SOCIÉTÉ ET ÉDUCATION
Le Principe de Lucifer
Une expédition scientifique dans les forces de l’Histoire !
« Le Principe de Lucifer » est un livre qui vous marque le cerveau au fer rouge. Et de ces livres, il en existe, quoi que l’on pense, très peu.
J’ai lu le « Principe de Lucifer » tout à fait par hasard, en 1998 aux États-Unis, et je me revois encore, fasciné et enthousiasmé, expliquer à mon entourage avec la plus grande solennité que c’était le livre le plus important que j’aie lu depuis vingt ans. En effet, malgré une consommation de livres intense, je n’avais pas le souvenir qu’un auteur, hormis Freud, réussisse non seulement à captiver à ce point, mais en plus, à nous donner, comme Freud, une grille qui permet de comprendre, de voir, enfin, le monde social autour de nous tel qu’il est vraiment. Une vision sans les lunettes roses de jean-Jacques Rousseau, ou, plus récemment, de la Déclaration de Séville pour qui « la Violence n’est ni notre héritage évolutionniste, ni présente dans nos gènes ».
Comme c’est rassurant !
Mais voilà, c’était sans compter sur Howard Bloom qui a remis les pendules à l’heure de telle manière, après douze années de recherche et d’écriture, qu’il lui a fallu, malgré son carnet d’adresses fourni, présenter son manuscrit à 32 éditeurs new-yorkais pour qu’il y en ait un qui, finalement, ose le publier. À ce jour, les deux livres sont à plus de cent mille exemplaires. Car il s’agit bien d’une révolution, au même titre que le furent les livres de Darwin et de Freud. Après des débuts timides, le « Principe de Lucifer » est devenu un livre culte au point qu’un journaliste anglais, à sa lecture, écrivit « J’ai rencontré Dieu, il habite à Brookl yn », que des groupes de rock « samplent » des passages de son livre lus à haute voix afin de les intégrer dans leurs rythmes et que des professeurs émérites de Cambridge, de Stanford et de UCLA, entre autres, endossent officiellement son travail (voir la revue de presse).
Aucun écrivain moderne n’a bénéficié, avant lui, d’un tel hommage!
Cioran a dit « Un livre qui laisse le lecteur pareil à ce qu’il était avant de le lire est livre raté»’. Dieu qu’il avait raison Cioran. On peut dire qu’il y a deux états pour les lecteurs du « Principe de Lucifer », le « avant », et le « après », et très peu d’entre eux ont regretté de l’avoir lu. De plus, comme avec un véritable livre diabolique, une fois qu’on l’a lu, on n’ose plus y retoucher, mais on jette des coups d’oeil furtifs à la bibliothèque pour vérifier tout de même s’il n’a pas quitté sa place. Normal pour un livre aussi puissant. Il pourrait disparaître. Surtout avec un titre aussi extraordinaire.
Copernic a déclaré que la Terre tournait autour du Soleil. Darwin a mis en pièces la Bible. Freud a révélé la sexualité omniprésente. Mais que dit Bloom de si révolutionnaire ? Il dit tout simplement que la violence est « en réalité un outil fondamental de la Nature pour nous améliorer ». Dans un monde judéo-chrétien qui nous dit que « l’homme est gentil, c’est la société qui le rend mauvais », cela fait effectivement désordre. Bloom démontre donc méticuleusement le contraire et avec un talent tel qu’il nous rappelle furieusement le « Mal Français » d’Alain Peyreflite, mais un mal d’un tout autre genre.
Bloom a repris le flambeau là où s’est arrêté le professeur Laborit : « Le Principe de Lucifer » est une version puissance mille, et mise à jour, du merveilleux film d’Alain Resnais « Mon Oncle d’Amérique ». Et si on devait comparer ce livre à une oeuvre d’art, le « Principe de Lucifer» de Howard Bloom serait le «jardin des Déhces » de Hyreonimus Bosch, par opposition au « Jugement Dernier » de Michel-Ange.
Bloom est l’anti-Rousseau, un auteur qui, grâce aux fulgurants progrès scientifiques de ces dernières années, a décidé de ne pas tricher et de ne pas nous tendre un miroir pré-déformé à ses propres idéaux. C’est pour cela que son livre est fascinant, d’autant que nous avons tous vécu, ou vu, les idées qu’ils nous expose, mais sans jamais avoir eu les clés pour les comprendre réellement. Alors la lecture du « Principe de Lucifer » se transforme progressivement en une grille acérée de compréhension du comportement social, exactement comme la lecture de Freud permet de comprendre l’origine des innombrables pulsions sexuelles.
