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Qu’est-ce que la Liberté ?

La liberté est un état de conscience. À notre époque, la liberté est incomprise. Nous vivons dans une société où la place de la liberté diminue de plus en plus.

Pire, on nous « vend » fréquemment l’esclavage à la place de la liberté. Par exemple, les publicités pour le réseau informatique Internet mettent souvent la liberté en avant sous prétexte qu’avec Internet, on a accès à toutes les informations possibles. Cependant, l’utilisateur passe un temps infini devant son ordinateur, dont il devient rapidement esclave, car ce système est fait de telle sorte qu’on en finisse jamais de chercher et rechercher une meilleure information. Résultat: la liberté promise se transforme en esclavage. Il y a là une inversion des valeurs si communes à notre époque: l’esclavage, c’est la liberté ! Il y aurait beaucoup d’exemples de ce type à donner. De plus en plus, on fait croire aux gens qu’en obtenant telle ou telle chose ils auront la vie plus facile et gagneront en liberté. Rien n’est plus faux. Généralement, la chose obtenue en plus nous fera perdre notre temps et nous « accrochera » à elle. On voit surtout ce principe se développer dans la technologie moderne. Admirons au passage la création du téléphone cellulaire ou portable que tout le monde promène (il remplace le chien-chien de jadis !). Là aussi, sous prétexte d’une plus grande liberté de communication (ils sont d’ailleurs sur écoute téléphonique !), les gens deviennent esclaves de cet appareil émetteur de micro-ondes nocives.

Saviez-vous que téléphoner avec un portable équivaut à se passer le cerveau au four à micro-ondes (comme le démontrent de récentes recherches) ? Que penser de tous ces gens qui se font « cuire la cervelle » sous prétexte de pseudo-liberté: le suicide à feu doux ! Aujourd’hui, plus personne ne sait ce qu’est la liberté. La liberté est un état de conscience. C’est l’état de conscience de la Vérité. La liberté est un état d’être qui se conquiert, c’est le résultat d’une victoire sur soi. La liberté ne peut, en aucun cas, être donnée par autrui. Généralement, lorsqu’on essaie de nous faire croire qu’on va nous donner plus de liberté, il faut entendre qu’on va nous rendre un peu plus esclave. La liberté collective, c’est l’esclavage, car il ne peut exister qu’une liberté individuelle acquise grâce aux efforts de l’individu. La liberté, c’est comme le bonheur; elle ne peut être qu’individuelle. Je sais que c’est dur à entendre car on nous a appris le contraire. Demandons-nous pourquoi et à qui cela profite-t-il ? À partir du moment où on nous propose de nous offrir la liberté sans efforts, posons-nous des questions, car c’est un piège que l’on nous tend. Il est impossible d’offrir la liberté à tout le monde à la fois. La liberté ne peut naître d’un nivellement par la masse. La liberté n’a rien à voir avec la démocratie. La liberté est une qualité de l’être intérieur, du « JE ». Ce « JE » est un être spirituel individuel qui évolue afin de découvrir quelle tâche il peut accomplir sur cette terre au profit de l’humanité et en collaboration avec le monde spirituel. Sa liberté consiste dans le choix qu’il a entre le bien et le mal. Il peut choisir de faire le mal, ou se tourner vers son Père dans les Cieux et décider, en toute liberté, de faire le bien par amour. C’est là la liberté de tout être humain, incluant donc l’existence du mal.

De ce fait, il est nécessaire de connaître le bien et le mal en soi pour faire un vrai choix. La liberté ne peut naître que du choix conscient issu du dépassement de soi. La liberté repose sur la qualité et non sur la quantité, d’où son aspect non démocratique. La liberté se fonde sur l’inégalité. Les hommes naissent tous égaux du point de vue de l’esprit mais pas de celui de la liberté intérieure. Aujourd’hui, nous vivons un conflit tragique entre l’individu et la société: l’individu aspire à la liberté intérieure et créatrice, même s’il en est inconscient, alors que la société propose la satisfaction des désirs égoïstes reposant sur un nivellement de la masse et sur l’extinction de l’individualité.

En réalité, c’est la qualité spirituelle de l’individu qui s’oppose à la médiocrité d’un « bonheur pour tous » offert par la société de consommation. Une société qui refuse la liberté à l’individu n’est pas viable. Elle se condamne elle-même.

