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Jean Ratte

Journaliste, auteure, conférencière, fondatrice de la station radio avant-gardiste CIME-FM, toujours à l’affût des développements significatifs de la Connaissance de l’Humain, Colette Chabot a suivi de près le parcours de Jean Ratte en holoénergétique.

J’ai connu Jean Ratte et l’holoénergétique en 1992. Une amie faisait des « attaques-paniques » si difficiles à supporter qu’elle n’arrivait plus à conduire sa voiture. Et si elle se faisait reconduire par son conjoint ou sa soeur, ils avaient du mal à supporter ses cris de terreur suscités par les bruits environnant les routes urbaines. Cette amie avait entendu parler de cette méthode qui « court-circuite » le mental, au cours d’une entrevue que Jean Ratte accordait à Richard Cummings sur les ondes de Radio-Canada. Un seul bilan devait lui rendre son intégrité corporelle et psychique.

Plus tard, j’ai eu à interviewer Jean Ratte lors d’une émission de télévision. J’ai bien mesuré, en parcourant son curriculum professionnel, tout ce qu’il a fallu d’effort, de recherche, de force intérieure et d’audace pour naviguer dans cette discipline qui mettra du temps avant d’être reconnue et approuvée par les « bien-pensants ». D’ailleurs, est-ce bien nécessaire? Le plus précieux d’une vie riche et généreuse se passe de toute reconnaissance. L’expérience se suffit à elle-même!

J’ai fait un premier bilan dans les années 90, par conscience professionnelle, comme une journaliste qui expérimente avant de parler ou de recevoir un invité.

Je n’aurais jamais cru que des filtres pigmentés, en apparence si anodins, puissent avoir autant d’impact sur un organisme. Le troisième bilan m’a, en effet, plongée dans une nuit obscure. Un rideau de plomb entourait ma vie et ses perceptions. Quand j’en ai parlé à Jean Ratte, il m’a dit que: j’avais peut-être escamoté la précédente nuit obscure en la gérant plutôt qu’en la digérant! J’étais, je pense, un peu fâchée contre cette aventure qui était loin d’être aussi anodine que je ne l’avais soupçonnée.

Au fil des ans, j’ai toujours entretenu le dialogue avec Marie-Andrée et Jean Ratte. J’ai un immense respect pour ceux et celles qui naviguent en mer inconnue en ayant le courage de leur différence.

Bien sûr, j’ai entendu toutes sortes de critiques sur l’holoénergétique. De plus, Jean Ratte est un scientifique et un chercheur de haut niveau qui établit tant de ponts entre tellement de disciplines différentes et complémentaires que je ne peux tout comprendre ce qu’il dit. Peu de scientifiques ont une telle trajectoire, un tel bagage.

Quand, il m’a parlé, des années plus tard, de ses expérimentations et de ses recherches avec les idéogrammes des langages sacrés, j’ai eu à nouveau le goût d’expérimenter. Cet été-là, une amie, qui avait pratiqué la médecine dans le Grand-Nord, habitait avec moi. Elle avait aussi enseigné la biologie à l’Université de Moncton.

Ensemble, nous avons vécu la nouvelle forme de bilan holoénergétique mise au point par la recherche incessante de Jean Ratte, nécessitant des instruments de mesure plus délicats et plus fins que toute la biotechnologie médicale ne pourra en créer.

J’avais pensé que mon amie Odette saisirait et décrirait mieux que moi l’envergure du nouvel apprentissage que nous expérimentions : un doctorat en médecine, une solide connaissance de la biologie pouvaient nous donner des explications, des réponses.

L’holoénergétique nous confronte aux multidimensionalités humaines. Le sujet est si riche, si généreux, qu’aucune étude, aussi poussée et aussi multidisciplinaire soit-elle, n’arrivera à en cerner la profondeur. Heureusement que mon amie est plutôt humble parce que même le meilleur « intellect » devra se prosterner devant l’ampleur du phénomène. Chaque personne étant unique, chaque bilan s’y interprète d’une manière unique.

Nous nous souviendrons toujours de l’été 2000, cet été où des secousses sismiques intérieures allaient s’interpréter dans une symphonie complètement inattendue sur cinq ou six bilans.

