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Transformer ses croyances par l’homéopathie !

On croit généralement que l’homéopathie (médecine pratiquée dans plus d’une cinquantaine de pays) traite principalement les malaises du corps physique. Mais l’homéopathie peut également transformer nos croyances pathologiques.

Si Einstein a contribué à faire connaître à l’humanité l’extraordinaire puissance que recèlent les atomes, Samuel Hahnemann, père de l’homéopathie, a réussi, cent ans plus tôt, à dégager l’infini pouvoir énergétique des remèdes des règnes végétal, minéral et animal qu’il utilisait.

Dans la foulée des découvertes de ce grand homme, de nombreux homéopathes modernes se sont attardés à comprendre la nature intime de l’énergie comprise dans les remèdes homéopathiques. Si on savait déjà que ces remèdes avaient une action sur le corps physique ainsi que sur les niveaux émotif et mental, les études des 25 dernières années ont réussi, un peu partout dans le monde, à illustrer leur action sur la sphère ‘spirituelle’ des êtres humains.

La sphère spirituelle? Disons plus simplement, l’univers de nos croyances fondamentales!
L’une des idées sous-jacentes sur laquelle est basée l’écriture de ‘L’Âme et l’Essence de 100 remèdes homéopathiques’ est que chaque humain crée plus ou moins sa vie et la réalité dans laquelle il évolue, à partir de croyances fondamentales qui formeront, avec le temps, un système d’interprétation inconscient de la réalité; en fait, ces croyances fondamentales agissent exactement comme des filtres de couleur couvrant des lunettes. Comme la vision à travers un filtre bleu ou un filtre jaune donnerait une certaine image ‘déformée’ de la réalité, un individu dont la croyance fondamentale serait ‘je suis un raté’, ou ‘l’amour est dangereux’, ou ‘l’argent est essentiel au bonheur’, poserait sur la réalité, par le biais de sa croyance, un filtre qui donnerait à son existence une ‘teinte’ particulière.

Ces croyances fondamentales, agissant comme des filtres et conditionnant notre perception de la réalité, sont-elles toujours adéquates et appropriées à la situation que l’individu vit à un moment précis? Non.
Parce qu’elles sont ‘fondamentales’, elles auront une propension à devenir des façons ‘fixes’ et ‘rigides’ de percevoir des multitudes de situations différentes. Or, dans la mesure où la réalité est justement essentiellement ‘changeante’ (relative), toute perception basée sur des croyances fondamentales entraîne des erreurs d’interprétation qui se caractériseront par des ‘tensions énergétiques’ dont les innombrables manifestations seront les symptômes auxquels nous donnons le nom de ‘maladie’.
Lors d’une journée de grand ensoleillement, il peut être particulièrement reposant pour les yeux de porter une paire de lunettes de soleil au filtre bleuté. Par contre, si on oubliait de les enlever lorsque tombe la nuit, ces mêmes lunettes créeraient non seulement une fatigue des yeux mais, d’une certaine façon, elles atténueraient grandement notre perception de la réalité; tout serait vraiment plus sombre.

Il en est de même de nos croyances fondamentales qui agissent comme des filtres. Sauf que contrairement aux lunettes, la plupart des êtres humains oublient de les enlever lorsque la situation l’exige… oublient de les enlever parce qu’ils ne sont même pas conscients d’avoir adopté ces filtres d’interprétation.

La signification de la maladie (ce que le ‘mal a dit’), c’est que la perception d’une situation précise, que nous faisons par le biais du filtre de notre croyance fondamentale, est soit inadéquate, soit exagérée.

Première croyance :
‘Nous sommes séparés! Nous vivons dans la dualité’!

L’idée que nos croyances soient la source de nos maladies ou de notre santé n’est pas nouvelle.

Un thérapeute assez connu ne disait-il pas : ‘Celui qui croit en moi sera guéri!’.

On peut présumer qu’Hippocrate reprenait la même idée lorsqu’il affirmait que ‘la maladie existe parce que nous sommes (ou croyons être) divisés’.

Voyons comment cette affirmation peut être associée à celle d’Hahnemann disant que la maladie existe parce qu’il y a la ‘psore’.

