Vous êtes ici: Accueil » ARTICLES » LE CHOIX DE LA DILUTION :

LE CHOIX DE LA DILUTION :

Je venais de compléter une conférence dans un grand amphithéâtre de l’université de Bucarest. Après avoir présenté quelques éléments de l’approche de Sankaran, j’avais fait suivre l’exposé par le récit d’une consultation qui mettait en évidence son approche de « l’esprit » des remèdes homéopathiques et l’explication des critères qui menaient au choix du remède.

Plusieurs mains se sont levées dans la salle mais tous n’avaient qu’une seule question à poser : dans quelle dilution avez-vous donné le remède?

Cette anecdote illustre une réalité que j’ai vécue au cours des vingt-cinq dernières années d’enseignement de l’homéopathie. Quelque soit le sujet abordé (théorie, étude des remèdes, thérapeutique ou pratique clinique), il semble, et cela partout sur la planète homéopathique, que le grand mystère demeure le choix de la dilution : 5CH ou 200K? 200K ou 10,000K?
Pour répondre à cette question, il faut savoir que le choix de la dilution sera en fonction de l’interaction d’un grand nombre d’éléments théoriques, entre autres :
La similitude.  Pour simplifier, on peut dire que :

• Plus un remède est « similaire » aux symptômes du patient, plus on pourra « généralement » le prescrire en haute dilution.
• Autrement dit, plus on est certain du choix du remède, plus les dilutions peuvent être élevées.
La question suivante  se pose donc: Que faut-il pour être certain de la similitude? Trois éléments :
• Une bonne connaissance de la théorie et de la matière médicale homéopathiques.
• Une certaine quantité de symptômes possédant clairement une haute valeur.
• Des sens aiguisés, un haut degré d’attention et une certaine expérience clinique.

Symptômes de haute valeur :
La haute valeur des symptômes est presque toujours en fonction du degré d’énergie vitale du patient. Quelque soit la pathologie traitée, plus un patient a une énergie vitale puissante, plus les symptômes manifestant le dérèglement seront clairs, particuliers, uniques…
Les situations « aiguës » illustrent souvent assez bien ce fait. Lors d’un épisode de fièvre plus ou moins élevée, on pourra souvent assez facilement voir se manifester…
• Des symptômes psychiques (stupeur, tendance à halluciner,…)
• Des symptômes généraux (transpiration, coloration de la peau, soif, heures d’aggravation, …)
• Des symptômes locaux (rhinite, pupilles dilatées, sécheresse des lèvres,…)
• Des sensations (frilosité, fatigue, lourdeur,…)
• Des modalités (amélioration ou aggravation par…)
• Une étiologie (dentition, coup de froid, grippe, sentiment d’abandon,…)
• Et qui sait, des symptômes curieux (sensation de voler), extraordinaires (accroissement de la faim), etc.
Plusieurs de ces symptômes sont des manifestations non pas localisées et physiologiques, mais plutôt des expressions d’une perturbation générale de l’organisme.
L’une des caractéristiques d’une situation aiguë est cette capacité de mobiliser une grande quantité d’énergie vitale. Et lorsque la réaction énergétique est intense et puissante, la conséquence en est que de nombreux symptômes caractéristiques et de grande valeur sont manifestés. La similitude est donc plus facile à établir. Et lorsque la similitude est claire, la dilution peut généralement être plus élevée.

Jean Lacombe
www.chquebec.com

Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

A propos de l'auteur

Alchymed réunit des centaines de spécialistes oeuvrant dans le domaine du développement personnel, des thérapies alternatives, des médecines douces, pour la santé et le bien-être global de ...

Nombre d'entrées : 4140

© 2016 Copyright - Les Productions Alchymed inc.

Retour en haut de la page