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Reprendre sa santé en main: question de fluidité

Notre conditionnement émotionnel peut avoir des conséquences désastreuses sur notre vie…

quotidienne, étant coupés de nos ressentis, de nos sensations, nous sommes devenus incapables de prendre soin de nos besoins de manière autonome.Nous sommes, en réalité, dressés pour nous soumettre au pouvoir de l’autre, des autres. Une autre conséquence souhaite concerne l’impact de notre éducation sclérosante et rigide sur notre santé physique.

Dans le langage de la guérison, je faisais référence aux travaux du docteur Hamer, un des plus grands cancérologues du XXe siècle. Ce chercheur infatigable démontra, au début des années 1980, sur base de 10.000 dossiers de patients cancéreux que toutes les maladies (y compris les cancers, les scléroses en plaques, les maladies auto-immunes, le SIDA) étaient déclenchées par un choc brutal, d’une intensité dramatique, qui nous prend à contre-pied et vécu dans l’isolement. Autrement dit, d’après les observations de ce médecin allemand, 100 % des patients atteints de ces maladies graves répondaient positivement à la question : « Avez-vous vécu un événement dramatique, qui vous a choqué(e) et par rapport auquel vous n’avez pas été capable d’exprimer ce qui se passait en vous ? » Ses observations ont même été plus loin, puisqu’il s’est rendu compte qu’un même type de ressenti touchait toujours, sans exception, le même organe et le même relais cérébral. C’était la première fois, dans l’histoire de la médecine, qu’on établissait scientifiquement (c’est-à-dire par des liens reproductibles et indépendants de l’observateur) le lien entre un stress mal géré et l’apparition d’une maladie…

Le docteur Hamer a également vérifié que lorsque l’individu est capable de résoudre la situation qui a provoqué sa maladie ou de gérer le stress engendré par le choc, la maladie régressait totalement, sans aucune intervention extérieure. Cela lui a valu, bien entendu de nombreux ennuis avec le pouvoir médical officiel et les industries pharmaceutiques qui ne voyaient pas d’un très bon œil qu’un cancérologue, chef de service d’oncologie dans un grand hôpital universitaire, aide ses patients à se guérir en travaillant sur leur stress ! Malheureusement pour ses détracteurs, d’après les statistiques récentes établies par le tribunal lui-même lors d’un de ses innombrables procès (pour non-assistance à personne en danger !), 92 % de ses patients ont survécu à plus de cinq ans, alors que la moyenne européenne est de 30 % de survie à cinq ans !

Personnellement, depuis que je connais les travaux du docteur Hamer, en 1990, j’ai interrogé des dizaines de personnes atteintes de diverses maladies. Jamais, je n’ai réussi à mettre cette théorie révolutionnaire en défaut. Le point sur lequel je veux insister, dans le cadre de cette rubrique « sortir des dépendances », c’est l’importance de la gestion des émotions dans les processus de santé ou de maladie. En effet, pourquoi toutes ces personnes ont-elles déclenché une maladie ? Tout simplement, parce que face à un événement brutal, inattendu, intense, elles se sont bloquées, rigidifiées, mises en résistance. Au lieu de réagir comme il serait nécessaire de le faire, souvent nous ravalons notre colère, nous serrons les dents, nous ne manifestons aucune larme, nous luttons contre la peur. Du coup, nous installons en nous un déséquilibre permanent dans notre organisme. Un peu comme si nous empêchions la vapeur de s’échapper d’une cocotte-minute. Ou comme si nous voulions continuer à rouler en voiture, tout en ayant serré le frein à main. Et notre organisme est alors obligé de trouver une solution de compensation pour que les mécanismes homéostatiques puissent se poursuivre, malgré tout.

Ainsi, on pourrait dire que la maladie est un déséquilibre organique, mis en place par le corps, pour compenser un autre déséquilibre, mis en place, lui, par notre comportement de résistance, de lutte, de blocage. Pour prendre une autre image, si je charge le porte-bagages de mon vélo uniquement du côté droit, moi, le cycliste, je vais devoir me pencher du côté gauche pour ne pas tomber en roulant. Un spectateur peu observateur pourrait déclarer que le cycliste est malade de se pencher tout le temps vers la gauche, ne comprenant pas que c’est la meilleure solution qu’il ait trouvée tant que le déséquilibre initial n’a pas été éliminé.