Il y a trois domaines essentiels où la liberté doit être respectée de manière absolue afin de ne pas perturber l’intégrité de l’individu: la vie culturelle, l’éducation et l’évolution spirituelle. Le non respect de la liberté dans ces trois domaines s’appelle le totalitarisme, même si on prétexte l’aide sociale.
Nous sommes conditionnés de façon à croire que l’aide de l’État est indispensable pour réaliser nos projets. La prise en charge étatique supprime la liberté et affaiblit l’individu, le rendant irresponsable, lâche et incapable de créer quoique ce soit par lui-même si « l’état-papa » ne le soutient pas. Les gens acceptent ainsi la manipulation et l’esclavage car c’est plus facile; ils n’ont pas d’efforts à fournir. Cela s’appelle: vendre son individualité au plus offrant. Aujourd’hui, lorsqu’on propose à l’être humain de faire des efforts, il a l’impression qu’on l’insulte. Rien d’étonnant à ce qu’il devienne esclave. Rappelez-vous que la liberté ne s’obtient que grâce aux efforts individuels. Alors, refusons la paresse et agissons librement.

Dostoïevski, le grand auteur russe, fait dire à son Grand Inquisiteur: «…ils déposeront leur liberté à nos pieds et diront: faites de nous vos esclaves, mais nourrissez-nous.» Et, plus loin, un personnage parlant du Grand Inquisiteur révèle: » Il revendique comme un mérite pour lui et son Église d’avoir vaincu la liberté dans le dessein de rendre les hommes heureux. On trouve chez Aldous Huxley, dans son ouvrage « Retour au meilleur des mondes » (écrit en 1958), un écho semblable: « Sous la férule d’un dictateur scientifique, l’éducation produira vraiment les effets voulus et il en résultera que la plupart des hommes et des femmes en arriveront à aimer leur servitude sans jamais songer à la révolution.» Aujourd’hui où les individus pratiquant une évolution spirituelle sont pourchassés et traités de la même manière que les sectes, où des chanteurs sont condamnés à une peine de prison ferme parce qu’ils ont insulté la police, il est temps de se demander si la liberté signifie encore quelque chose pour l’homme moderne.

Mais s’il se comporte en esclave, il faut s’attendre à ce qu’on lui enlève toute forme de liberté. La vie culturelle devrait être totalement libre et respectée car la créativité de chaque être est sacrée ; c’est là, en effet, qu’il peut se révéler en tant qu’être spirituel et offrir au monde un peu de lui-même. L’évolution spirituelle est une affaire intime, un sanctuaire privé, qui ne regarde aucune institution ni aucun organisme collectif. Chacun doit pouvoir être libre d’assumer son évolution spirituelle comme il le souhaite. L’éducation devrait être également libre de toute influence étatique ou religieuse. Rudolf Steiner, l’Initié christique, avait créé une telle école libre en 1919 et il insistait sur le fait que son école devait rester entièrement libre vis-à-vis de l’État afin de ne pas dépendre de lui, même sous prétexte de subventions.

Mais, aujourd’hui, même les écoles privées n’ont pas le courage de fonctionner de manière totalement libre, en dehors du giron de l’État, car cela demande des efforts pour trouver de l’argent en se passant de subventions. Comme toujours, la liberté réclame beaucoup d’efforts et le dépassement de soi. Malgré tout, il est possible au courageux, c’est-à-dire à celui qui utilise la force de son coeur, de cultiver la liberté dans sa pensée. Car c’est bien au niveau de sa pensée que l’individu peut devenir libre. Grâce à une pensée vivante ou éthérique (par opposition à la pensée cérébrale ou physique et morte), l’individu peut s’efforcer d’acquérir un nouveau regard sur le monde et trouver au fond de son coeur la force créatrice nécessaire pour oeuvrer dans le but de la dignité humaine. Il me paraît nécessaire, aujourd’hui, dans une société qui fonctionne entièrement sur le mensonge, de s’intéresser à la vérité afin de cultiver une pensée vraie et une attitude juste à l’égard d’autrui.

C’est grâce à l’amour de la vérité que nous accéderons à la liberté. Lorsqu’on arrive à un certain stade d’évolution spirituelle, le mensonge fait mal, l’injustice fait de la peine, on est alors mûr pour préférer la qualité à la quantité et on comprend pleinement la parole du Christ: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre. »
On la comprend parce qu’on en fait son mode de vie.

À noter : Pour connaître les activités de Pierre Lassalle dans votre région consulter le site Terra Lucida : http://www.terralucida.net/activites.htm

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