Le stress professionnel
Les enjeux liés aux déviances de civisme étant très grands dans une société basée sur le «politically correct», le stress se vit mais ne doit pas se montrer.
Il nous arrive régulièrement au travail de prendre de bonnes respirations, afin d’apaiser nos humeurs. Sans oublier que l’on tourne souvent notre langue, certains jours plus de sept fois, avant de parler. Nous voulons ainsi éviter des conséquences qui pourraient devenir tragiques pour notre carrière. Rarement nous dirons à notre patron ou à nos clients ce que l’on pense vraiment d’eux ! Il n’y a plus de place pour des échanges émotifs virulents, les manques de contrôle de soi sont réprimandés et les problèmes d’ordre personnel ne doivent en aucun cas affecter notre rendement.
Toutes ces restrictions émotives ont un impact sur nos états internes. Elles causent une accumulation journalière de fortes doses de stress. Parce que nous sommes dans l’impossibilité d’exprimer au travail nos émotions chargées d’intensité, celles-ci se voient obligatoirement refoulées et ressortent à d’autres moments où notre vigilance est moins grande. Il arrive alors que nous devenions moins patient et moins tolérant dans des contextes tels qu’en famille ou en vacances. D’ailleurs, la rage des airs dont on entend de plus en plus parler, cette agressivité et manque de patience qu’ont les voyageurs vis-à-vis du personnel aérien, est une conséquence directe de cette pression vécue quotidiennement.
Alors comment rester vivant et en santé psychologiquement malgré cette augmentation vertigineuse des assauts à notre qualité de vie ? Certains diront qu’il faut apprendre à moins s’en faire, arrêter de tout prendre sur le plan personnel. Lâcher prise, dire oui à ce que la vie nous offre, peu importe que cela nous paraisse négatif ou positif. D’autres parleront de prendre le temps de vivre, il existe autre chose que le travail. Apprécier ce que l’on a et arrêter de courir après l’impossible. Le bonheur n’est pas un acquis, il se mérite… Autant de commentaires qui sont basés sur l’expérience de l’anti-stress.
Le stress négatif peut-être allégé en prenant les choses du bon côté. Notre attitude mentale fait toute une différence dans notre gestion émotive. Une amélioration de notre perception, de notre communication et de nos échanges sont autant de facteurs clés dans la mise en place d’un système de vie axé sur le bonheur de vivre. Il existe également d’autres moyens pour réduire notre stress tels que le yoga, la relaxation, le bio-feedback, la méditation, les sports, en passant par le jardinage, les spectacles d’humour, la musique et le cinéma. Il y a plein d’outils disponibles, il ne tient qu’à vous de choisir celui qui vous convient le mieux.
Par Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
© IDCOM International inc.
Paru dans L’information d’Affaires Rive-Sud – Août 2001
Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.