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Infirmière, c’est pour la Vie…!

Cette profession, je l’ai adorée. Elle m’a apporté énormément mais… elle a failli me tuer, car l’on ne m’avait pas enseigné à m’aimer pour mieux semer!

Le temps a passé mais la mémoire demeure…

Infirmière, c’est pour la vie…! Une formation, une déformation, un chemin… Une mission, une vocation et plus. Mais, Être infirmière demande de savoir LÂCHER PRISE, alors que la formation nous forme au combat. Quelles sont les limites au cœur de l’action? S’oublier pour soulager… et mourir? Non!

La profession d’infirmière est merveilleuse. Pourtant elle est en souffrance. Pourquoi? Qu’est-ce qui fait que de beaux jeunes, filles et garçons, débutent leur formation et abdiquent, fragilisés sous le poids de la charge d’une réalité aliénante… Cette profession, je l’ai adoré. Elle m’a apporté énormément mais… elle a failli me tuer, car l’on ne m’avait pas appris à m’aimer pour mieux semer!

Ce qui s’est passé dernièrement, qui a fait les manchettes, relativement au suicide chez les infirmières me pousse à passer à l’action, à parler haut et fort encore une fois, plus fort cette fois mais avec sagesse aussi.

J’ai adoré ma profession d’infirmière. Cependant c’est grâce au ciel que je ne me suis pas suicidée…

En effet, j’ai fait partie au début des années 90, des premiers éclopés du réseau de la santé qui sont sortis honteux du bureau de leur médecin, diagnostic de burnout en main. La communauté soignante commençait à craquer…

La psychothérapie ne fut pas suffisante pour soutenir mon retour à l’équilibre. J’ignorais que j’étais une femme sauveuse en besoin de reconnaissance, que j’avais emmagasiné ce qui ne m’appartenait pas et de ce fait, j’avais pris largement sur mes épaules le sort et la souffrance d’autrui. Naturellement, ceci ajouté aux pressions du travail en milieux spécialisés, telles que dans les unités de soins intensifs et coronariens, en neurochirurgie… là où l’échec ne passe pas et où la vie et la mort s’entrecroisent en permanence.

Échouer, perdre le combat, c’est mourir un peu! Du moins, c’est comme ça que je vivais cela à l’époque. S’ajoute à cette performance, la poursuite des objectifs de spécialisation (jamais assez…) par la formation universitaire chevauchée en parallèle à une vie privée, avec ses hauts et ses bas… Cette recherche et ce besoin d’être parfaite en tout se sont silencieusement transformés en charges lourdes, à mon insu, grugeant mon énergie vitale.

J’ai été profondément touchée en apprenant que des collègues de la profession s’étaient suicidés. On en a parlé à la une des média… Bien oui, on en parlé… Cela a changé quoi!! Mais en fait, ce drame il est bien réel et il prend place au cœur de notre société, sans que monsieur et madame tout le monde ne le constate, tant et aussi longtemps que des événements tristes ne viennent pas aider à conscientiser, l’espace de quelques jours, le tableau déjà sombre de la qualité de vie au travail en soins infirmiers.

Mettre un « band aid » sur une plaie sans l’avoir bien  évaluée, nettoyée et solutionnée ne peut que favoriser l’infection. Le pus coule. Ça sent mauvais et devant ce constat, certains se tourneront la tête en se sentant mal devant la vue de ce liquide visqueux et gluant. Une faible réaction, et s’en vont!!

Qu’est-ce que ça prend aux dirigeants en place pour changer leurs lunettes et apporter des sources nouvelles et rafraîchies d’aide à ces personnes qui pour la plupart comme moi, aiment tellement l’humain et servir, qu’ils oublient de prendre soin d’eux…?

Les moyens qui étaient bons hier pour aider, sont à revoir. Devant  la difficulté des administrations à trouver des solutions intelligentes et ressourçantes pour protéger leurs ressources humaines, la torche brûle. Le feu atteint les cœurs et les âmes et finalement les corps succombent.

Non, je ne me suis pas suicidée, pourtant, un certain matin de janvier d’une telle année, assise chez-moi, plus rien ne m’empêchait de passer à commettre le geste. La souffrance s’était emparée de ma vie. Elle s’était abreuvée de mon énergie vitale. Je n’avais rien vu venir, car occupée à répondre aux besoins et à performer,  j’en étais venue à être robotisée. Une morte vivante… J’ai eu un ange pour me protéger et éclairer ma route nouvelle. Peut-être en mes mots actuels, je serai à mon tour l’ange pour quelqu’un d’entre vous!

C’est vraiment triste, alors que la vie est si belle!

C’est le recours à la médecine énergétique qui m’a sauvé la vie. Jai appris tout à coup que j’existais. Cela a même été difficile à accepter car j’étais dans l’illusion de vivre. J’ai eu besoin de me ramener les pieds ici et maintenant et de revoir ma vie et plus… Mais dans le feu de l’action, l’infirmière pense-t-elle à… faire le point et à prendre soin d’elle, pour mieux soigner? Et vous lecteurs, d’occupations autres, y pensez-vous? Mon article s’adresse aussi à vous! Les soins intensifs ne sont pas toujours là où vous pensez!