De tout temps a existé une certaine conception ‘spiritualiste’ de l’être humain. Que ce soit dans les anciennes traditions grecques, égyptiennes ou chinoises, tout autant d’ailleurs que dans l’univers de la physique moderne, il y a cette idée que l’être humain est essentiellement une ‘Conscience’ faisant partie, étant fusionnée, à la ‘Conscience’ du cosmos.

Non pas une goutte dans l’océan, mais l’océan entier!

Pratiquement, nous retrouvons ou nous approchons tous occasionnellement des embryons de ces moments de ‘fusion’, de grâce, de conscience indifférenciée lorsque, par exemple, nous tenons dans nos bras notre bébé ou notre amoureux; certaines personnes vivront cette félicité en atteignant le sommet de l’Everest; d’autres seront ‘grisées’ en roulant en moto à plus de 200 kilomètres/heure, ou parfois, en s’assoyant à table devant un somptueux repas.

C’est à de pareils moments que l’on donne habituellement le nom de ‘bonheur’.
Et nous pourrions dire, sans trop se tromper, que le bonheur contribue largement à la santé.

Nous pouvons également constater que ces états de bonheur sont (semblent?) cependant passagers, éphémères, évanescents.
D’où notre combat, notre lutte quasi permanente pour retrouver, ‘re-fusionner’ avec ces états dont la vie semble constamment nous séparer. (Cette séparation des états de bonheur, c’est la ‘division’ dont parle Hippocrate, ‘division’ qui crée la maladie).

La première croyance fondamentale, la première source de maladie, serait donc que nous croyons être séparés du Tout, de la Vie, des Autres, du Bonheur, etc.

Ce sentiment de séparation se traduit, dans le langage, par les mots ‘Je’ et ‘Moi’.

Deuxième croyance :
Il faut lutter pour retrouver l’Unité! (La naissance du stress)

La première conséquence de cette séparation est l’état de ‘tension’ qu’elle engendre chez tous les êtres humains, une tension qui s’investit dans une lutte, un combat pour retrouver, re-fusionner avec les états de bonheur où la conscience ne semble plus divisée.
C’est à cette tension, à cet état de lutte et de combat que nous donnons le nom de ‘stress’.

Le stress est donc essentiellement un mécanisme de tension orienté vers la recherche, ou le retour ‘au paradis perdu’, l’état de bonheur dont nous semblons avoir été exclus.

La vie devient alors un combat : combat contre le sentiment d’insécurité, de solitude, de pauvreté, de maladie, de vieillesse; contre le sentiment de ne plus avoir de temps pour soi-même; parfois, un combat pour retrouver quelqu’un que nous avons perdu de vue depuis longtemps, quelqu’un qui nous semble être maintenant un total étranger : nous-mêmes!

Ce stress, cet état de tension porte un nom en homéopathie : c’est la ‘Psore’.
La psore est le ‘terrain’, le déséquilibre énergétique qui donnera naissance à toutes les maladies et à deux autres terrains.

La naissance est une allégorie psorique. Le bébé, fusionné à sa mère pendant neuf mois, sera séparé de celle-ci lors de l’accouchement. Ses cris et ses pleurs manifesteront la douleur de cette séparation et la volonté de retrouver l’état de fusion avec la mère.

L’allégorie de la naissance se vit à un autre niveau. Au départ, fusionnés à la Conscience, à l’Être, à l’Indifférencié, à l’Unité, nous nous accouchons dans la matière, dans la dualité, dans l’individualité et dans une large zone d’inconscience. Notre anxiété et notre stress sont une manifestation de la douleur de cette séparation et de notre volonté de retrouver l’état de fusion avec la Conscience.

L’espoir est une composante de l’état psorique. C’est lui qui entretient le désir et la volonté de la lutte. Chaque bataille gagnée nourrit, chez le psorique, le sentiment que la guerre pourra aussi l’être! Tel Don Quichotte, le psorique combat les moulins à vent de son esprit mais avec l’espoir de pouvoir vaincre.

