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Règles d’hygiène relationnelles… selon Salomé

Depuis notre plus tendre enfance, nos proches nous ont appris une foule de règles d’hygiène corporelle dont personne ne doute de la nécessité et qui sont devenues indispensables, autant pour la sauvegarde de notre santé que pour faciliter la vie en société.

Que ce soit l’entretien de notre corps, de nos vêtements, en passant par le brossage des dents, le lavage des mains,  nous nous plions volontiers à ces exigences pour faciliter notre mieux être.

Nous sommes-nous déjà interrogés sur l’existence de règles d’hygiène relationnelle? Eh! oui, ça existe! Terme sûrement nouveau pour la plupart d’entre nous mais qui est utilisé depuis quelques dizaines d’années par le réputé Jacques Salomé, qui a consacré sa vie à la communication.  En voici quelques-unes qu’il juge élémentaires:
– ne pas parler sur l’autre, mais à l’autre;
– ne jamais mettre dans une relation ce qui appartient à une autre;
– accepter de renoncer à l’approbation de l’autre;
– éviter la comparaison;
– utiliser la confirmation;
– prendre le risque de confronter mes ressentis, mes points de vue, mes désirs avec ceux de l’autre;
– respecter le territoire de mon intimité;
– prendre le risque de me différencier,  etc.

 La compréhension et l’application au quotidien de ces  règles nécessitent une prise de conscience et une responsabilisation qui exigent un certain entraînement. Un changement individuel obéit à une aspiration qui nous entraîne hors de nous-mêmes, loin de nos schémas habituels. . Des énergies jusque là bloquées se libèrent et deviennent plus disponibles  pour plus de vie. Ce qui nous pousse au changement, c’est avant tout le malaise, l’insatisfaction, parfois même malheureusement la souffrance pouvant conduire jusqu’à la maladie.

Il ne s’agit pas de balayer du revers de la main et de condamner nos habitudes, mais plutôt d’essayer honnêtement d’examiner et de nommer en quoi elles consistent et de juger par nous-mêmes de leur efficacité. En acceptant de ne plus collaborer à des façons d’être qui nuisent à nos relations, nous développerons plusieurs types de responsabilités :
– responsabilité de conscience qui consiste à repérer mon propre fonctionnement au-delà de mes conditionnements, ma culture et mes croyances;
– responsabilité d’engagement qui consiste à ne plus entretenir ce fonctionnement, car il m’appartient d’apprendre à m’aimer et ainsi ne pas rester dans le besoin impérieux ou l’exigence d’être aimé;
– et responsabilité d’action qui se structurera autour de ma capacité à pratiquer et à transmettre une autre façon de communiquer, car la prise de conscience n’est jamais suffisante; elle demande à être prolongée par ma capacité à inscrire mes engagements sous forme d’une prise directe et concrète sur la réalité.

Ce retour sur soi, ce travail d’intériorisation et de conscientisation seront nécessaires avant de retrouver vivace le possible d’une ouverture et d’un changement après la période  d’insécurisation traversée. Ainsi, nous pourrions envisager un apprentissage des relations humaines qui  nous permette d’accueillir avec gratitude la vie contenue dans tout événement, dans toute rencontre, dans tout échange.

Je vous offre de vivre un atelier de 10 rencontres, à raison d’une par semaine, où nous prendrons le temps, dans un groupe restreint (de 12 à 15 personnes) de prendre connaissance de cette approche sur la communication appelée par Jacques Salomé, Méthode ESPERE . Cette formule permet d’expérimenter à chaque semaine les thèmes abordés, et de pouvoir ensuite, avec le support extraordinaire d’un groupe, objectiver ses pratiques et apporter les correctifs nécessaires. Cet atelier a été expérimenté à quelques reprises, entre autres dans le contexte de la  Formation  Continue à l’Université Laval.

Cet atelier débutera le mardi P.M. 16 janvier prochain; l’endroit est à déterminer, mais ce sera dans Québec (Sainte-Foy).

Il est possible de débuter aussi un atelier en soirée ou la fin de semaine, si un nombre suffisant de personnes est intéressé.

Pourquoi ne pas commencer la nouvelle année en vous offrant un impérissable cadeau, celui d’améliorer la qualité de vos relations, d’abord avec vous-même et ensuite avec les autres, en communicant davantage en toute conscience.

Devenir, si on ne l’est déjà, le meilleur compagnon ou la meilleure compagne pour soir : n’est-ce pas là un merveilleux et stimulant défi?

Au plaisir de vous accompagner dans cette extraordinaire démarche!

D’ici là, je vous souhaite un excellent début d’année 2007; puissiez-vous vous donner les moyens de révéler le meilleur de vous-même pour votre bien-être et celui des personnes que la Vie a placées sur votre chemin.

Hélène Blouin
[email protected]

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

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