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Le langage qui fait du bien

Le terme «communiquer» est de plus en plus à la mode de nos jours car l’on ne se comprend plus et l’on cherche par tous les moyens à remédier à cette situation qui a des répercussions catastrophiques sur les relations interpersonnelles. Remarquez qu’on ne se comprend plus très bien nous-mêmes non plus et notre relation avec soi en est grandement affectée.

Cette saga de la communication est encore plus surprenante, pour ne pas dire renversante, quand on constate de l’on communique de moins en moins bien, alors que nous vivons dans l’ère de la communication technologique.  D’ailleurs, beaucoup de gens constatent notre difficulté à s’exprimer, à échanger et à partager.  Certains parlent d’améliorer la communication au travail entre collègues et patrons, afin de créer un climat de confiance, de respect et de compréhension ce qui permet d’augmenter et d’améliorer la productivité.  D’autres perçoivent le besoin urgent de se parler entre parents et conjoints, afin d’établir de meilleures relations, de faire place à la tolérance et à l’acceptation des différences de chacun, tout en évitant les conflits de familles et le divorce.  En fait, on pourrait dire que tous sont d’accord pour affirmer que l’on ne communique pas aussi bien qu’on le souhaiterait et certainement pas de façon à être compris en tout temps.

Alors quoi faire pour développer une communication efficace ? Qu’en est-il de l’art de communiquer ? Comment dire aux autres ce que l’on pense, souhaite et désire ? Comment tout dire ? Comment exprimer qui l’on est ? Comment, comment, comment ?

La première étape de toute bonne communication consiste à réaliser que nous passons continuellement des messages à travers le choix des mots que nous utilisons, le verbal, et que notre corps démontre notre pensée, le non-verbal. Le mode sur lequel nous avons le plus d’influence consciente et celui que nous pouvons maîtriser le plus facilement, demeure celui de l’utilisation des mots même s’il ne constitue que 7% d’une communication.  Mais quel 7 % important !

Chaque jour, nous utilisons des mots pour décrire nos états d’âmes, notre compréhension de la vie, notre interprétation de nos interactions avec les autres, bref, nous utilisons des mots qui nous influencent et qui influencent également tous les êtres que nous côtoyons.  D’ailleurs, H. L. Weinberg dans «Puissance et pouvoir des mots» disait : «La plupart d’entre nous savent que notre façon de penser détermine notre manière de parler; peu sont conscients que l’inverse à également lieu» et B. L. Whorf dans «Linguistique et anthropologie» ajoutait : «Un changement de langue peut transformer notre conception du cosmos».

Transformer notre façon de parler, voilà une façon dynamisante de communiquer.  Laisser aller les mots toxiques et le vocabulaire négatif et les remplacer par des mots qui nous valorisent, nous stimulent et nous mènent au succès est la voie du langage transformationnel.  Il s’agit d’utiliser les mots ayant le plus grand impact constructif pour créer une communication saine et d’éviter la terminologie négative.

Afin de reformuler notre pensée en terme de paroles plus positives, il est essentiel de remplacer certains mots par d’autres, tout en disant la vérité.  Par exemple, le fait de dire «Je vais bien» pour remplacer «J’ai le cafard», n’est pas considéré comme un langage dynamisant, car il renie la vérité de ce que l’on ressent ou vit.  Nier la réalité n’a jamais aidé personne à être mieux, ni à se faire respecter.  Ainsi, «Je suis en colère» ne se transforme pas par «Je suis clame» mais plutôt par une autre expression qui décrit exactement ce qui est présent comme par exemple «Patrick ne m’a pas dit la vérité à ce sujet et cela m’a beaucoup déplu».  De plus, il est important de découvrir l’intention positive sous-jacente aux mots ou à l’expression utilisée : «Je suis fatigué» pourrait se transformer en «J’ai besoin de vacances» ou par «J’ai envie de me reposer» et devient ainsi une affirmation de ce que l’on veut ou souhaite plutôt qu’une imposition d’une irréversible situation. Changer l’expression permet d’accéder à la responsabilisation et à l’acceptation de nos choix de «ne pas se reposer pour l’instant» par exemple, plutôt que de subir «la fatigue».  Cela favorise l’estime de soi, fait du bien et a un impact émotif plus constructif. 

Afin de trouver ce que l’on veut vraiment dire, il suffit de se poser quelques questions du genre : «Que veut vraiment dire pour moi…?»  Comment pourrais-je transformer cette phrase afin qu’elle ait un impact émotif plus constructif ?  La formulation positive n’est pas seulement une vision optimiste des choses et n’est certainement pas une pensée magique non réaliste, mais plutôt un moyen d’induire un comportement et une attitude qui facilitent grandement la communication entre soi et les autres.

Afin de mieux communiquer, il y a également certaines généralisations du langage à éviter, car ces mots limitent notre perception du monde tels que : «Les hommes sont tous pareils».  Cette expression ne facilite aucunement les relations hommes-femmes !  Évitez les «toujours, jamais, tous, aucun etc.» et remplacez-les par «souvent, rarement, la plupart, peu etc.».  M. Saucet dans «La sémantique générale» écrit : «Il appartient de choisir soigneusement les mots que nous utilisons en fonction des résultats que nous escomptons».  Ceci est encore plus vrai, pour l’utilisation de la terminologie à la négative. 

Il arrive dans le langage quotidien que nous employons des termes à la négative tels que les «ne pas» alors que l’expérience n’a pas de contraire.  (Essayez de «ne pas» imaginer un éléphant bleu avec des pois verts !)  Ainsi, «Je ne dois pas m’énerver» est traduit par le cerveau par «Je dois m’énerver».  Un simple «Ne va pas jouer autour de la piscine» et quelques minutes plus tard le petit tombe dans la piscine !  Afin d’éviter ces incompréhensions du cerveau, il est de mise de dire ce que l’on veut, plutôt que ce que l’on ne veut pas.  «Je ne veux pas être malade» se transformera par «Je veux être en santé».  Par contre, dans le même ordre d’idées, il est préférable de dire «Je ne suis pas riche» que d’affirmer «Je suis pauvre», et «Je ne suis pas belle» a moins d’impact négatif que «Je suis laide».

À vous d’utiliser la terminologie à la négative de façon positive, car comme le mentionnait P. Watzlawick dans «Le langage du changement» : «Plus le message est formulé de façon négative et effrayante, plus on se heurte à un refus et à un oubli rapide.  Les formulations positives et concrètes sont la condition sine qua non de tout succès d’influence».

Communiquer, c’est échanger et mettre en commun pour le mieux de chacun.  L’utilisation de mots qui nous font du bien, de par la mise en application des mots de remplacement plus sains, permet d’affirmer ce que l’on veut et d’exprimer qui l’on est.  C’est bon et c’est gratuit

Isabelle David, Maître Enseignant Certifié en PNL. Auteur des livres suivants : 2000 ans sur le chemin de la Lumière, Être au cœur de la PNL et de Des mots et des phrases qui transforment. Elle est également auteur de CD et de DVD de développement personnel et spirituel.

Isabelle David, par l’entremise de son école de formation IDCom International inc., vous offre depuis plus de vingt-cinq ans, différents niveaux de formations et des ateliers en Programmation Neurolinguistique, en hypnose Ericksonienne et en coaching PNL, ainsi que Aura Vision™ au Québec et ailleurs dans les pays francophones.

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