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La victime et son corps physique

Depuis notre naissance nous avons tous vécu des problèmes de santé, dans une échelle variable pour chacun. De la poussée dentaire aux troubles associés au processus de vieillissement, nous rencontrons diverses douleurs, malaises, inconforts du corps physique.

Accidents, maladies traversent nos quotidiens sans que nous prenions le temps d’y trouver un sens afin d’en tirer une conscience plus large et une meilleure connaissance. Il est intéressant de s’abandonner à découvrir ce que la métaphysique, la psychokinésiologie et d’autres approches similaires nous révèlent de soi.

En effet, ce savoir nous aide à décoder ce que le corps physique a à nous dire. En identifiant des liens présents entre la partie atteinte du corps et les aspects des plans mental, émotionnel, spirituel qui sont nôtres, il est possible d’arriver à identifier nos causes profondes de souffrance et maladie. Choisir ensuite d’agir sur ces causes potentialise alors la guérison, améliore la santé et/ou nous aide à mieux vivre la maladie et même se préparer sereinement à la mort, si telle est l’expérience à rencontrer.

Nombre d’ouvrages traitent de ce sujet. Pour ma part, j’ai été très attirée, il y a déjà plusieurs années, par l’étude de la métaphysique. C’est particulièrement sur moi-même que j’en applique activement la pratique. J’élargis en devenir, mon champ d’exercice de pratique, en incluant cette connaissance dans mon service de consultation individuelle.

Mes années d’expertise dans le domaine de la santé appuient cette vision ancienne mais rafraîchissante, qui éclaire plus rapidement sur les blocages énergétiques causés par des facteurs extrinsèques et intrinsèques et menant aux malaises et maladies.

 Certaines personnes deviennent donc, ou risquent de l’être, victimes du corps physique. C’est une autre façon d’exercer parfois du contrôle sur une personne, un groupe, son entourage… La maladie et l’incapacité limitant l’autonomie peuvent être utilisées pour garder près de soi un être cher ou permettre de recevoir certaines gratifications, ceci consciemment ou non.

Il est facile de perdre force, courage et estime de soi lorsque l’on souffre. La douleur physique provoque des changements de comportements, d’habitude et peut nourrir une certaine intolérance.

En général, nous n’apprécions pas le changement et encore moins lorsqu’il transforme notre façon de faire, de vivre. Il s’ensuit des réactions de frustrations, des états de solitude, de tristesse, d’insécurité, des peurs et dépendances, transitoires ou permanentes. Pour certaines personnes il est difficile d’avoir à demander, l’orgueil et l’ego manifestant leurs désaccords.

Comment peut nous atteindre l’état de victime du corps physique ?

Pour illustrer mes propos, permettez-moi d’utiliser une expérience qui fut mienne espérant que cet exemple puisse simplifier votre compréhension.

Il y a quelques mois, alors que je me préparais pour une tournée de conférences au Québec, je me suis fracturée un pied. Suite à un accident banal chez-moi, un bousculement débuta dans la plupart des sphères de ma vie. Comme la réaction de ce livre traitait justement de la victime, j’ai profité de cet événement pour explorer plus en profondeur cet aspect, au niveau du corps physique, dans les circonstances données. Ce qui suit s’en veut une synthèse.

L’accident est survenu en début d’un après-midi. Je travaillais à mon bureau. Je venais de partager à une collaboratrice la grande joie qui m’habitait face aux développements favorables de ma carrière d’écrivaine et de thérapeute. Plusieurs années de travail à semer, pour voir enfin la moisson se lever et la récolte de l’abondance.

Dans cet état de bonheur, presque euphorique, je me suis précipitée pour accueillir une cliente. Celle-ci arrivait plus tôt à son rendez-vous. Sans m’en apercevoir, j’étais dans ma vie à reproduire l’ancien : courir pour répondre à la demande.

