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LA FLUORATION : AUTOPSIE D’UNE ERREUR SCIENTIFIQUE

Partout en Amérique, des ministères de santé publique font des pressions pour que les citoyens acceptent de fluorer l’eau du robinet, s’appuyant en cela sur une corrélation établie il y a 60 ans entre la présence de fluor naturel dans l’eau et un faible taux de carie dentaire (1931).

Les données actuelles tendent à démontrer que, non seulement la fluoration a des effets secondaires nocifs à long terme, mais n’a pas eu les effets escomptés contre la carie dentaire.  On a d’abord constaté l’apparition de cas de fluorose, puis déterminé que la fluorose était un indice d’intoxication (donc que l’apport total était trop élevé).  Dans les régions où l’eau est fluorée depuis plus de 30 ou 40 ans, la fluorose est maintenant endémique (69 % des enfants à Toronto), mais ce qui est plus grave, on note également une augmentation anormale de certains cancers.  Il y aurait même un lien documenté avec un faible QI (à cause du plomb contenu dans les fluorures utilisés pour fluorer l’eau) et d’autres problèmes neurologiques, sans compter les effets non négligeables sur l’environnement et la chaîne alimentaire, effets démontrés depuis fort longtemps (Rapport du comité consultatif du Menviq sur les fluorures et la fluoration, 1979).

Comment en est-on arrivé là ?  La carie dentaire constituait l’une des affections les plus répandues dans la population. Comme le facteur premier de la carie dentaire est la condition socio-économique, la plupart des intervenants en santé ont vu dans le fluor une manière efficace d’aider les enfants, tout particulièrement ceux des régions défavorisées. Malheureusement, le désir d’aider les enfants s’est transformé en croyance d’autant plus difficile à remettre en question qu’elle a donné naissance à toute une industrie de produits fluorés et a permis le recyclage de déchets industriels dans les eaux des municipalités. 

Tout le problème résidait et réside toujours dans la détermination du dosage optimal, sachant que l’apport total individuel dépend largement des habitudes de vie individuelles et des produits d’hygiène utilisés.  Devant la montée de la fluorose, trois revues substantielles de la littérature scientifique des années 1940 à 1990 ont été entreprises (U. de Toronto, 1999, U. de York en Angleterre, 2000; US Science Subcommittee on Fluoridation du National Academy of Science, résultats annoncés en 2006).  Les deux premières études concordent : les données antérieures sur les dosages proviennent de recherches présentant des faiblesses méthodologiques graves.  Ces résultats ont donné le coup d’envoi à de nombreuses recherches épidémiologiques fondées non pas sur le fluor, mais sur les fluorures de silicate et de sodium effectivement utilisés pour fluorer l’eau et les dentifrices.  De 2000 à 2005, de nombreux nouveaux résultats sont publiés à un rythme croissant si bien que, même les organismes nationaux et internationaux qui ont supporté la fluoruration depuis des décennies, reculent prudemment quand au taux de réduction de la carie, à la prescription de suppléments, aux dosages, au monitoring de la fluorose, aux groupes d’âge à qui l’offrir, etc., en attendant la preuve définitive de la nocivité des fluorures ou de leur inefficacité contre la carie dentaire (Vancouver a moins de carie dentaire que Toronto, pourtant fluorée depuis 1963).
 
Les auteurs ont réuni les informations les plus récentes reliées aux conséquences de la fluoration aussi bien pour l’environnement que pour la santé.  Ils sont très connus partout en Amérique, car ils sont les spécialistes que les juges écoutent quand des citoyens contestent leurs municipalités sur la base des effets réels de la fluoration de l’eau.  À ce jour, ils ont gagné toutes leurs causes, aux États-Unis comme au Canada.  Les démonstrations scientifiques sont rigoureuses, la recherche, exhaustive, les effets sur la santé expliqués, les conséquences environnementales démontrées.  Le bilan qu’ils font parle de lui-même : inutile ici d’être alarmiste. La rigueur de l’exposé et son exhaustivité suffisent.

Pierre-Jean Morin, Ph. D.
Pierre J. Morin a gradué en biochimie à l’Université Concordia.  Il a ensuite obtenu une maîtrise et un doctorat en médecine expérimentale de l’Université Laval.  Plus tard, il a suivi des cours intensifs à l’École de Santé publique de l’Université Harvard à Boston. Au cours des années, il a été directeur du Centre de recherches médicales de l’Hôpital Laval de Québec et, enfin, directeur général du CLSC Les Blés d’or.  Pendant de nombreuses années, il a été conseiller scientifique auprès du ministère de l’Environnement du Québec et du Cabinet du premier ministre.  Il a aussi été membre du Conseil de normalisation du gouvernement fédéral (CSA) et de l’Organisation internationale de normalisation (ISO).  En 1992, il est délégué par le ministère de l’Environnement du Québec afin de présenter le rapport de ce Ministère devant une cour de justice du Texas.  Il y est reconnu comme témoin expert ; son témoignage, qui dure plusieurs jours, convainc le juge.  Par la suite, il assume le rôle de conseiller scientifique auprès de l’avocat des demandeurs.  Il est auteur ou coauteur de quelque 80 publications dans le domaine de la médecine, dont sept concernant la fluoruration des eaux de consommation.

John Remington Graham, B.A., LL. B.
John Remington Graham est membre du Barreau de l’État du Minnesota.  Il a œuvré comme procureur de la couronne dans cet État et comme avocat de la défense de 1969 à 1973 dans diverses cours d’états et fédérales.  Il a été professeur de droit à l’Université Hamline, au Minnesota, de 1972 à 1980.  Me Graham a participé à titre d’avocat à plusieurs procès majeurs relatifs à la science et à la médecine légale, particulièrement ceux concernant la fluoruration artificielle de l’eau de consommation tenus au Minnesota, dans l’État de Washington, en Pennsylvanie, en Illinois et au Texas.  Il est coauteur de plusieurs articles marquants sur l’épidémiologie du cancer, publiés aux États-Unis, en Angleterre et au Canada.  Ses grandes connaissances sur la fluoruration de l’eau de consommation lui ont valu de participer à la rédaction de plusieurs travaux scientifiques sur ce sujet.  Il est un spécialiste en loi et histoire constitutionnelle américaines, anglaises et canadiennes.

Gilles Parent, n.d.
Gilles Parent a fait ses études classiques au Collège de Saint-Laurent.  Il a reçu sa formation en naturopathie à l’Institut de naturopathie du Québec, formation durant laquelle il s’intéresse à l’aspect scientifique de la fluoruration. Il est en pratique privée depuis 1973 à Montréal (Saint-Laurent).  Gilles Parent est membre de l’Association canadienne de naturopathie (CNA) et de l’Association des diplômés en naturopathie du Québec (ADNQ), dont il a été le vice-président de 1996 à 2002.  Il a été professeur à l’École d’enseignement supérieur de naturopathie du Québec de 1988 à 2002. En 1975, il a publié L’inconséquence de la fluoration, aux Grandes Éditions du Québec et en 1987, Vaincre l’arthrite, chez Libre Expression. Il s’est impliqué dans le débat sur la fluoruration lors de l’adoption de la Loi 88 en y soulevant les aspects toxicologiques et environnementaux.  Il prend alors charge de la direction scientifique du Front commun contre la fluoration et y publie la revue « Fluoration en question ». 

Éditions Berger
Eastman (Québec) 
(450) 297-1344
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