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Apprendre à rester sur son bout …

Lors de ses conférences, Jacques Salomé aime à dire qu’il est «bouttiste», avec un brin d’humour. Il m’a été donné par la suite, lors des ateliers que j’ai suivis avec lui et lors de ma formation, de comprendre vraiment ce que cela signifiait.

Salomé sait bien illustrer ce qu’il veut dire par la visualisation, et dans le cas d’une relation il a choisi une écharpe –foulard, en précisant qu’une relation a deux bouts et qu’il est essentiel que chacun reste sur son bout si l’on veut que la relation soit énergisante et non «énergétivore». Cela peut sembler assez simple comme règle d’hygiène relationnelle, mais c’est  aux antipodes de ce que nous avons appris, et dans le feu d’une conversation, surtout lorsqu’on est en réaction, rester sur son bout exige un bon entraînement. Mais, comme tout apprentissage, que ce soit celui d’un sport ou d’une nouvelle langue, cela exige de la pratique.

Concrètement, à quoi cela peut-il ressembler? Par exemple, si je désire dire quelque chose à une personne concernant une de ses attitudes envers moi, ou une phrase qu’elle m’a adressée, et que je commence par : «Tu…», c’est évident que je suis sur son bout et il est fort possible que je n’aurai même pas le temps de terminer ma phrase, qu’elle sera déjà en réaction. Il est peu probable que je réussisse à me faire entendre en m’y prenant de cette façon, puisque je suis sur son bout –ce qui a un effet très provocateur- au lieu de parler de moi et de mon ressenti.

Mais comme personne n’a la science infuse, et que nous reproduisons les modèles reçus en les questionnant rarement –souvent jamais-, voilà qui mène tout droit à des impasses relationnelles qui peuvent aller jusqu’à se solder  malheureusement par des ruptures. Ce qui ne veut pas dire que ces dernières soient toujours  inacceptables. Parfois elles s’avèrent la meilleure solution.

Si j’essaie de rester sur mon bout, j’ai aussi la responsabilité, non seulement d’inviter  l’autre personne à rester sur le sien et à le lui communiquer clairement, mais à ne pas accepter qu’elle soit sur le mien. Là aussi, le «comment dire» n’est pas acquis. C’est une chose de prendre conscience qu’une certaine façon de faire est inefficace, et une autre de savoir comment dire autrement. La confirmation est un outil très puissant et elle s’avère indispensable à ce moment. Commencer une phrase par :«J’entends bien qu’à ton bout à toi…» permettra d’abord à la personne de se sentir entendue, ce qui est rarement le cas quand on se met tout de suite à réagir aux propos de l’autre, entraînant souvent des répliques du genre :«Tu m’écoutes jamais», etc.

C’est le but des Ateliers en Méthode ESPERE,  de permettre le développement et l’acquisition de ces habiletés par la construction de nouveaux savoirs faire et surtout savoirs être.

Dès qu’un nombre suffisant de personnes est intéressé, un atelier peut débuter. Les rencontres s’échelonnent sur dix semaines à raison de deux heures/semaine. Ces rencontres sont surtout basées sur la pratique à partir des expériences  vécues au cours de la semaine, et que les participantes et participantes veulent bien partager avec le groupe.

Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec l’animatrice au courriel suivant :[email protected]

Au plaisir de vous accompagner dans cette extraordinaire démarche!

Le seul effet secondaire, c’est celui de devenir un meilleur compagnon ou une meilleure compagne pour soi! N’est-ce pas formidable d’avoir une telle opportunité?

Hélène Blouin animatrice en Méthode ESPERE

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

A propos de l'auteur

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