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Le plaisir, la joie de vivre et le rire

Une énergie du cœur, une énergie de vie, mais encore trop tabou. Je rêve du jour où ces éléments seront socialement acceptés de façon généralisée, comme valeur de réussite et d’épanouissement, autant au travail, en affaire que dans la vie de tous les jours.

• Selon vous, le plaisir est-il mal vu au travail ?
• Est-ce acceptable de vivre dans un environnement enjoué ?
• Est-ce que la peur de ce que les autres vont dire si on s’investit ainsi dans le milieu ou dans sa vie vient brimer l’élan ?
• Quelle place osez-vous accorder au plaisir, à l’humour et au rire dans votre quotidien ?

Dans mon métier, je fais différentes conférences et formations sur des sujets qui portent autant sur la gestion du stress, des émotions, la relaxation,  la dépendance affective, le poids santé, l’alimentation  saine, le plaisir, la fixation d’objectifs personnels et professionnels,  l’abondance et j’en passe. Aujourd’hui je vais orienter cet article sur l’importance de la joie de vivre et du plaisir plus spécifiquement.

Trop de gens ont souvent besoin d’une raison pour rire et s’amuser, comme si un élément extérieur était nécessaire. Pour bien des gens aussi, c’est facile d’avoir le sourire spontané et j’en fais partie, et ce qui est particulier, c’est que je me fais parfois  demander, mais pourquoi souris-tu ? Parce que la vie est belle et que je suis bien, c’est un état naturel et spontané pour moi très souvent, que ce soit au contact des gens ou de ce qui m’émerveille.

N’attendons pas d’être heureux pour rire, mais devenons heureux parce que nous valorisons le plaisir, la joie de vivre et le rire au lieu d’attendre que ça tombe du ciel comme par magie.

Quand on ose rire et sourire souvent, on voit les choses sous un regard plus léger, décontracté et notre  vie s’allège. Quand le rire vient de l’extérieur (blagues, anecdotes, imprévus…) il fait du bien aussi, mais il est plus superficiel et conditionnel. Quand il vient de soi, de l’élan du cœur, il est spontané et ne dépend de personne pour être provoqué. Les sources de stimulations extérieures sont alors encore plus profitables, car la spontanéité du laisser aller dans l’expression du rire et du plaisir est totale.

Combien de gens restent passifs et attendent que quelqu’un les fasse rire, sans oublier le fait que certains prennent un vilain plaisir à critiquer ceux qui s’amusent ? Je le vois occasionnellement dans des groupes. Il va y avoir 97 % des gens par exemple qui sont présents à ce qui se vit, aux réflexions partagées et un clan de 3 %, où les participants parlent entre eux et qui se croient au dessus des autres avec déni. Dommage ! Chacun mérite respect et compréhension, j’en conviens, mais l’ouverture d’esprit et de cœur n’est-elle pas un gage d’épanouissement ?

Comme on ne doit jamais juger qui que ce soit car on ne sait pas par quoi il ou elle est passé, on tente de rester le plus possible dans l’observation, mais c’est parfois désagréable tout de même à constater. L’opinion de chacun est dont comme un monde sans fin. Selon moi, il y a bien du temps de perdu avec les guerres de points de vue, comme si c’était deux cerveaux ou plus qui s’affrontaient au lieu des coeurs qui cherchent un point d’entente. On a juste à observer la politique. Je pense que qui que l’on soit, on n’est aucunement exempt de commettre des jugements ou dénis, mais soyons dont vigilants le plus possible, car trop souvent, ça ne mène pas à grand chose de constructif.

Je tiens à aborder une petite réflexion ici, en lien spécifique avec le plaisir et le rire en affaire. Quel tabou social encore ! Faut que ça change ! Que ce soit au sein de la masse critique dans la population, les médias, je remarque qu’il y a des réactions humaines qui considèrent que le plaisir en entreprise ou le rire sont des pertes de temps et d’argent. Et pourtant, par expérience, j’ai vu tellement d’entreprises avoir des taux de réussite supérieurs parce que ces valeurs étaient et sont toujours actives. Où sont passées les clefs du vrai bonheur !

