La redevance

J’ai le souvenir d’une période de ma vie, alors que j’étais jeune femme. À cette époque, je ne me connaissais qu’à travers ce que je croyais être, la personne que j’étais : une bonne travaillante qui aimait prendre soin de son foyer, popotter et sauver !

J’ai traversé dans ces années la rencontre de l’hôtesse parfaite. Recevoir de la visite me permettait d’exercer cet art et l’étiquette. Je reconnais que j’avais beaucoup de talent en ceci, ayant été initiée très jeune par une femme parfaite en ces domaines. J’avais même su raffiner son enseignement et je m’y plaisais énormément.

Toutefois, comme j’ai toujours travaillé à plein temps, il devenait exigeant et difficile d’assumer les conséquences des invitations lancées, dans la spontanéité. Je ne prenais pas le temps d’évaluer ma disponibilité et je chargeais ainsi mes périodes de loisirs ou de repos de tâches nombreuses.

J’en vins à me questionner sur ce besoin. Je me suis aperçue que pour une fois ou l’on m’invitait, j’invitais ces mêmes personnes deux, trois, voire même quatre fois. Je faisais ça naturellement.

Devant ce constat, je restai bouche bée. Je revis dans ma tête et mon cœur, le film de ce bout de ma vie.

Incroyable !

L’évidence me sauta aux yeux. J’invitais autant parce que je me sentais en dette. Je me créais une obligation inconsciente. Je m’en faisais un devoir presque et de plus si je ne passais pas à l’action ou si je retardais à m’acquitter de mon tribut, je me culpabilisais.

Mon ego était choyé en ces expériences. Ayant peur d’être jugée et/ou de ne pas être à la hauteur, je choisissais d’offrir à mes invités un menu long à préparer – c’était plus valorisant – ou de très haute qualité, accompagné d’excellents vins, fort appréciés.

Combien de fois je me suis couchée aux petites heures du matin pour fignoler un party, n’ayant pas le portefeuille pour commander.

J’aimais faire le bonheur des autres. Du moins je croyais leur procurer. Je sais maintenant que le bonheur vient de l’intérieur et se cultive par chaque personne. Il n’a pas la même couleur, la même saveur d’un individu à l’autre. Il est éphémère, sous forme de matière. Vouloir l’offrir à quelqu’un, demande beaucoup d’investissement. Cela risque de passer inaperçu aux yeux de celui qui ne possède parfois pas la capacité d’en reconnaître pleinement l’amour, par le geste intentionné de lui donner.

Je me sentais facilement en dette pour une foule de choses :
– Un compliment devant lequel j’étais embarrassée et que je cherchais maladroitement à retourner
– Une invitation
– Un cadeau, une belle pensée écrite ou dite …

Ce sentiment d’être en dette, de devoir remettre en plus grande qualité et/ou quantité, créait une charge parfois comparable à une corvée à remplir, à régler.

J’ignorais que ces subtiles obligations me privaient d’inviter dans ma vie l’abondance.

En effet, parce que je ne me respectais pas, je dépassais mes limites, je m’affaiblissais. Ma vision erronée me demandait l’utilisation de plus d’énergie pour payer mon dû.

L’argent est une forme de l’énergie et elle a à circuler librement Ne point l’emmagasiner par insécurité, ni l’utiliser sans sagesse

Chaque être possède la fluidité énergétique de l’argent. Pour vous donner une image, disons qu’un pourcentage de nous, crée et nourrit l’abondance d’argent.

Lorsque nous ne prenons pas conscience des mécanismes vivants en soi, tels des parasites : formes pensées, conditionnements, croyances limitatives …, nous risquons de consacrer plus d’énergie pour maintenir ceux-ci dans le pouvoir de nous contrôler. Ainsi il reste moins de place, énergétiquement parlant, pour entretenir une relation saine et constructive avec l’argent. Pas étonnant qu’une partie de mon budget était utilisé pour libérer mon sentiment de redevance !

Devant ceci, comment est-il possible d’améliorer sa santé financière ?

J’ai travaillé pour mon mieux-être ultérieurement à cette étape de ma vie. J’ai changé ma perception des situations. J’ai refait des choix, après avoir perdu ma santé physique, morale et financière. Je me suis permise de me dire non à moi-même lorsque je le jugeais nécessaire et de dire non aux autres. J’ai trouvé le chemin de la simplicité. Le sens de l’expression à la bonne franquette, comme nous disons chez nous, a repris sa juste place au plus grand plaisir de ma liberté et de ceux qui me visitent, pour ce que je suis.

Vivre la redevance, c’est contribuer à nuire à son abondance. Si vous souffrez de cette symptomatologie, dépêchez-vous de l’identifier. Elle est comme un insecte envahissant qui s’installe silencieusement dans votre jardin et dévore vos jeunes plans. Placez une affiche interdit aux insectes est insuffisant. Vous avez à observer et à les enlever, pour protéger votre moisson croissante.

Rappelez-vous que de la semence à la récolte, il y a entre autres, le jardinage, l’observation, le nettoyage …

Extrait de «L’ARGENT ET L’ABONDANCE PAR DROIT DIVIN»
Auteure Dolores Lamarre. Tous droits réservés Editions Le Dauphin Blanc.

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed

Gaïa-Mitié 2006

Le dimanche le 27 août 2006 est la date du prochain rendez-vous doux. Pour une neuvième année Dolores organise avec joie cette fête d’Unité. La Gaïa-Mitié est une journée-rencontre sur le Mont-St-Hilaire. L’objectif principal est de nourrir la Terre de lumière, de paix.

Lieu: Mont-St-Hilaire
Les frais : de 20$, à remettre à votre arrivée le matin, pour couvrir l’admission au site et votre contribution.

Pour plus d’infos … et/ou pour confirmer votre présence, laissez un message, au plus tard le 20 août au :Tél: (450) 714-1275 ou par télécopieur (450) 714-1276
Courriel si téléphone non disponible: [email protected]
www.doloreslamarre.alchymed.com

Bienvenue à la 9ième édition de la GAÏA-MITIÉ