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Ouf, ma vie change enfin depuis que j’apprécie

Tout au long de ma vie, je me suis efforcé d’être dans une attitude des plus positive par rapport à tout et, sans m’en apercevoir, je me retrouvais de nouveau aspiré par le négatif.

Les résultats étaient plutôt négatifs et je me perdais dans une mer de questionnement et le seul soulagement que j’y trouvais étaient la bactérie Mexicaine « Los Stacos ». Los Stacos d’untel, Los Stacos de mon patron, Los Stacos de mon épouse, Los Stacos de mes enfants, Los Stacos de l’économie etc. Ça n’en finissait plus. Je finis par conclure que j’avais une atteinte chronique de cette bactérie et que je mourrais ainsi et, qu’il n’y avait rien à faire parce que Los Stacos que mon médecin m’a dit que c’est incurable. Je me voyais dévoré par cette bactérie.

Donc en octobre 1989, je suis allé faire une thérapie. Ce que le thérapeute a été costaud de tout recevoir mes doléances qui étaient accompagnées des « Los Stacos » Heureusement les coûts étaient défrayés par mon employeur car financièrement, je n’en menais pas large. Par la suite, je me suis mis à faire des recherches partout en commençant à l’extérieur de moi. J’ai suivi tous les cours possibles qui se terminaient en « OGIE ». Psychologie, biologie, iridologie, réflexologie, sophrologie etc. J’en ai fait une « OrGIE ». En dépit de tout ceci, j’étais toujours hanté par la bactérie « Los Stacos », moins intensément par contre. Mais au fond de moi, il y avait toujours cette profonde insatisfaction qui devenait maintenant de la frustration.

Une chose qui ne manquait pas dans ma vie était le travail. De novembre 1999 à mai 2004, j’avais démarré avec succès une carrière de conférencier, thérapeute en relation d’aide, formateur d’écrivain en Biologie Totale et en Médecine Nouvelle. Donc, un bon matin, je me réveille et je me rends compte que je suis épuisé au bord du burn-out. Je dis alors à Julie ma conjointe, je veux m’en aller dans un endroit où un avion me déposera et que je serai seul sur le lac sans téléphone, sans appels à retourner, pas d’e-mail rien, nothing, nada. À ma surprise, à peine ai-je terminé ma phrase, elle me dit moi aussi j’y vais.

Après le déjeuner, je suis allé m’acheter une revue de chasse et pêche et, à mon retour, je l’ai feuilleté. J’ai rapidement trouvé une compagnie qui offrait des forfaits que je m’empressai d’appeler immédiatement. Un type répondit et je lui dis que je voulais être parachuté sur un lac et que je ne voulais pas voir personne pendant 5 jours. Il me dit monsieur, nous avons le forfait idéal pour vous. Il s’agit d’un petit lac sans nom tellement petit que vous n’aurez jamais vu d’épinettes de si proche à 150km/h lorsque vous décollerez de ce petit lac lors de votre décollage pour le retour. Je m’en foutais. J’ai tout de suite accepté. Je me suis quand même assuré qu’il n’y avait pas de chemin à proximité de peur de voir surgir un être humain à travers la forêt ce qui m’aurait forcé à parler. Il m’a promit que je ne verrais aucun chrétien, bouddhiste, juif, musulman ou témoin de Jéhovah fouler les alentours de ce lieu. Je n’ai pas répété à Julie ce que le type m’avait dit à propos du décollage car elle n’aurait pas voulu y aller. Je savais qu’elle tenait à vivre.

Le lendemain matin, nous nous rendîmes à la base d’hydravions et rapidement, nous étions dans les airs volant à 350 mètres d’altitude admirant les déserts d’épinettes et les déserts, déserts d’épinettes. À quelques kilomètres de l’arrivée, le pilote pointe du doigt le lac où nous atterrirons. Je lui dis : « Tu rigoles, ce n’est pas plus grand qu’une marre à canards ». Il me dit : « En effet, c’est une marre à canards avec de la truite mouchetée. J’ai entendu la conversation téléphonique que vous avez eue avec mon père hier et « vous recevez ce que vous avez demandé. » » Julie me jette un regard douteux et me demande : « Qu’est-ce que c’est cette histoire? » Comme quoi tout fini par se savoir. Je lui dis nerveusement que je ne peux pas lui dire tout de suite parce que « Los Stacos que j’ai peur de l’amerrissage. »

Deux minutes plus tard, nous amerrissons et nous frôlons la cime des épinettes et le pilote me dit : « Vous n’avez rien vu, attendez lors de votre départ, vous en aurez pour votre argent. Nous n’avons pas frôlé les épinettes lors de l’amerrissage » Me voilà donc aux prises avec deux peurs. Celle du décollage qui durera cinq jours et celle de raconter notre décollage à Julie qui achève car Julie veut savoir.