« Le Principe de Lucifer » est une expédition scientifique dans les forces de l’Histoire. C’est l’un des rares livres scientifiques qui est compréhensible de tous et qui se lit avec la facilité d’un James Bond parce que Bloom nous entraîne de manière progressive dans sa magistrale démonstration empirique.
Mais que vient faire Lucifer là-dedans ?
Eh bien, c’est Cioran, une fois de plus, qui a la réponse : « Si vous voulez, je suis pareil au diable, qui est un individu actif, un négateur qui met les choses en branle ». Le Principe de Lucifer est cette force négative qui met en marche les choses. Certes, on a du mal à le croire. Mais comme on l’a vu précédemment, il y a le « avant », et le « après » de la lecture de ce livre.
Pierre JOVANOVIC
(1)Cioran, in Entretiens. Editions Gallimard, Paris, 1995
L’auteur
Howard Bloom
Le Livre
«Le Principe de Lucifer» est un livre qui vous marque le cerveau au fer rouge. Et de ces livres, il en existe, quoi que l’on pense, très peu.
Que dit Howard Bloom ? Que la violence est au coeur de la Nature, au coeur de l’homme, au coeur des forces qui gouvernent l’Histoire. Et ce «Principe» a trouvé son illustration la plus spectaculaire le 11 septembre 2001…
C’est pour cela que son livre est fascinant, parce que nous avons tous vécu des expériences qui confirment les idées qu’il nous expose, mais sans jamais avoir eu les clés pour les comprendre réellement. Alors la lecture du «Principe de Lucifer» se transforme en une grille acérée de décryptage du comportement social, exactement comme le génie de Freud a permis de comprendre l’origine des pulsions sexuelles.
«Le Principe de Lucifer » est une expédition scientifique dans les forces de l’Histoire. C’est l’un des rares livres du genre qui se lit avec la facilité d’un roman policier parce que Bloom nous entraîne de manière progressive dans sa magistrale démonstration empirique.
ISBN 2-914569-03-3
Éditeur
Le jardin des Livres
www.lejardindeslivres.com
REVUE DE PRESSE
Les lecteurs seront émerveillés par le miroir que Bloom tend à la condition humaine et fascinés par la masse éclectique de données qui surgissent avec la grâce et la furieuse intensité de la volée d’une balle de tennis. THE WASHlNGTON POST
• Ce livre couvre un sujet que les sources plus timides et plus conventionnelles n’osent pas confronter: la nature et les causes de la violence humaine… Vigoureux… Fervent… Une théorie fraîche et viable sur l’évolution de l’humain social. THE WASHINGTON TIMES
• Un immense plaisir à lire et débordant d’informations fantastiques. THE NEW YORK REVIEW OF BOOKS
• Le travail de Bloom rassemble une telle quantité d’évidences, qu’il rappelle «I’Origine des Espèces » de Darwin. WIRED
• Provoquant… explosif.. fringuant… THE BOSTON GLOBE
• Howard Bloom bouleverse toutes nos idées préconçues, et au passage libère notre manière de penser, nous permettant de voir le monde différemment. LOS ANGELES WEEKLY
• Le tour de science et d’histoire de Howard Bloom est fascinant… une idée grandiose, extraordinaire. THE DETROIT FREE PRESS
• Élegant… Un dîner quatre étoiles pour le cerveau… Une nouvelle vision révolutionnaire de la nature humaine … Un travail monumental d’un penseur merveilleux et original. Tout simplement extraordinaire. NEWARK STAR-LEDGER • Fascinant et effrayant. Le lire fut comme lire du Stephen King. Je n’ai pas pu le poser. Exceptionnel. ROCKY MOUNTAIN NEWS
• Un travail fascinant. LOS ANGELES VILLAGE VIEW
• Un livre dérangeant (… ) de la nourriture pour l’esprit, plutôt que raison de désespoir. BOOKLIST
• Le livre de Howard Bloom est un traité de définition de culture et un monument d’époque. Il est destiné à être le futur choc de notre époque. GEAR MAGAZINE
• Saisissant… Habile… Gracieux… Le principe de Lucifer est vraiment épatant à lire. THE PHOENIX
• La plupart de la violence et de la cruauté qui a caractérisé l’histoire humaine est ancrée dans la compétition entre groupes pour le statut (social) et la domination. FOREIGN AFFAIRS
• Le Principe de Lucifer est devenu une sensation «underground» dans les communautés scientifiques et littéraires… INDEPENDENT SCHOLAR
• Le Principe de Lucifer est devenu l’un des livres de sciences le plus influent depuis sa publication, salué par 22 scientifiques de renommée mondiale comme étant un ouvrage majeur. DISINFO.COM