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Quand votre vie manque de soleil

Pour certaines personnes, «tous les projets élaborés dans la lumière de l’été s’effondrent l’automne venu». Il en était ainsi pour Monique Paré, jusqu’à ce qu’elle découvre la luminothérapie.

Technicienne de laboratoire à la retraite, Mme Paré a trouvé une nouvelle voie qui passe par la cure de lumière. Depuis toujours, Monique Paré comprenait mal ce qui lui arrivait chaque automne. Toujours fatiguée, même les plus longues nuits de sommeil ne lui apportaient pas la sensation que procure un repos bénéfique.

Un jour, elle lit un article dans la revue Châtelaine, qui parle des blues de l’hiver et d’une solution possible, la luminothérapie.

Surtout, elle découvre qu’elle est loin d’être la seule personne à souffrir d’une telle déprime saisonnière. Elle appelle alors au numéro de téléphone mentionné dans l’article, celui de Northern Light Technologies, un fabricant de lampes de luminothérapie. À sa première question, on lui répond qu’aucun représentant de l’entreprise ne couvre la région de Québec. Voilà l’étincelle qui allume en elle l’intérêt pour ce produit. Aujourd’hui, son entreprise Distribution M. Paré vend des milliers de lampes de type Sadelite, Travelite, Flamingo ou SunRise, toutes produites par Northern Light, à travers le Québec.

Au point de départ, Mme Paré a d’abord constaté par elle-même l’efficacité de la technique. Après quelques jours à peine de luminothérapie, explique-t-elle, les effets positifs se faisaient déjà ressentir. Aujourd’hui, huit «hivers» plus tard, elle est en mesure de savoir de quoi elle parle, puisqu’elle a trouvé la solution à cette forme de dépression saisonnière que le Dr Norman E. Rosenthal a baptisé à juste titre le «blues» de l’hiver. Et via sa propre entreprise de distribution, Mme Paré en fait profiter la population du Québec.

Le Dr Rosenthal est le père de la luminothérapie. Reconnu comme l’un des meilleurs docteurs en psychiatrie aux États-Unis, professeur à l’Université de Georgetown, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Mme Paré a eu le privilège de le rencontrer lors du récent lancement parisien de son livre, «Winter blues», traduit par Gérard Pons sous le titre «Soif de lumière», aux Éditions Jouvence, et qui sera disponible en librairie au Québec au début de novembre 2006.

En luminothérapie, tout est fonction de l’intensité lumineuse. Les lampes utilisées pour le traitement de luminothérapie génèrent une intensité de 5,000 à 10,000 lux, le lux étant l’unité de mesure de l’intensité de la lumière. Par comparaison, une lampe de chevet génère à peine 100 lux, et un éclairage domestique conventionnel, entre 300 et 500 lux. À l’opposé, une exposition au soleil estival, sur la plage par exemple, peut donner jusqu’à 100 000 lux.
Il s’agit donc de s’exposer entre 30 et 60 minutes à une intensité lumineuse de 5,000 à 10,000 lux, intensité qui en principe reproduit le spectre lumineux d’un matin de printemps ensoleillé. En outre, cette «cure de lumière» filtre les rayons ultra-violets afin d’écarter tout danger pour les yeux ou la peau. Par surcroît, l’appareil consomme peu d’électricité. Le fabricant soutient qu’un tel degré de luminosité apporte des résultats bénéfiques chez 80 % des personnes qui font le traitement.

D’après un article paru dans le journal Le Martinet, par Gaétan Genois, octobre 2006

Pour obtenir plus d’information,
on peut consulter le site internet www.alpha-lite.com

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