Certes, j’étais bien arrivée depuis plusieurs années à transformer ce besoin d’en faire beaucoup et rapidement, mais depuis quelques mois la demande grandissait et mon agenda laissait de moins en moins de place à l’équilibre… N’avais-je point demandé, un jour, de demeurer consciente de mes risques de déséquilibres? Ainsi, cet accident fut un sévère avertissement et son décodage m’aida à rechoisir encore une fois le juste milieu.

Je fus vite éclairée par le langage de mon corps, sitôt que mon pied, ayant glissé dans les marches du palier, se fractura. Une douleur vive m’engourdit le pied. J’eus l’impression qu’elle allait jusqu’à mon âme. J’intervins rapidement et sagement avec l’aide du Reiki et cela même durant la consultation. Lorsque je me suis demandée ce que j’avais à comprendre de cette situation, j’entendis ma petite voix intérieure me souffler: cesse de courir, tu es arrivée.

En arrêtant mon esprit de piailler, j’ai pu commencer à observer comment mes peurs de la réussite et du succès sabotaient ma liberté. J’accueillis ce décodage.

Je suis demeurée calme. Le lendemain, bandage élastique au pied, j’ai continué mon travail. Je me surpris à quelques reprises à jouer à la femme forte. J’ai rencontré aussi celle qui avait peur que sa blessure révèle une fracture sérieuse. Cette dernière éventualité fut confirmée par une radiographie le jour suivant. Mon seuil de tolérance étant assez large, j’avais réussi à écarter la victime physique en moi. Celle des plans émotionnel et mental grandissait cependant.

Une grande peur de ne pouvoir faire la tournée m’envahit. Il y eut la crainte aussi de la douleur physique, de l’inconnu, de décevoir, de perdre, de ne pas être à la hauteur; de ne pouvoir répondre à mes engagements, l’obligation de demander de l’aide, de ralentir… L’insécurité dans ses multiples facettes!

L’orthopédiste choisit de plâtrer mon pied pour au moins quatre semaines. J’aurais droit à un talon de marche, quelle merveille! Je repris donc mes activités en m’adaptant à un nouveau rythme, imposé. La douleur était au rendez-vous m’obligeant à réduire mon temps de travail et nuisant à mon sommeil. L’infirmière en moi observait, intervenait. Ma partie spirituelle alimentait ma confiance en une guérison optimale au plus tôt, mais un doute subsistait, inexplicable, face au mode d’intervention du spécialiste et cela accroissait mon insécurité.

Ma plus grande souffrance était ma limite d’action et la peur de ne pas être à la hauteur des attentes. C’était bien là le reflet de toute ma vie. Revenu subtilement, ce pattern voulait reprendre sa place. Mes guides, par cet accident, m’en avertissaient. J’avais ici à m’observer.

C’est plâtrée que j’ai débuté ma tournée à travers le Québec! Je me sentais victime des circonstances. Après tant de travail, de détachement, une belle aventure s’ouvrait à moi, une chance d’être plus largement connue et d’enseigner à une échelle plus étendue et j’avais à vivre cela plâtrée… Zut, ce n’était pas juste…!

Je me suis donnée le droit de pleurer ma peine puis j’ai rechoisi de ne pas nourrir ma victimite : j’utiliserai plutôt cette expérience pour m’enrichir et en parler dans mon livre.

Je me souviens: de ma première sortie, de la peur de glisser car il y avait de la glace, de ma gêne à utiliser une canne et à demander de l’assistance. J’observais le regard des gens. Je lisais même parfois le jugement, la pitié ou leur malaise face à une personne handicapée. Il y avait aussi leur impuissance, leur peur d’aider, par manque de connaissance.

Il y avait ma crainte, légère cependant, du ridicule et aussi un peu de tristesse face à mon image. Ce n ‘était pas la grande forme! Devant l’auditoire, j’aurais voulu paraître et être au meilleur de ma forme, de mon esprit et de mon âme pour enseigner l’amour.

Le thème de cette série de conférences était : le lâcher prise. Dès les premiers instants qui ont suivi mon accident, j’ai compris que je vivrais ce thème tout au long de l’itinéraire des trois semaines de tournée.

