L’état émotionnel
… qui conduiront manifestement à des états de mal-être persistants suivant l’attachement de la personne à ces émois ou inquiétudes. Le corps émotionnel est également induit par toutes sortes de conditionnements reçus depuis des temps immémoriaux ainsi que par des impressions perçues.
À l’inverse du corps physique qui est constitué de matière solide et stable ; on peut en effet, le voir, le toucher, le mesurer, le peser etc. ; les pensées en revanche, sont mouvantes, inconstantes, hésitantes, invisibles ; on ne peut en effet ni les voir ni les toucher. Pour donner ici un petit aperçu scientifique, nous savons que depuis une bonne dizaine d’années et ce grâce à une technologie ultramoderne appelée TEP3 (Scanner) il est actuellement possible de visualiser la représentation d’une seule émotion ou perception intense au moment même ou l’individu en fait la connaissance ou l’expérience ; ceci est obtenu bien évidemment par l’étude des tracés obtenus par radio-isotopes dès l’instant où le cerveau anime le processus de la pensée émotive.
Il est cependant manifeste que malgré cette brillante virtuosité technique (que je salue au plus haut point en toute sincérité) la valeur de la pensée est loin d’être démontrée ; s’agit-il d’une pensée ou sentiment d’amour ou de haine ; impossible également de visualiser la différence entre un esprit sain ou dérangé, et encore moins de pouvoir comprendre ou interpréter l’extraordinaire finesse et la prodigieuse variété du lien unissant le corps (matière) à l’esprit.
Le corps émotionnel enregistre tous nos instincts, tous nos émois, troubles ou sentiments, toutes nos sensations et perceptions, et avec l’appui du corps physique, il va tenter d’en assurer la meilleure gestion possible ; d’ou l’absolue nécessité de bien être attentif à son écoute et de collaborer minutieusement afin qu’il puisse sortir vainqueur de toutes ses tensions et mémoires chargées de négativité.
Soyons toujours bien conscient que nos émotions influencent immanquablement notre santé. La plupart des individus de notre planète sont en attente d’amour, de tendresse, de reconnaissance, de considération, d’estime, d’affection etc. Si ces personnes n’obtiennent pas ces souhaits, une rancœur, une frustration, voire une haine profonde va s’installer dans le plus profond d’elles-mêmes et les conduire dans un mal-être intense, dans une souffrance de l’âme qui se répercutera par la maladie dans le corps physique.
Depuis des milliers d’années l’homme vit dans la peur qui est la source de tout ce que nous appelons nos limites, nos faiblesses, nos souffrances. Elle nous entraîne dans de véritables labyrinthes dont il nous est particulièrement difficile de sortir. Parmi les peurs (croyez-moi, elles sont nombreuses), la peur de perdre « quelqu’un » ou « quelque chose », est le plus grand fléau de l’humanité. Si nous avons peur de mourir, nous avons aussi peur de vivre, nous avons peur de la nuit qui vient et tout autant du jour qui approche, toujours peur, peur, peur…et même peur d’avoir peur et sans doute, tout simplement peur d’ÊTRE ce que nous sommes. En résumé, nous pouvons affirmer que la peur est la base du plus grand « mal-être » humain.
N’oublions jamais que nos relations avec les autres doivent-être basées sur l’Amour et la Vérité, car l’Amour appelle l’Amour et la Vérité appelle la Vérité.
Ci-après une phrase tirée de « Hamlet » de « William Shakespeare » « Mais avant toute chose : sois vrai envers toi-même ; Et il s’ensuivra, comme la nuit après le jour, Que jamais tu ne seras faux envers un seul homme. »
Il est primordial de se mettre en mémoire que bon nombre de nos maladies proviennent aussi du refus d’acceptation d’une situation ou d’un événement qui nous fait attribuer à quelqu’un ou à nous-mêmes le rôle de COUPABLE.
Soyons aussi conscient que face à une maladie ou un important mal-être ou mal de vivre, qu’il est important de découvrir par une recherche en nous-mêmes, où sont situés les chocs émotionnels violents et ressentis comme excessivement douloureux, que nous avons soit vécus en tant qu’enfant, adolescent ou bien adulte, et ce sans véritablement pouvoir en parler, tout en ressentant une lourde et profonde solitude.
C’est dans le calme intérieur que l’on découvre qui l’on est vraiment «C’est ici aussi que la méditation sera d’un grand secours»
Par Dr Joseph Hubert, Msc.D, Belgique
Métaphysicien – Membre de la Corpo. (C.I.M.)
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