Après nous être installés, je suis allé prendre une marche autour du site. C’était fantastique. Il y avait un ruisseau qui coulait. L’eau était limpide et froide. Les 5 jours suivants furent mémorables. Pas de téléphones ni d’e-mails. J’étais au paradis. Même lorsque j’attrapais une truite, elle me regardait, se faisait aller les mâchoires et pas un seul son n’émanait d’elle. Il n’y avait que le champ des oiseaux que je ne considérais pas comme du bruit mais plutôt comme une mélodie.

Pendant ce séjour, j’ai pris conscience à quel point la nature me manquait depuis que j’étais devenu citadin en novembre 1997. Je m’ennuyais de mon Abitibi-Témiscamingue natale. À la cinquième journée, l’avion n’arrivait pas et cela ne m’inquiétait pas. J’y aurais volontiers passé une autre journée. Nous avions assez de truite pour nourrir une armée. Soudainement vers les 18.00 heures, j’entends un bruit au loin et je me dirige sur le quai. C’est notre avion qui arrive. Le pilote effectue une entrée en longueur et en douceur jusqu’à ce qu’un de ses flotteurs frappe la cime d’une épinette et que cela cause un bruit d’enfer et qu’elle tombe à l’eau. Voilà la peur qui me reprend. À son arrivée au quai, je dis au pilote ce que j’ai vu et il éclate de rire et me dit : « Attends dans quelques minutes, ça pourrait être beaucoup plus pire. Je croyais que je ne pouvais pas avoir plus peur que j’avais déjà. Mais non, je tremble à l’intérieur et si ça continue, j’ai l’impression que je vais mouiller mon pantalon.

Nous chargeons l’avion et nous montons à bord. Le pilote réchauffe le moteur. Il se dirige vers le bout du lac. Lorsqu’il y est, il fait un 180 degrés. Il tourne une roulette à côté de son siège et il pousse l’accélérateur à fond. Les flotteurs touchent encore à l’eau et déjà je vois le bout du lac approché. À 125 km/h, l’avion lève un mètre au-dessus de l’eau. Les épinettes grossissent à vue d’œil. Elles me semblent plus grosses que la normale. Nous allons maintenant à 140 km/h. Je suis certain que nous allons nous payer un bain de branches d’épinettes et que de toute façon, nous n’en aurons point connaissance car nous serons mort.

Donc, il me reste encore environ quatre secondes à vivre. Je regarde le pilote et il rit de voir dans quel état je suis. Je me suis dit qu’il était sadique mais comme je suis en mesure de vous écrire ce texte aujourd’hui, je crois qu’il était habitué à la réaction des clients comme moi et que ça le faisait sourire. Soudainement, il tourne une poignée à côté de son siège, la même qu’il avait tourné avant le décollage, trois ou quatre fois et l’avion dans la seconde qui a suivie a prise 15 mètres en altitude et nous avons passé de justesse au dessus des épinettes. J’ai quand même pu compter le nombre d’épines qu’il y avait sur une branche en plus de voir leurs formes. Avec tout mon Ego, j’ai dis au pilote : « As-tu eu peur de voir que je faisais semblant d’avoir peur. » Le pilote répondit humblement sourire en coin : « Voulez-vous un mouchoir pour essuyer la sueur sur votre front? » Le reste du voyage s’est bien déroulé.

Par la suite, j’ai repris contact avec la nature plus fréquemment. En mai 2006, Julie et moi convenons de prendre un congé sabbatique d’au moins un an. Pendant ce temps, j’ai changé mes habitudes alimentaires et dans le courant de l’année, j’ai délesté au-delà de 25 kilogrammes. Mes douleurs osseuses aux hanches et aux genoux ont complètement disparues. Julie a aussi délestée une dizaine de kilogrammes.

En décembre 2006 et en janvier 2007, nous sommes allés vivre une expérience au Maroc dans le désert du Sahara. Nous avons loué une maison en terre crue dans un oasis et y avons vécu pendant deux mois. Les Marocains m’ont appris le partage. Ils n’avaient rien mais ils partageaient tout. De les voir ainsi, a ouvert quelque chose en moi qui étais à ce moment inexplicable. J’avais vécu ceci au niveau du ressenti. Je me sentais touché, ému et bouleversé. Avec le recul, je les remercie car une grande partie de mes insécurités ne réside plus en moi.

En avril 2007, j’ai visionné le film « Le Secret » de Rhonda Byrnes. J’ai trouvé ce film intéressant et Julie et moi avions l’intuition qu’il y avait quelque chose d’important pour nous. Julie s’est donné comme mandat d’enquêter et de rechercher des choses qui pourraient nous aider à changer nos vies. Lorsque Julie décide d’investiguer quelque chose, Colombo et l’inspecteur Cluzo ont l’air de deux amateurs. Julie trouva deux titres et elle nous procura les livres.