J’avais à m’aimer dans cette expérience et à dépasser mes limites de conscience. En ouvrant mon cœur à moi-même, en acceptant et en m’acceptant dans les circonstances, j’ouvrais mon cœur aux autres. Il serait plus aisé de diffuser la connaissance du lâcher prise. Je me surpris à rire de tout cela. Encore une fois, l’expérience du lâcher prise était vivante.

Entourée d’une assistante ensoleillée et des personnes organisatrices de l’événement, c’est par une neige tombant abondamment que débuta le périple : Val-d’Or – Gatineau …

Ce qui me dérangeait le plus était ma limite de mouvements, de rapidité à avancer, à m’occuper de mes bagages, même accomplir mes soins personnels parfois était une corvée. Mon autonomie était brimée. J’appris à accueillir et à demander de l’aide. J’aurais aimé m’investir plus auprès d’autrui, mais j’ai compris l’importance de prendre le temps et un recul. J’avais été peu habituée à faire prendre soin de moi. C’est ce qui m’était donné d’apprendre. Être moins dans l’action pour mieux Être en moi et me préparer sagement à passer mes messages. Voilà une autre classe en cette École du Lâcher Prise.

Il y avait la douleur causée par la lésion et l’enflure et cela malgré l’application des soins appropriés. Il m’arrivait dans la fatigue de la fin de journée de rencontrer un passage d’émotions : injustice, colère, tristesse. Je donnais droit à la victime en moi, à ma personnalité de s’exprimer. Par la suite, le soleil revenait. J’ai choisi d’être vraie au maximum face à moi et aux autres et cela fut, selon moi, ma plus belle décision.

Au moment d’écrire ces lignes, je récupère progressivement. Il y a déjà plusieurs semaines que le plâtre fut enlevé. Pour résumer, j’ai passé le tiers de ma tournée plâtrée et le reste en réadaptation, utilisant une canne et devant demeurer vigilante car le cal osseux était fort fragile dû à la complexité de la fracture.

Ce que j’en retiens aussi, c’est le support et l’écoute de ceux qui m’ont accueillie dans ma souffrance. Je remercie mes proches et les autres qui m’ont apporté leur aide, quelque en soit la forme, sans me juger.

C’est de Bayonne dans le pays basque, au sud-ouest de la France, que je laisse actuellement ma plume vous causer. Des
circonstances ont fait que j’ai choisi de traverser l’Atlantique pour dépasser mon insécurité et ma peur de ne pas être à la hauteur. Je me suis jointe à un groupe de futures infirmières venues en stage au Centre Hospitalier de la Côte Basque.

Quelque chose d’inexplicable me poussait à venir vivre ici cette expérience de croissance et de dépassement. J’ai remis en question à diverses reprises ma décision, la guérison de ma fracture se voulant très lente. Il y a plus de trois mois que l’accident est survenu et les tissus osseux cicatrisent difficilement. La marche est plus lente et exige la vigilance et le repos au besoin. De plus, il est important d’éviter le transport d’objets lourds. Imaginez-vous :avion – train – escaliers – bagages – déplacements… C’est plus ardu que métro – boulot – dodo! Tout pour nourrir mon insécurité.

Avec prudence cependant, j’ai entrepris ce voyage, consciente que rien n’arrive pour rien et que j’ai à faire aussi confiance à l’univers. J’ai appris que pour qu’un enseignement s’intègre en soi, un temps est nécessaire. Baigner dans mon expérience depuis des semaines me montre jusqu’à quel degré j’étais à reproduire, de manière différente, mon ancien pattern de sauveur et d’exigences pour moi-même, victime de mes choix parfois.

Ce voyage au pays basque m’a permis d’écrire plusieurs pages et une conscience nouvelle a vu le jour. L’être humain est en constante évolution, alors je suis heureuse de me développer pour découvrir le meilleur en moi et continuer ainsi de me libérer.

