Ouvrir les portes de notre coeur

Dans le cours d’une vie, il est des périodes où l’on se questionne plus que d’autres. Des temps où, souvent, l’on se laisse envahir par des questionnements qui prendront tant de place que nous chercherons à obtenir des réponses coûte que coûte.

Cela nous arrive souvent dans les moments difficiles, dans les changements de cap ou tout simplement dans le tourbillon de la vie quotidienne.

Mais est-ce bien utile? Est-ce là ce qui est vraiment important? Cherchons-nous des réponses qui nous aideront à avancer ou des garanties qui nous sécuriseront dans des voies momentanément choisies? Qu’est-ce qui compte vraiment? Est-ce de savoir où l’on s’en va à chaque minute de chaque jour, de savoir ce qui nous attend au détour du chemin? Ou ne serait-ce pas plutôt de savoir que, où que l’on aille, nous aurons les réponses en temps et lieu, bien sûr à condition que l’on veuille bien prêter l’oreille et que l’on fasse simplement confiance… De savoir surtout que, si l’on choisi la voie royale, celle qui part du cœur et y retourne, nous risquons bien de ne jamais nous perdre, et nous risquons surtout d’avoir en notre possession tous les outils requis nous permettant de vivre notre vie pleinement, quels que soient nos choix de vie et où que celle-ci puisse bien nous conduire. N’est-ce pas simple? Pourquoi donc avons-nous développé cette habitude de tout compliquer?

« Tout paraît si simple, dit en cet instant et par cet être que je me demande comment nous parvenons à rendre nos vies si compliquées! Je pense aussi à tous ceux qui sur Terre, attendent avec espoir – et peut-être impatience – la venue d’un Christ pour éclairer l’ombre autour de nous, en pensant qu’après, tout sera résolu! Et je me dis, tout au fond de mon cœur que personne ne viendra ouvrir à notre place les portes de notre cœur.

Je sais à cet instant précis et avec certitude, que le Christ tant attendu est aussi bien en nous qu’au-delà de nous, et que si nous voulons profondément sa venue, il nous faut nous préparer en cessant de nous mutiler, de nous séparer, de nous détruire.
 
(…) Il est dans la Vie des zones cachées qui parfois se réveillent sous une impulsion, un peu comme si une clé se tournait. Il n’est pas utile de tout comprendre pour que la route continue plus belle encore; il est simplement essentiel de conclure un pacte, une Alliance entre soi et Soi, ce que l’on a été et ce que l’on est toujours, ce que l’on voudrait être et ce que l’on montre de soi, les masques dont nous nous sommes recouverts pour donner l’illusion d’exister et nous-mêmes. Cette alliance-là ne demande pas un savoir mais une compréhension de Soi. Non pas un cumul de connaissances quant à nos vies antérieures qui sont encore des masques et des masques, mais la Connaissance Majeure : celle qui ne veut rien parce qu’elle Est tout, celle qui ne demande pas parce qu’elle sait. Elle sait que sans ce profond accord, sans cette alliance avec nous-mêmes, il ne peut y avoir d’alliance à l’extérieur de soi. »

Alliance, par Anne Givandan Éditions S.O.I.S.
 
Voilà donc ce qu’il nous faut savoir. Rien de plus, mais pourtant tout. Ouvrons les portes de notre cœur et prêtons l’oreille. Choisissons d’Être. Ne recherchons aucune garantie, si ce n’est celle d’être en tous temps à l’écoute… Ouvrons, ouvrons donc les portes de notre cœur…

Par Viviane Turgeon  

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