Je dois confesser aux lecteurs que je vivais depuis des années avec un centre de perception situé dans la région du coeur. Après avoir vécu une série de deuils et de déceptions très profonds, ce centre de perception était en quelque sorte, complètement à nu. Tout venait se poser sur un coeur qui n’avait aucune peau protectrice. Je ressentais la vie des gens que je rencontrais. Je ressentais leurs émotions, leurs histoires et parfois leurs blessures très vives. Oui, c’était horrible!

Parfois, ce coeur, ce centre de perception, interprétait si intensément toutes les émotions humaines que quelque chose en moi aurait souhaité mourir pour ne plus être le théâtre de ce que Eckhart Tolle a nommé le « pain’s body de toute l’humanité ».

L’holoénergétique de Jean Ratte n’est surtout pas une médecine. C’est plutôt une invitation à être. Un vaisseau amiral qui mène au centre de soi. Rien n’est jamais fixe pendant la traversée : on navigue à marée haute et l’on amarre dans des baies, pour mieux repartir.

Pourtant, certaines personnes ne ressentiront rien ou presque rien au cours des bilans pendant que le travail se fait pourtant en profondeur; si bien qu’ils seront étonnés des effets marqués dans leur vie de tous les jours. D’autres pourront être dans la complète découverte d’une compréhension vivante qui s’interprète d’instant en instant.

Ce peut être, aussi, parfois, très éprouvant! Car notre civilisation nous a appris à se « penser », à se réfléchir, à gérer et à encadrer; ce qui est complètement antinaturel du point de vue holoénergétique. Notre « bonne tête bien dressée » veut tellement de choses pour notre corps, notre santé, nos amours, nos enfants, nos parents, nos carrières, etc. L’holoénergétique nous apprend à être, à vivre dans l’être.

L’Orient entretient de belles traditions qui ne valorisent que le germe. Je me suis abreuvée, pendant des années, à cette littérature « germée » en y cherchant une Vérité qui rejoindrait vraiment l’Humain véritable. L’Occident, lui, n’a rien de mieux à proposer que de faire performer la coquille. Ce qui peut donner, comme image, un troupeau d’humains bien habillés, bien « voiturés » avec des maisons huppées, des vacances aussi bien structurées que des agendas, des carrières bien dessinées répondant à des plans bien établis. L’image parfaite pour recouvrir les « pygmées du Coeur » et de l’être que nous sommes! […]

Albert Low écrit que : La colère est un acte de créativité manqué! L’holoénergétique nous apprend, entre autres, à respecter cette colère qui est un véritable cri du coeur et du corps.

L’holoénergétique propose un respect incroyable de sa vie et de la Vie. Aucun masque ne résiste, aucun conditionnement non plus! C’est en quelque sorte un désencombrement du connu qui tient parfois lieu de vie.

Pourquoi et comment des filtres pigmentés avec des idéogrammes des langages sacrés peuvent-ils avoir autant d’impact sur l’endoderme, le mésoderme et l’ectoderme? Je suis incapable de répondre à cette question.

Jean Ratte parle souvent du sujet, du verbe et du complément en faisant référence à ces feuillets embryonnaires internes et externes si réceptifs et expressifs quand on leur fournit le langage adéquat. J’aime les métaphores que Jean Ratte crée pour exprimer une vie un peu plus profonde! Moi, je parlerai plutôt du bilan holoénergétique comme de la possibilité de laisser cohabiter le germe et la coquille afin qu’ils se fertilisent l’un et l’autre, qu’ils vivent sans que l’un écrase l’autre. Ainsi, la Grande Vie sera une histoire d’épanouissement humain plutôt que celle d’un conditionnement d’une mode sociale ou culturel d’un moment.

Quel est l’avenir de cette discipline? Je n’en sais trop rien puisqu’elle sera enseignée à des personnes de niveau post-doctoral qui auront réalisé les limites de leur discipline et auront accepté de n’être plus des thérapeutes.

Finalement, cette nouvelle génération en holoénergétique en sera une de sagesse et de reconnaissance qu’un être humain est complet et qu’il ne manque de rien. L’holoénergétique ne sera qu’un instrument de reconnaissance!

Citations tirées de: Albert Low, Créer la conscience (Paris, Les éditions du Relié, 2000) et Eckhart Tolle, The Power of the Now (Vancouver, Namaste Publishing Inc., 1997 (disponible en français chez Ariane Éditions Inc.)

Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à consulter sa fiche sur Alchymed.

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