En mai 2007, nous sommes allés faire un séjour de cinq mois et demi en plein cœur de la forêt Témiscamienne à 120 kilomètres de la civilisation. En septembre 2006, nous avons fait l’achat d’un petit chalet laissé à l’abandon que nous avons réparé et aménagé immédiatement pour notre séjour. Nous avons comme projet d’en bâtir un plus grand. À chaque jour avant et après notre journée de travail, Julie me faisait la lecture de ces deux livres dans notre abri moustiquaire situé au bord du lac. Un matin d’août, Julie lit la phrase suivante : « L’homme recherche ce qui est enrichissant. » À ce moment, le film de ma vie s’est déroulé dans ma tête comme si j’étais en danger de mort et, j’ai vu et ressenti toutes les occasions ratées de compassion. Et, croyez moi, il y en avait plusieurs. À partir de ce moment, toutes mes relations ont prises une autre dimension. Je ressentais l’importance de ma présence et de leurs présences, qu’ils soient des amis intimes ou des étrangers.

À partir de ce moment, je me suis juré que chaque personne qui me côtoiera en repartira enrichie. Et vous savez quoi, ça marche! Jusque là tout est super avec les autres. En ce qui me concerne, je n’ai pas cette empathie pour moi que j’ai pour les autres. Je suis dur, exigeant, violent, sévère et impatient avec moi-même. Un bon matin de septembre, j’étais debout sur le plancher du garage que j’étais en train de construire et j’ai été emparé par une force et je me suis dis à l’intérieur de moi : « C’est fini Daniel cette dureté envers toi. À partir de ce moment, tu vivras dans la joie, l’harmonie, le don de toi et la légèreté. » Je crois que c’était la voix de Dieu mais je n’en suis pas certain car personne ne m’a dit quelle est sa voix. Si ce n’était pas sa voix, je suis aujourd’hui certain que c’est sa voie. Je le ressens dans mes tripes et dans chacune de mes cellules.

Depuis ce temps, je vis un bien-être soutenu. Les choses se produisent. Ma vie s’est accélérée, pas en temps mais en terme d’événements. J’ai ressorti de vieux rêves que j’avais bâillonnés et mis en cage. Ils rugissent de nouveau. Ma vie est animée, palpitante et remplie de projets. Le don est constamment présent et comme conséquence, je reçois. Les gens me donnent ce qu’ils ont de mieux et je leur rends la pareille. Je vois les êtres humains sous une autre dimension. Je ressens immédiatement un inconfort lorsque je ne suis pas compatissant. Je me sens habité par une sagesse qui est mienne. J’apprécie et je remercie à chaque fois que je le peux. Les synchronicités se multiplient à un rythme effarant. J’aime ma vie, j’aime la vie. Vive la vie!

Daniel Miron

CONFÉRENCE JANVIER 2008 :
« Améliorer sa vie grâce à la loi de l’Attraction »

HEURE : 19h30  COÛT : $10.00

DATES ET ENDROITS :

15 janvier 2008 – Ste-Thérèse : Marché Santé La Moisson,
360 rue Sicard, 2ème étage, local 202, Maryse : (418) 845-5949

21 janvier 2008 – St-Raymond de Portneuf : Hôtel Roquemont,
105 Grande Ligne,
Guylaine : (418) 337-3323

22 janvier 2008 – Québec : Hôtel Universel Ste-Foy,
2300 chemin Ste-Foy,
Gisèle : (418) 663-6993

23 janvier 2008 – St- Georges de Beauce : Auberge Motel  Bénédict Arnold Inc.,
18255 boulevard Lacroix.

24 janvier 2008 – Montréal : Auberge Royal Versailles,
7200 rue Sherbrooke Est,
Marie-France : (450) 441-3720

SÉMINAIRES THÉMATIQUES 

Prix :
175$ plus taxes/week-end

RÉGION DE MONTRÉAL :
« Comment transformer la dévalorisation en reconnaissance de soi »
Date :
26-27 janvier 2008 – 9h à 17h
Collège Jean-de-Brébeuf, 5625 Descelles
Contact : Marie-France (450) 441- 3720 ou [email protected]

RÉGION DE QUÉBEC :
« Comment développer la pensée positive créatrice »
Date :
23-24 février 2008 – 9h à 17h
École de formation Réjean Déziel, 565, boul. Wilfrid-Hamel (secteur Fleur-de-Lys)
Contact : Gisèle (418) 663-6993 ou [email protected]

RÉGION DE ST-GEORGES DE BEAUCE :
« Comment développer la pensée positive créatrice »
Date :
1-2 mars 2008 – 9h à 17h
Auberge et Motel Bénédict Arnold Inc., 18255 Boulevard Lacroix
Contact : Francyne (418) 225-9625

RÉGION DE MONTRÉAL
« Réaliser ses rêves grâce à la loi de l’Attraction »
Date :
8-9 mars 2008
Collège Jean de Brébeuf, 5625 Descelles
Contact : Marie-France (450) 441- 3720 ou [email protected]

Courriel : [email protected]
Site web : www.dmjc.ca

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