LA COMMUNICATION NON VIOLENTE
En effet, combien de fois nous disons-nous : « J’aurais dû dire cela; ou encore : s’il me l’avait demandé comme cela… »
La communication peut être si agréable mais aussi si douloureuse.
L’auteur Marshall Rosenberg se questionne depuis tout petit sur la nature humaine : « Comment se fait-il que des gens maintiennent leur esprit de bienveillance même en vivant les pires atrocités et que d’autres veuillent faire violence aux êtres de race ou de religion différentes de la leur ? »
Il observe ses proches remplis de bienveillance, il étudie les modèles spirituels et les messages des religions majeures, il rencontre des professeurs radicaux lors de sa formation en psychothérapie à l’université. Il comprend que, bien qu’il vienne de passer neuf ans à apprendre à diagnostiquer ses clients, cette façon de faire entretient la violence dans les relations humaines. A la suite des recherches de Carle Rogers, auxquelles il a participé, il saisit les éléments clés de la relation d’aide et élabore ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de communication non violente (CNV), une approche posant comme prémisse que tous les êtres humains sont bienveillants et qu’ils aiment voir le bien-être des uns et des autres.
Le but de la CNV sera donc de créer une qualité d’échange avec les autres à partir de laquelle notre nature réelle, emprunte de bienveillance, peut se manifester.
Choisir la CNV c’est prendre contact avec le pouvoir que nous avons tous d’enrichir la vie.
Cela peut se faire en se posant deux questions :
« Qu’est ce qui est vivant en nous en ce moment? » et
« Comment pouvons-nous rendre la vie meilleure? »
Pour contribuer à notre bien-être et à celui de notre entourage à partir d’un état de bienveillance, il faut en effet prendre conscience de ce qui sert la vie et de ce qui la dessert et se demander comment nous pourrions mieux la favoriser. Nous devons ainsi chercher à remplacer les jugements qui nous maintiennent dans la dualité concernant le bien et le mal par ce genre d’évaluation. Pour exprimer ce qui est vivant en soi il est proposé les cinq étapes suivantes :
– L’observation claire de la situation
– L’expression de notre sentiment
– L’exposition de notre besoin
– La formulation d’une demande
– L’exercice de l’empathie.
Chaque échange dans cette conscience apportera une guérison, une détente de systèmes de défense, une vague de bienveillance et une compréhension inespérée habituellement. En approfondissant la méthode et en en contactant la spiritualité sous-jacente nous apprendrons à dépasser le compromis qui laisse insatisfait, nous entendrons le « Oui » derrière le « Non », nous manifesterons à l’autre une reconnaissance honnête au lieu de lui faire des compliments toxiques, nous ferons le deuil des besoins insatisfaits au lieu de nous excuser et nous irons s’il le faut jusqu’au bout de la colère. Nous pourrons voir alors que les répercussions de cette nouvelle orientation de notre manière d’être sont quasiment illimitées.
(D’après Valérie Lanctôt-Bédard)
GINA CENSIOSE, conférencière et formatrice en communication donnera un atelier de deux jours pour nous apprendre les bases de
LA COMMUNICATION NON-VIOLENTE
C’est à dire être à l’affût de nos sentiments et de nos besoins et d’oser les dire à l’autre sans craindre d’être vulnérable.
Chaque échange, avec cette nouvelle conscience, nous apportera guérison, détente de nos systèmes de défense, bienveillance et compréhension et tout cela va peu à peu changer notre vie.
Le stage sera donné les 16 et 17 Avril prochain à Rougemont.
Prix : 295 $ pour les deux jours, incluant le logement en chambre de deux , trois ou quatre, les repas et le cours lui-même.
Inscriptions et renseignements : Philippe Massabot 514 271 8058 ou [email protected]
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