Les kilos en trop…souvent que le symptôme
Ce qui explique le peu de force de bien des régimes traditionnels. Ils agissent sur les symptômes principalement.Lorsque les régimes arrivent à fonctionner, c’est souvent que la personne a atteint un niveau de préparation intérieure qui lui permet de régler son poids dans un contexte d’évolution de sa conscience au-delà du simple besoin de maigrir. La personne a enfin mis en avant plan le plaisir et l’amour d’elle-même encore plus qu’avant, et ainsi le succès est prêt à être cueilli.
Notre digestion est aussi le reflet de nos états d’âme. Si elle présente des aigreurs, demandons-nous ce qui nous irrite actuellement. La sérénité, le calme, la joie, la paix intérieure sont des nourritures tout aussi importantes que la nourriture du corps physique. Que nos pensées et attitudes soient porteuses de vie. Je me plais parfois à utiliser l’exemple suivant en lien avec l’importance de notre implication face à notre propre bonheur : Imaginez que vous avez un poêle à bois et que vous lui dites tout bonnement « donne-moi de la chaleur ». Ça ne donne rien, il lui faut du bois. Dans notre vie, c’est pareil, on aura beau dire « je veux la santé », mais ça prend le nécessaire pour l’alimenter… La santé, c’est bien plus qu’une question de poids. Une personne peut être très mince et manifester un piètre état de santé, etc.
L’impact des émotions et les kilos en trop
Les théories diffèrent à ce sujet. Certains diront que c’est l’obésité qui finit par générer des émotions et d’autres diront le contraire. Mon but ici n’est aucunement de défendre ou contrarier quelconque idéologie. Je vais vous parler seulement en fonction de mon expérience. Le jour où j’ai vécu des problèmes de poids, ce fut directement relié à une explosion de souffrances émotionnelles au plus profond de moi et tant que je n’ai pas eu fait le ménage intérieurement, je n’arrivais pas à changer les choses.
Les émotions négatives qui s’accumulent au fil des années finissent un jour ou l’autre par créer un ombrage à notre mieux-être. Je crois fermement que notre monde intérieur est majoritairement responsable de la qualité de la santé de notre corps. La façon dont on traite notre corps influence aussi l’éclat de la joie de vivre qu’on ressent au présent.
Nous sommes une unité psychophysique indissociable et quel beau monde à découvrir que cet univers de la connaissance de soi. Pour moi c’est une passion indescriptible que d’observer et de découvrir ces fonctionnements. Donc, pour bien des gens qui sont dans un processus d’amaigrissement, il est fréquent de voir la partie du ventre qui est vis-à-vis l’estomac, garder un pli graisseux plus longtemps qu’ailleurs. On dit que les émotions laissent leurs traces dans le corps et cette zone est particulièrement sensible à nos réactions émotionnelles conscientes ou inconscientes. C’était comme ça pour moi à l’époque et même chose pour bien des gens à qui j’en parlais.
Un bel exemple de ça est que si nous sommes en train de manger et que nous apprenons une mauvaise nouvelle, on n’a soudainement plus faim. Ou encore, si on vit quelque chose qui nous stresse ou nous perturbe, on se retrouve alors avec le ventre plus gonflé. Et plus on fait du nettoyage dans notre monde intérieur, plus cet état aura de chances de se résorber plus facilement. Une saine alimentation et de l’exercice demeurent tout de même des bases à une bonne hygiène de vie dans l’atteinte de cet objectif.
Selon moi, la santé de nos cellules est un miroir assez fidèle de nos pensées, croyances et émotions. On cherche parfois à maigrir, mais en mettant trop l’accent sur le processus physique principalement. Se peut-il qu’il faudrait aller un peu plus loin, à savoir pourquoi le « besoin » de ce problème persiste. Je sais que ça semble provocateur quand je dis le « besoin de ce problème », mais le jour où j’ai lu cette théorie dans un livre de Louise Hay intitulé « Transformez votre vie », j’ai compris bien des choses.
Dans le cas de l’obésité, est-ce possible que ce soit relié :
À un besoin inconscient d’être vu ou reconnu.
À un besoin inconscient de se faire remarquer, car peut-être la personne s’est sentie rejetée, en manque d’attention autrefois ou même actuellement.
Au fait qu’être beau ou belle représente une menace quelconque.
À un besoin de protection inconscient contre les abus, les critiques.
À une manière de se rendre moins attirant sexuellement.
À une façon de rejeter, inconsciemment toujours, sa féminité ou masculinité.
À un indicateur de possessivité (vouloir tout retenir pour soi) par peur de si ou ça, etc.
À la peur de manquer de quelque chose et se faire ainsi des réserves de cette façon (privation en bas âge…).
Au besoin de combler un vide par la nourriture (compensation) tel l’ennui, la peine, la solitude, la dépression, etc. En se sentant le ventre plein, on se sent exister encore plus…en apparence, mais les émotions demeurent sous jacentes.
Pourrait-on oser penser que la « bedaine » serait même reliée à de l’insatisfaction profonde qui s’exprime et se loge au niveau de cette zone sensible, au sens holistique du terme…
Si le problème est influencé par les causes relatives à notre monde intérieur, on pourra y retrouver par exemple:
L’estime de soi qui est à fortifier
La difficulté de prendre sa place
Le besoin de trouver du réconfort
L’ennui…certains regardent dans le réfrigérateur
L’anxiété
La colère
La peine
Les frustrations
Les rapports conflictuels
L’insatisfaction sexuelle
Les culpabilités
Le manque d’affection
Vie amoureuse décevante
Le stress
Les bénéfices secondaires de l’obésité (besoin d’attention, etc.)
Les croyances d’autrefois (pour avoir l’air bien portant et en santé il faut être gros)
Bref, le besoin de prendre soin de soi de plus en plus par amour pour soi, n’est-ce pas ?
Si le problème est influencé par les causes biologiques, on pourra y retrouver :
L’effet yo-yo qui crée des perturbations métaboliques suite à de nombreux régimes plus ou moins draconiens, l’âge, le degré d’activité physique, la consommation de certains médicaments, dans peu de cas l’hérédité, etc.
Résumé des causes d’échec des régimes sévères :
Le métabolisme ralentit, donc brûle moins de calories pour le même exercice s’il n’y a pas assez d’activité physique en même temps, etc. pour soutenir la masse
musculaire qui est le brûleur de gras par excellence.
Les privations engendrent les frustrations et engendrent l’arrêt du régime
La personne retourne ainsi à ses anciennes habitudes et risque même de manger davantage et moins bien, car la frustration amène à manger des sucreries, etc.
La reprise du poids est prévisible et souvent plus grande qu’avant, car le corps a tellement peur de manquer à nouveau d’énergie, qu’il garde son métabolisme
bas et emmagasine les calories sous forme de gras pour au cas où.
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