Ne plus porter le poids de la souffrance
(CIMA à Sherbrooke), nous sommes revenus éberlués par le nombre grandissant d’intervenants qui cherchent eux aussi un moyen de prendre soin d’eux et cherchent comment ne plus porter la souffrance de leurs clients.
Nous avions constaté ce phénomène avec les intervenants qui travaillent sur la première ligne dans le domaine de la prévention du suicide mais nous ne pensions pas que c’était autant généralisé, si omniprésent dans le réseau de la relation d’aide et de l’intervention.
C’est évident que le temps est venu de remettre en question la responsabilité qu’a l’intervenant de porter la souffrance de ses clients afin de les aider à mieux grandir et à mieux cheminer.
Lors de notre séjour en France, les intervenants oeuvrant avec un public en difficultés, parlaient de permettre aux clients, aux apprenants de devenir acteurs de leur démarche.
C’est devenu une priorité absolue d’inverser la tendance de porteur et de choisir maintenant, de remettre la part de responsabilité de la souffrance à la personne qui souffre ! Non seulement a-t-elle la force et la capacité de vouloir guérir sa souffrance mais elle a aussi, les ressources intérieures pour le faire si, le rôle de l’intervenant est, non seulement de l’inviter à le faire mais aussi de refuser de le faire pour elle sans culpabilité…
Il ne s’agit pas de laisser la personne complètement seule avec elle-même mais davantage de lui insuffler le désir de l’auto responsabilisation dans cette demande qu’elle fait de guérir.
Comme disait Carole une massothérapeute rencontrée au congrès : Je leur suggère de s’acheter des balles pour faire certains exercices par eux-mêmes afin que le massage devienne une habitude.
L’intervenant qui s’associe à cette vision de prendre soin de lui d’abord, pour mieux écouter et recevoir l’autre, ce serait inévitable de transmettre le même message à son client : lui montrer comment prendre soin de lui, lui-même et non plus attendre la guérison de l’extérieur. Le nouveau message à transmettre aux clients, c’est de leur montrer comment s’impliquer chaque jour dans leur démarche de guérison, de transformation en leur remettant des moyens concrets pour le faire. Fini le temps ou le client doit se fier sur l’intervenant pour être bien, il doit maintenant faire partie du processus. Cela implique, qu’il a lui aussi, des moyens pour s’impliquer. Le SATI, dans ses recherches, a créé des outils de changement, d’appropriation qui conviennent autant à l’intervenant qu’au client.
L’Intervenant est un support pas un porteur !
Le changement passe par le changement de vision et les outils de SATI sont des supports pour ce changement de vision.
Créé sur le terrain avec des clients et des intervenants dans divers domaines, allant de la famille au couple, aux équipes de travail, Le Triplium: trousse d’intervention Sati (nouvellement éditée) répond à ce besoin de ne plus porter la souffrance des autres mais d’offrir des outils pour que chacun s’approprie ce qui est vraiment à lui ou à elle.
Le temps est venu de ne plus porter mais de montrer comment gérer et transformer ses émotions, sa souffrance.
La trousse de l’Inspecteur SATI : un moyen privilégié pour commencer cette étape d’interdépendance et d’appropriation dans l’intervention.
Si cette vision vous inspire et si vous désirez plus de détails nous rejoindre aux Éditions Sati.
Tél 450-755-4801 www.sati.qc.ca
Hélène Lavoie SATI et Marc Denault