Je remercie la vie de me guider dans cette expérience de croissance. J’ai eu à maintes reprises en ce voyage, qui m’amena de Paris vers Bayonne, l’Espagne et la Suisse à lâcher prise. Encore une fois, la magie de l’amour et de la vie m’a apporté son aide et ses cadeaux.

Je garde dans mon cœur les plus belles images et le sourire des neufs charmantes personnes qui m’accompagnaient. J’ai le goût ici d’envelopper d’une pensée ensoleillée plus particulièrement mon amie, instigatrice du projet.

Extrait de « Êtes-vous sauveur, victime ou bourreau ?
Auteure Dolores Lamarre. Tous droits réservés© Editions Le Dauphin Blanc.

Coaching privé et de groupes en développement personnel.
Consultations, conférences et ateliers.

Pour rendez-vous et informations complémentaires :
450 714-1275, fax : 450 714-1276
[email protected]
Visitez : www.doloreslamarre.alchymed.com


Dolores propose :

Voyage-atelier
Terres Mayas, pyramides et dauphins
2 au 9 Décembre 2006

Thème de l’atelier : Danser avec la vie…
Ah, les dauphins…! Combien de fois ai-je entendu des personnes me raconter que l’un de leurs plus beaux rêves était de nager avec les dauphins? J’avais aussi ce rêve. Pour différentes raisons, je ne pensais pas le vivre et pourtant m’en donner le droit un jour a été l’une de mes plus précieuses expériences. Depuis, j’ai amené plusieurs groupes réaliser ce rêve au Yucatan. La vie est bien orchestrée, même si parfois nous pensons que les choses ne vont pas de la manière dont nous souhaitons. L’évolution est présente à l’intérieur de chaque situation. Il est sage d’apprendre à en tirer le meilleur. C’est ce que ceux qui me suivront en décembre prochain apprendront à travers mes enseignements, lors de l’atelier donné au Yucatan.

Bien entendu la rencontre des terres anciennes mayas, des pyramides et de vieux lieux de culte servira aussi à ouvrir des portes nouvelles sur votre vie afin qu’au retour chez-vous, votre perception des gens, de votre environnement et même des problèmes qui vous perturbent, soit plus éclairée pour faciliter vos choix et vous sentir en harmonie. Cet atelier agira positivement sur votre énergie vitale et potentialisera vos forces pour vous aider à poursuivre votre route avec équilibre. Vous apprendrez à identifier le stress qui, silencieusement parfois, agit sur vous en nuisant à votre santé et vous découvrirez comment une saine gestion du stress peut contribuer à construire et non à vous détruire.

Qui que vous soyez, vous avez eu et vous aurez à rencontrer des mouvements inattendus qui laissent amer, blessé ou dans l’illusion d’avoir dépassé et réglé un problème. Les dauphins valsent dans l’eau en mouvements. Ils dansent et sont remplis de joie en permanence. Ils enseignent à jouer, à dédramatiser. Cet atelier vous apprendra à danser avec la vie en découvrant comment à l’interne de chaque expérience il y a de la place pour jouer, s’amuser tout en demeurant dans la conscience de l’instant présent et les deux pieds sur terre. Les anges de la mer vous attendent pour vous réconcilier avec certains espaces de votre passé et par leur inconditionnalité vous apporteront une énergie de guérison favorisant votre mieux-être en devenir et une vision du futur réaliste et enrichissante. Ces amis cétacés ont choisi ce milieu de vie afin de vous y rencontrer. C’est en quelque sorte leur mission que de vous y recevoir. S’ils vous appellent, s’adressant à l’enfant en vous, sachez lâcher prise et accueillir leur amour pour Danser avec la vie! Leur attitude est d’ouverture et la vôtre l’est-elle aussi? Êtes-vous prêt à dépasser vos conditionnements, vos insécurités et vos peurs pour réaliser un rêve avec simplicité et joie?

Nantie de l’expérience des nombreux voyages-ateliers en Égypte, Pérou, Inde…qu’elle y a organisés et animés, Dolores vous accompagnera avec simplicité et respect.

Pour informations et coûts :
450 714-1275.

Dépôt (300$) pour réserver une place.

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