Troisième croyance :
La bataille est perdue mais la fuite est possible (Naissance de la dépression)

Mais que se passe-t-il lorsque nous vient le sentiment que la bataille est inutile, perdue d’avance, impossible à gagner?
Que se passe-t-il lorsqu’on en vient à croire que la relation avec le conjoint ne peut plus qu’engendrer l’ennui? Que nous n’avons aucun plaisir à exercer notre travail et qu’il ne nous reste plus qu’à attendre la retraite… dans 20 ans! Que le combat contre le temps qui passe est perdu d’avance et qu’il ne reste qu’à attendre la mort?

Que se passe-t-il lorsque l’espoir disparaît?
Il reste un sentiment d’impuissance qui donne naissance à ce que l’on appelle aujourd’hui la ‘dépression’.

La dépression se caractérise par une certaine absence de tension qui se manifestera plus ou moins par les symptômes suivants : fatigue permanente; désir de solitude; envie de dormir; perte d’appétit; absence de désir (émotionnel, sexuel, intellectuel); etc.
La dépression se caractérisera également par un processus mental : le déni.

Celui-ci aura pour fonction de soulager l’individu du désespoir engendré par son sentiment d’impuissance en aménageant toute une série de portes de sortie. C’est ‘L’éloge de la fuite’ de Laborit; c’est aussi ce que nous appelons, en homéopathie, la ‘Sycose’.

La sycose est un terrain,tout comme la psore, qui engendre des symptômes et des maladies particuliers qui sont conséquents du sentiment d’impuissance éprouvé par le sujet. Psychiquement et physiologiquement, le sujet ‘sycotique’ s’emploie à ‘couvrir’, ‘cacher’, ‘enrober’ ou ‘fuir’ la réalité. Ne pouvant plus y faire face, ayant le sentiment d’avoir perdu son pouvoir de gagner la bataille, ou tout au moins de la livrer, il se terre dans des mécanismes qui s’emploient à lui créer l’illusion que la survie est une vie presqu’acceptable.

Quatrième croyance :
La guerre est perdue. La fuite est également impossible. (Le choix de la mort)

Que se passe-t-il lorsqu’une grande bataille est perdue et que la fuite est également impossible? Il faut faire face à la mort!

Le sentiment d’aliénation et de séparation que nous avons d’abord tenté de combler par d’incessants combats (la psore), puis d’oublier et de fuir (la sycose), ce sentiment d’être défusionnés, atteint son point ultime lorsqu’une réponse est exigée, une réponse que le sujet se sent désespérément incapable de trouver.
C’est cet état qu’on appelle, en homéopathie, la ‘Luèse’.

La luèse est caractérisée par un processus de destruction qui s’exerce contre les autres et/ou contre soi-même.

Tout comme le scorpion pris dans un coin, l’individu qui est interrogé par la réalité, qui ne peut fuir, et qui a le sentiment de n’avoir aucune réponse, ne pourra plus se réfugier que dans la destruction. L’alcool, la drogue, la violence physique ou psychologique, et l’ensemble des comportements ‘extrêmes’ caractériseront cet ultime terrain. Physiologiquement, les pathologies franchiront un cap et atteindront des stades ou s’amorceront, de façon active, des processus d’ulcération et de destruction des organes et des tissus menant à la mort.

En résumé :

1) Il y aurait un stade où l’être humain peut vivre la fusion et être dans la conscience du tout, ou être la conscience du tout. Ce qui caractérise énergétiquement ce stade, c’est la libre circulation de l’énergie. Psychologiquement, cette circulation crée des états de bonheur et de félicité.

2) Suite à une séparation de cet état de fusion, s’amorce un stade caractérisé par une tension, le stress, dont l’objet est de mener un combat pour retrouver les états de grâce qu’on appelle le bonheur. C’est le stade de la psore, premier terrain de la maladie.

3) Lorsque survient le sentiment qu’il ne sert à rien de combattre, que la guerre ne peut être gagnée, qu’on est impuissant à faire face à la réalité… s’amorce une retraite, une fuite où le sujet tente de se cacher. La dépression caractérise cet état auquel nous donnons, en homéopathie, le nom de ‘sycose’.

4) Mais lorsqu’il devient impossible de se cacher ou de fuir, et qu’il est tout aussi impossible de se battre, il ne reste qu’une seule et ultime possibilité : la destruction, l’anéantissement, la mort. C’est le stade de la luèse, troisième terrain homéopathique.

Pour plus d’information : www.chquebec.com

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