En quoi consiste donc, le processus de guérison ? Si vous avez compris la logique qui précède, il ne consiste pas à forcer le cycliste à se redresser, car cela entraînerait la chute du vélo. Il ne s’agit donc pas de vouloir supprimer le symptôme qui n’est qu’une réaction de compensation. Guérir consiste plutôt à retirer la charge qui déséquilibre le porte-bagages. Et naturellement, le cycliste reprendra sa position droite, centrée. Le rôle du thérapeute n’est donc plus de soigner les symptômes, mais d’aider l’individu à lever les blocages qui empêchent l’équilibre du corps de se maintenir ! Dans cette perspective, ce n’est plus le thérapeute ou le médicament qui guérit le malade, c’est le corps du malade qui se guérit lui-même.

Dès qu’on permet à la soupape de fonctionner à nouveau convenablement, la cocotte-minute n’a plus besoin de se déformer pour s’adapter à la surpression interne. Dès que le frein à main est desserré, le moteur du véhicule retrouve ses performances initiales. Je l’ai observé des dizaines de fois, au cours des séminaires « les sentiers de la guérison » que j’anime un peu partout. Mon rôle, en tant qu’animateur, consiste simplement à réapprendre aux gens à remettre de la fluidité dans leur existence et dans leur corps. Au programme, il y a de nombreux exercices impliquant le corps, afin de leur réapprendre à écouter et à ressentir les sensations physiques ou émotionnelles. Deux fois par jour, je propose une séquence de vingt à trente minutes au cours de laquelle j’invite les participants à danser d’une manière un peu particulière. L’objectif est de laisser le corps se mouvoir, sans faire intervenir le mental ou la réflexion. Je leur apprends également à ne plus résister aux émotions et aux sensations désagréables, mais à les accueillir avec ouverture, sans jugement.

Quelle ne fut pas ma surprise, dernièrement, lorsque deux femmes atteintes de sclérose en plaques, commencèrent à retrouver leur mobilité le matin du troisième jour de séminaire. Un mois plus tard, l’une d’elle, Sylviane, me confirma que son thérapeute avait constaté une nette amélioration durable de tous ses indicateurs physiques caractéristiques de la SEP, diagnostiquée officiellement neuf ans plus tôt. Pourtant, la sclérose en plaques est jugée incurable aux yeux de la médecine scientifique. Or, en un mois, cette femme a lâché sa canne, a retrouvé l’usage normal de ses intestins et de sa vessie, est capable à nouveau de danser, de sauter plusieurs marches d’escalier, etc. Elle qui était condamnée à une perspective de chaise roulante à vie, alors qu’elle avait à peine quarante ans. Qu’ai-je fait, moi ? Rien, si ce n’est de l’inviter à se donner la permission de sortir des jugements, des principes moraux, de sa rigidité psychologique, de son conditionnement mental, émotionnel. Qu’a-t-elle fait, elle ? Rien en relation directe avec sa maladie. Simplement, elle s’est donné la permission d’entrer dans la fluidité, dans le courant de la vie, sans résister. Elle a pris soin de ses besoins, au risque de rompre certaines relations importantes pour elle, au risque de déplaire, au risque de sortir du politiquement correct, du socialement correct, du moralement correct…

Ce témoignage de vie, et bien d’autres, nous invite donc à un choix. Prendre le risque d’être infidèle à nos conditionnements et à nouveau vivre en plénitude. Ou rester dans le confort des carcans qui nous ont été imposés, et prendre le risque de devenir des morts vivants. À chacun de considérer les enjeux et les priorités pour lui-même…

Jean-Jacques Crèvecœur

Auteur entre autres, de (en collaboration avec Ananou Thiran) :

Le langage de la guérison (2000),

Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent ! (automne 2004)

aux Éditions Jouvence

Conférences 19h30

 
Prenez soin de vous.
N’attendez pas que les autres le fassent
Mercredi 1 septembre 2004
 

Montréal, Centre St-Pierre, 1212 Panet Billets 15$ en vente à la porte

Atelier

Tracer les sentiers de la guérison

Accessible à tous.

du 3 au 6 septembre,2004 de 9h à 18h30   

4 jours: 400.00$ + tx

Hôtel Radisson, 2900 boul. le Carrefour, Laval (autoroute 15 sortie 10)

Sonia Pasqualetto

514-297-7049

www.unissonbienetre.alchymed.com

[email protected]

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