réponse : Oui, il en existe même plusieurs. La peur est une des causes premières de toute maladie. La peur prolongée ne cesse de nous isoler de notre âme et donc du flux d’énergie divine qui nous donne normalement des défenses naturelles contre la maladie. Comme pour toutes les peurs clairement définies, « Mimulus » peut généralement aider contre la crainte du cancer, mais il serait plus avantageux de ne pas traiter cette peur isolément et de préparer au contraire un mélange de quintessences adaptées à votre caractère. Le traitement serait à suivre pendant un certain temps.
Question : Je prends depuis plusieurs semaines des quintessences de Bach contre des états dépressifs et des tensions psychologiques que j’ai depuis longtemps. Mon humeur générale s’est améliorée, mais je me trouve tout à coup avec un eczéma et des pertes blanches. Je voudrais arrêter les remèdes puisqu’ils ne me conviennent apparemment pas. Ai-je raison ?
Réponse : Non. Vous commettez une erreur en transférant sur les remèdes floraux de Bach les expériences et les préjugés que vous avez accumulés au cours du temps avec les médicaments conventionnels.
Les remèdes floraux de Bach ont une action totalement différente des médicaments. Ils sont au service d’une épuration spirituelle, psychologique et physique. La modification de votre humeur, l’eczéma et les pertes blanches prouvent que ce processus s’est mis en route sur tous les plans. Si vous tenez bon les manifestations de l’épuration physique seront bientôt terminées.
Il faudra cependant également accepter le fait que vous ne pouvez pas vous débarrasser du jour au lendemain des états négatifs que vous avez accumulés pendant des années. Donnez-vous du temps et suivez votre processus personnel d’épuration avec intérêt et amour. Vous l’accélérerez ainsi considérablement.
Question : Je souffre d’une maladie stomachique héréditaire. Selon les médecins, je dois vivre avec. Dans ce cas, est-ce utile de combattre cette maladie avec les remèdes floraux de Bach ?
Réponse : Très certainement. Cependant, au lieu de combattre la maladie avec les remèdes floraux, vous les utiliserez pour voir la maladie sur un plan différent. Vous découvrirez ce que l’estomac malade veut vous dire et quelles faiblesses de caractère y sont liées, chez vous et votre famille. Même si certaines particularités de caractère sont « de famille », il n’est nul besoin de les accepter comme une fatalité et de s’y résigner. Au contraire, elles constituent un appel au développement de sa propre personnalité. Si vous parvenez à reconnaître cette vérité, votre attitude face à la maladie changera; vous la supporterez mieux et vous l’améliorerez sans doute considérablement.
Question : (posée par l’adepte d’un groupe religieux alternatif) : « Notre Maître dit que le but (de nos pratiques) est d’abandonner son Moi afin de devenir un avec l’énergie cosmique. Quel sens y a-t-il dans ce cas à travailler sur son caractère avec les quintessences de Bach ? Ne serait-il pas mieux d’ignorer tout simplement ses défauts et de suivre les préceptes du Maître? »
Réponse : Il s’agit ici d’un malentendu très répandu de nos jours. On ne peut abandonner que ce qu’on possède, mais en aucun cas quelque chose qu’on n’a même pas encore développé. Et tout ce qu’on essaye d’ignorer et sur quoi on ne dirige pas sciemment son énergie, ne saurait se développer, mais au contraire seulement se durcir. La plupart des religions admettent que la tâche que nous avons librement choisie sur cette planète consiste avant tout à développer notre personnalité à travers l’élargissement de notre conscience et la connaissance des lois divines, afin de devenir l’instrument hautement spécialisé qui permet à chaque individu d’apporter sa contribution unique au bien d’un plus grand Tout. À travers les différentes expériences, et partant d’une position de base positive, la personnalité s’affinera d’elle-même. Elle développera de plus en plus ce qu’Edward Bach appelait les « vertus ».
Sur ce sentier du développement, la personnalité peut effectivement examiner les postulats des Maîtres, mais elle devra suivre exclusivement ses propres lois internes. Car c’est seulement par le lien de sa propre personnalité affinée avec son âme que le véritable contact avec Dieu peut avoir lieu. Et c’est la seule voie de « devenir un » avec le cosmos.
Question : L’homéopathie ne cesse de découvrir de nouveaux remèdes qui étaient encore impensables du temps de Hahnemann. Le système de Bach est-il également extensible ?