Derrière chaque travailleur il y a un être humain qui vit sa réalité personnelle et professionnelle et qui a besoin d’être soutenu. De belles formations techniques c’est beau, mais si l’individu est épuisé, il ne pourra plus les appliquer efficacement. Même les gens réfractaires en apparence comme je le mentionnais précédemment, ont besoin de ce soutien. Souvent se cache un grand cœur tendre et fragile sous une carapace porteuse d’audace, de jugement et d’indifférence.

On voudrait parfois amener les gens à voir ce qui les privent d’une douceur de vivre plus qu’ils ne sont prêts à le faire eux-mêmes. J’ai vécu cette situation un jour avec une dame dans un de mes cours sur le mieux-être où chacun pouvait y trouver de nombreux outils pour harmoniser sa vie. Elle avait abandonné la formation au sixième cours sur dix, me disant que ça ne la rejoignait pas. Chaque participant recevait alors un cahier de notes de plus de 200 pages. Six ans plus tard, je l’ai croisée dans un magasin et elle m’a dit : « Enfin, je te retrouve. Te souviens-tu, il y a plusieurs années, j’avais abandonné le cours. Je veux juste te dire, que la vie a été très difficile entre temps et que c’est dans ton matériel que j’ai retrouvé ma voie. Je veux juste te dire merci. » Quel message ! Je la revois régulièrement depuis t son rayonnement est absolument merveilleux. Elle a fait bien d’autres démarches en plus depuis car elle a choisit le mode de vie axé sur la joie et y reste connectée.

Tout ça pour dire, que de choisir de vivre avec le cœur léger, est un choix personnel qui tôt ou tard influence aussi les autres. Parfois on risque de se faire juger car des gens sont allergiques aux gens heureux. Leurs souffrances enfouies ne sont pas encore prêtes à être libérées et les masques inconscients les maintiennent captifs d’eux-mêmes sans s’en rendre compte. Je l’ai déjà vécu, je comprends. La réalité humaine fait que l’on se sent à peu près tous concernés par ce genre de réflexion à différents degrés. Même si on est conscient de tout ça, on a encore à être vigilant et plonger régulièrement au cœur de soi, et je le fais au besoin tout comme vous qui en êtes conscient puisque cet article est entre vos mains. Alors la vie peut être plus difficile si le ménage intérieur ne se fait pas, si la joie pure n’est pas valorisée, si on ne se regarde pas franchement soi-même une fois pour toute !

Que faites-vous pour rire plus par vous-même au jour le jour, pour vous nettoyer les zones ombragées sur le plan émotionnel ? Participez-vous à des activités qui permettent au plaisir et à vos passions d’émerger ? Contrairement à l’enfant, l’adulte évalue avant de rire. Plusieurs seront portés à dire : » c’est bien bébé de rire pour ça » au lieu de plonger dans le plaisir de rire en toute simplicité. L’adulte a une peur incommensurable de faire rire de lui, une peur du ridicule, une peur d ce que les autres vont dire. J’ai plus de 1400 conférences et séminaires de formation de présentés et je me souviens d’un homme, un jour, qui a dit en fin de formation, et c’est la seule fois que c’est arrivé heureusement : « Ça n’a aucune allure d’être payé pour rire comme ça » et le contenu avait été très profond et ciblé pour le client comme toujours, mais présenté avec humour, intensité et plaisir car ça facilite l’apprentissage. S’en était quasiment triste de voir une telle réaction, il s’était retenu tout le long de plonger dans ce qui était présent. Comme si pour certaines personnes le plaisir n’était pas source de productivité, quand on sait que s’en est la base, du moins j’y crois fermement avec mon expérience personnelle et professionnelle à l’appui et les recherches faites lors de l’écriture de ce qui allait être mon premier livre sur cinq à ce jour et qui porte sur le sujet.

Plusieurs personnes ont malheureusement encore beaucoup de difficultés à dérationaliser  leurs expériences, à sortir de ce foutu égo qui domine l’existence et fait toutes sortes de pirouettes pour se faire aimer. Critiques sévères sur autrui au lieu de se prendre en charge. La « s’ta’cause » est un véritable  problème de société. C’est à cause de ceci, c’est à cause de cela si ma vie ne va pas bien ! Ne vaudrait-il pas mieux regarder dans le miroir ? Aucune culpabilisation mais juste de l’observation et de la prise en charge de soi. Vaut mieux sarcler son jardin avant de tenter de débroussailler celui des autres.