Je m’en suis sortie… de « mon » burnout. Puis, j’ai écrit un premier livre « Le temps de lâcher prise » dans lequel je partage mon mal et mes solutions. Heureuse de me sentir mieux dans ma peau et plus solide, je suis allée offrir à ma communauté soignante mon aide, laquelle fut refusée par les services administratifs en soins de santé. Assez curieux!  Pourtant, moi, je me suis tenue debout et j’ai avancé.

Ma santé à tous les points de vue s’est améliorée graduellement grâce à ma pratique quotidienne d’une nouvelle philosophie de vie et l’intégration de soins énergétiques réguliers. Que de peine j’ai eu dans les années qui ont suivi, de constater le mal-être croissant du réseau et particulièrement de ceux qui en sont les piliers : ce personnel qui œuvre sur le terrain, auprès de ceux qui souffrent, au quotidien.

J’ai appris à croire en la vie. Je suis observatrice, en constante quête du sens de chacune des expériences de ma vie. Cette façon de faire ventile les charges émotionnelles et me permet de garder le cap dans la tempête.

Je crois en moi et vous, croyez-vous en vous?

Pas nécessaire d’être du milieu de ladite santé pour choisir de bénéficier des bienfaits d’une médecine psychoénergétique de prévention et de support. Tous nous sommes des êtres vivants qui rencontrons des épreuves, la mort, la déstructuration des projets, la maladie et maintes autres situations difficiles à gérer, ce qui contribue à augmenter le stress.

J’y crois fermement en cette médecine psychoénergétique, complémentaire à celle allopathique. Le chemin est tracé sous une forme non visible. Il est incontournable d’emprunter cette voie de complicité entre les deux approches proposées. C’est dans cet optique que j’ai créé le système S.A.I.M.E.® (Système d’Aide et d’Interventions en Médecine Énergétique) afin de former des intervenants solides, des accompagnateurs à la vision élargie et qui apprennent, pour eux-mêmes d’abord, à retrouver leur équilibre et à le maintenir, en cours de formation.

Bien entendu, l’École de l’Institut Dolores Lamarre+ est exigeante car elle invite à la connaissance de soi afin de servir plus efficacement et en bonne santé. Elle demande de mettre en application chaque jour les bons vieux principes que les sages nous ont enseignés. « Un esprit sain dans un corps sain »,  prend tout son sens chez-nous!

Le corps, l’âme et l’esprit  ne se dissocient pas. Traiter l’unité potentialise la santé. S.A.I.M.E.®  aide à recréer l’unité brisée par l’ignorance que nous avons de nos blessures, émotionnelles et énergétiques,  et des masques portés pour survivre et jouer nos rôles. Lorsque l’étudiant choisit avec conscience et cœur cette formation, il est assuré d’un mieux-être en devenir, mieux outillé qu’il sortira, diplôme en mains, de cette formation accréditée.

J’ai espoir que plus de gens continuent d’apprivoiser les soins énergétiques pour en premier se faire du bien et ensuite aider, donc cesser de vouloir sauver!

Nous sommes à un tournant important. Le changement se fait par étapes. Il est essentiel de respecter les lois de la vie afin d’arriver à bon port au moment juste. De plus, il est de mon point de vue obligatoire d’offrir à une clientèle en besoin, un profil établit sérieusement et professionnellement de ce qu’est le champ de pratique en médecine psychoénergétique. L’infirmière en moi, habite mon être pour la vie. Elle fait partie de mes cellules. Je suis infirmière des âmes en un certain sens. Toutes mes années de pratique clinique ont su me solidifier et me permettre aujourd’hui d’entretenir un regard global sur l’être humain qui croise ma route, qu’il s’inscrive à l’École de l’Institut où qu’il vienne y recevoir des soins.

Pour en connaître plus et peut-être avoir le goût de faire partie de notre prochain groupe de formation qui débute une fois par année, en septembre, je vous invite à consulter les sites mentionnés au bas de cet article et à communiquer avec moi.

Je souhaite que les dirigeants et organisateurs qui liront mon article, autant du réseau publique que ceux du privé, s’interrogent. Se questionner favorise la juste voie, celle du milieu et nourrit la créativité, source de support et de joie.

Programme de Formation S.A.I.M.E.®
D e v e n i r   I n t e r v e n a n t

Soirée d’information le mardi 31 août à 19h30

Institut Dolores Lamarre+
319, ch Ozias-Leduc
Otterburn Park, Qc
J3H 4A7

http://www.associationsaime.com

Pour me contacter :

Dolores Lamarre

Institut Dolores Lamarre+
450-714-1275
Courriel : [email protected]

http://www.institutdlplus.com
http://www.doloreslamarre.alchymed.com
http://www.lacher-prise-comment.com
http://www.psycho-ressources.com/dolores-lamarre.html

Pour connaître les intervenants S.A.I.M.E.® de votre région:

http://www.associationsaime.com

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