Réponse: Non. Edward Bach disait peu avant sa mort que son système de 38 remèdes floraux comprenait tous les états d’âme collectifs importants de l’humanité et qu’il était par conséquent complet. Selon les lois même de la nature, il ne saurait y avoir « du nouveau » sur ce plan collectif. Le système de Bach ne saurait par conséquent ni être élargi, ni complété.
Question : Semblablement à d’autres méthodes infinitésimales, on trouve également avec les remèdes floraux de Bach la question de l’effet placébo.
Réponse : L’effet prouvé des remèdes floraux de Bach sur des bébés et des animaux «inconscients» devrait convaincre même les plus sceptiques qu’il ne s’agit pas d’autosuggestion, mais d’une action directe bien que fort subtile.
Question : Aurait-on des effets plus forts et plus rapides si on considérait les quintessences de Bach comme des teintures-mères et qu’on en faisait des hautes dilutions ?
Réponse : Non, au contraire. À part leur action commune sur des plans immatériels, les deux méthodes sont totalement différentes. Dans l’homéopathie, c’est l’homme qui « fabrique » le remède, tandis qu’on laisse travailler la nature dans le système de Bach. C’est par l’action conjuguée des quatre éléments : eau, air, terre et feu sur des fleurs sauvages en plein épanouissement que la divine force naturelle parvient au plus haut stade de sa potentialité qu’aucun autre procédé ne saurait surpasser.
Question : Si deux flacons de quintessences non diluées se trouvent ouverts l’un près de l’autre, leurs fréquences énergétiques peuvent-elles s’influencer mutuellement ?
Réponse : Non. Que les flacons se trouvent ouverts ou fermés côte à côte n’a pas d’importance.
Question : J’ai touché par mégarde le compte-gouttes du flacon de quintessence avec le bout de ma langue. Cela a-t-il une incidence négative sur le contenu du flacon ?
Réponse : Non. L’imprégnation énergétique du concentré floral n’en sera pas affectée.
Question : Certains prétendent qu’on peut continuellement ajouter de l’alcool à un flacon de concentré entamé, sans nuire à son efficacité, et en disposer ainsi éternellement. Est-ce juste ?
Réponse : Non. Il doit y avoir ici un malentendu. En cas de stockage correct, les quintessences concentrées ont effectivement une conservation illimitée, mais bien sûr seulement dans leur formulation harmonieuse originale.
Question : En préparant mon remède, j’ai fait tomber une goutte de concentré de trop dans mon flacon de dilution. Mon remède est-il maintenant trop fort ou puis-je l’utiliser ainsi ?
Réponse : Vous pouvez l’utiliser ainsi. L’eau du flacon de dilution ne servant que de véhicule aux énergies florales et le surdosage étant exclu avec les remèdes du Dr. Bach, le nombre exact des gouttes ainsi que leur taille n’a pas une importance prépondérante sur leur effet. Ce fait est prouvé par la méthode anglaise qui utilise deux gouttes de concentré pour un flacon de diluant d’une contenance d’une once, soit 30 ml, alors que la méthode continentale qui utilise plus souvent des flacons de 20 ml, avec également deux gouttes de concentré, produit le même effet.
Le livre
L’origine réelle des faiblesses de notre corps réside dans notre âme. Des sentiments, ou des comportements ignorés ou refoulés, génèrent des désordres psychiques qui se manifestent ensuite sous forme de maladies. C’est la conclusion à laquelle aboutit le Dr. Edward Bach après de nombreuses années d’études dont le fruit fut la découverte de la thérapie par la quintessence des fleurs et bourgeons de fleurs. Les 38 quintessences florales du Dr. Edward Bach, Vertus et conseils d’emploi selon les traits de caractères.
ISBN : 2-85327-017-3
L’auteur
Mechthild Scheffer approfondit et prolonge l’oeuvre du Dr. Bach. Elle fut la première à proposer une interprétation complète des 38 remèdes floraux sous les angles spirituel psychologique et paramédical. Elle a en outre regroupé les symptômes sous forme de listes qui facilitent grandement le diagnostic. L’auteur est praticienne de santé; elle représente à la fois le Dr. Edward Bach-Centre d’Angleterre en Allemagne, Autriche et Suisse.
Éditeur
Librairie de Médicis