Vivre avec la résonnance du cœur est bien différent que de vivre dans l’hypnose collective qui porte à rester beaucoup trop dans le mental, dans l’analyse, la comparaison. J’ai eu à me battre très fort un jour pour sortir bien des difficultés qui brimaient ma vie comme je le relate dans un de mes livres et j’ai enfin compris c’est quoi la vie, le vrai bonheur et croyez-moi les occasions de pratiquer sont nombreuses sur cette terre, on le sait.

Mais en vivant consciemment, en restant branché sur soi, sur sa force intérieure on rebondit beaucoup plus facilement et on se réévalue, cessant de chercher la cause des problèmes qui nous afflige sur l’extérieur. S’aimer, choisir de s’amuser, de rire sont des valeurs essentielles selon moi. Êtes-vous la même personne au travail et à la maison ? Est-ce que les collègues ont droit à un sourire ou des blagues émergeant d’un clown triste au fond et qu’à la maison, les proches vivent les affres du défoulement de ces tensions refoulées depuis des années? j’étais comme ça autrefois et j’en ai un jour perdu ma santé. Le message avait été clair. J’ai eu à rebâtir ma vie en quelque sorte. Nul but ici d’en faire un traité psychologique, mais de plonger au cœur de la réflexion sur la place qu’on accorde au vrai bonheur profond dans notre vie.

On apprend et on évolue plus facilement quand on a le cœur joyeux. N’avons-nous pas tous eu un professeur à l’école quand  nous étions enfant, que tous appréciaient pour sa simplicité et son humour ? On s’en souvient avec bonheur. Alors, on a tous la même chance, soit celle de faire cette différence dans notre propre vie et celle des autres en optant pour une attitude  heureuse et enjouée.
Quand on se laisse aller à rire, il faut éviter de s’observer en se disant de quoi ai-je l’air. On doit plutôt ressentir le rire qui émane du bas du ventre en passant par le coeur et se projette vers l’extérieur librement et sans inhibition. La joie est un choix inconditionnel qu’on fait, qui est celui d’avoir du plaisir au quotidien basé sur la joie primaire d’être en vie entre autres. La gratitude demeure un phare de prédilection sur la voie du bonheur. En passant, ne jamais rire  de soi avec méchanceté ni  des autres svp. Il y a une marge entre rire de ce qui nous arrive et rire de soi. Bref, apprendre à rire, à s’amuser, à créer la joie de vivre, c’est un peu comme faire de la bicyclette. Une fois qu’on l’a, c’est un acquis. Oui, des fois on a à se relever, mais on repart pour le meilleur… Rions avec le cœur au lieu de rire de la bouche seulement.

Oser rire même si la vie se fait difficile.

Même si un coup dur nous arrive on a le droit de continuer d’arborer un sourire ou un éclat de rire. Quand mon père était malade avant son décès suite au cancer, il nous demandait de garder le rire présent autour de lui. Cet élan du cœur contribuait à tisser nos liens du cœur encore plus fort en ces moments pénibles et ça aidait à protéger notre équilibre et le sien car c’était très très dur.

En ce sens toujours, je vous partage un autre exemple d’une dame qui est venue me voir à la fin d’une conférence que je présentais en entreprise et elle me dit : « je viens de vivre deux heures de culpabilité » je lui ai demandé pourquoi…Elle m’a répondu : « Ma mère est décédée il y a dix jours et pour moi , c’est mal vu de rire quand on est en deuil » Je lui ai alors demandé : “Si votre mère pouvait vous parler de vive voix en ce moment, qu’est-ce qu’elle vous dirait ?”  et elle est repartie le sourire aux lèvres me disant que sa mère lui dirait de VIVRE et de profiter de tout.

Accepter les différences des autres même si on en parle en faisant certaines observations pour favoriser les réflexions, choisir la douceur de vivre, s’adjoindre à un groupe social dynamique, s’aimer vraiment, cesser de dénigrer, fréquenter des gens motivants, bouger, bien respirer, sourire, s’amuser, se détendre, ça fait partie de décider de vivre heureux contre vents et marées. À travers tout ça, les émotions de triste, etc. méritent leur place au besoin, car elles sont des soupapes qui aident à mieux s’ajuster au courant de la vie.

Rire, amour, santé, bonheur, plein épanouissement, voici ce que je vous souhaite !

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Cordialement,
Line Bolduc
Auteure, conférencière, formatrice
www.linebolduc.com

 

 

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