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Le végétarisme pourrait-il nous sauver la peau?

Bien manger : huit principes sur l’alimentation et la santé (Partie 2 de 4)

PRINCIPE NUMÉRO 3
Il n’existe pratiquement aucun aliment d’origine végétale qui ne fournisse pas mieux les mêmes nutriments que ceux fournis par les aliments d’origine animale.

Dans l’ensemble, il est juste de dire que tout aliment d’origine végétale a beaucoup plus de similarités nutritives avec d’autres aliments d’origine végétale qu’avec des aliments d’origine animale. Et tout aliment d’origine animale a beaucoup plus de similarités avec d’autres aliments d’origine animale qu’avec des aliments d’origine végétale. Par exemple, bien que le poisson soit très différent de la viande, ses similarités avec la viande sont beaucoup plus grandes qu’elles ne le sont avec le riz. Même les aliments qui font exception à ces règles – comme les noix, les graines et les produits transformés d’origine animale à faible teneur en gras – restent tout de même, et respectivement, dans le groupe des plantes et dans celui des viandes.

La consommation de chair animale est très différente sur le plan nutritionnel que celle de végétaux. Les quantités et les sortes de nutriments dans ces deux types d’aliments montrent bien à quel point ces différences nutritionnelles sont grandes.

Tableau du contenu en nutriments des aliments d’origine végétale et animale

Ainsi que vous pouvez le constater, les aliments d’origine végétale contiennent beaucoup plus d’antioxydants, de fibres et de minéraux que les aliments d’origine animale. En fait, les aliments d’origine animale sont presque complètement privés de plusieurs de ces nutriments. Par contre, ils contiennent beaucoup plus de cholestérol et de gras. Ils contiennent légèrement plus de protéines, de vitamines B12 et de vitamine D, bien que cette dernière se retrouve artificiellement dans le lait. Bien entendu, il y a des exceptions : certaines noix et graines contiennent beaucoup de gras et de protéines (arachides et graines de sésame), alors que certains aliments d’origine animale ont une faible teneur en gras, habituellement parce qu’on l’élimine artificiellement (lait écrémé). Mais quand on y regarde d’un peu plus près, les lipides et les protides des noix sont différents car ils sont meilleurs pour la santé que les lipides et les protides d’origine animale. Ils sont accompagnés de certaines substances antioxydantes intéressantes. D’un autre côté, les aliments transformés d’origine animale et à basse teneur en gras contiennent encore du cholestérol, beaucoup de protéines et très peu ou pas d’antioxydants et de fibres, comme tous les autres aliments d’origine animale. Vu que les nutriments sont principalement responsables des effets des aliments sur la santé et que les différences de composition en nutriments entre aliments d’origine végétale et aliments d’origine animale sont énormes, n’est-il pas raisonnable de supposer que nous devrions nous attendre à des effets forts différents sur notre corps selon les aliments que nous consommons?

Pour que la substance chimique d’un aliment soit un nutriment essentiel, il faut qu’elle réponde à deux exigences : elle doit être nécessaire au fonctionnement sain du corps humain et elle doit être une substance que notre corps ne peut pas lui-même fabriquer et qu’il doit par conséquent aller chercher à l’extérieur. Un exemple d’une substance chimique qui n’est pas essentielle pour le corps humain est le cholestérol. Cette composante propre aux aliments d’origine animale n’existe pas dans les aliments d’origine végétale. Même si le cholestérol est essentiel à la santé, notre corps peut en fabriquer autant qu’il en a besoin. Nous n’avons donc pas besoin d’en consommer. Ce n’est donc pas un nutriment essentiel.

Il existe quatre nutriments contenus dans les aliments d’origine animale que les aliments d’origine végétale ne contiennent pas pour la plupart : le cholestérol et les vitamines A, D et B12. Trois de ces nutriments ne sont pas essentiels. Comme mentionné ci-dessus, le cholestérol est naturellement fabriqué par notre corps. La vitamine A est produite par notre corps à partir de la béta-carotène et la vitamine D, en s’exposant au soleil environ quinze minutes tous les deux jours. Ces deux vitamines sont toxiques si elles sont consommées en grande quantité. C’est un indice de plus qui nous dit qu’il vaut mieux compter sur les précurseurs de vitamine (béta-carotène et rayons du soleil) pour que notre corps puisse bien contrôler le moment et les quantités de vitamines A et D dont il a besoin.

En ce qui concerne la vitamine B12, c’est un peu plus problématique. En effet, cette vitamine est fabriquée par des micro-organismes provenant du sol et de l’intestin des animaux, y compris les nôtres. Comme la quantité de cette vitamine qui est fabriquée dans nos intestins n’est pas bien absorbée, il est recommandé que nous en consommions dans certains aliments. Les recherches ont prouvé que les plantes qui poussent dans des sols sains et dotés d’une bonne concentration de vitamine B12 absorberont facilement ce nutriment. Cependant, les plantes qui poussent dans des sols morts (pas biologiques) auront une déficience en vitamines B12. Aux États-Unis, la plupart de l’agriculture s’effectue sur des sols relativement morts et décimés par des années d’emploi de pesticides, d’herbicides et de fertilisants. C’est pour cette raison que les plantes cultivées dans de tels sols et vendues dans les supermarchés manquent de vitamine B12. En plus, nous vivons dans un monde tellement aseptisé que nous entrons rarement en contact direct avec les micro-organismes qui produisent la vitamine B12. À un moment donné, nous tirions notre vitamine B12 de légumes qui n’avaient pas été totalement débarrassés de le terre. Par conséquent, on peut supposer que les Américains modernes qui consomment des aliments d’origine végétale très nettoyés et aucun aliment d’origine animale ne consomment pas suffisamment de vitamine B12.

Bien que l’obsession de notre société pour les suppléments alimentaires nous détourne d’une information nutritionnelle bien plus importante, cela ne veut pas dire qu’il faille éviter à tout prix ces suppléments. Il est estimé que nous disposons d’une réserve de trois ans en vitamine B12 dans notre corps. Si vous ne mangez aucun aliment d’origine animale depuis plus de trois ans, que vous êtes enceinte ou que vous allaitez, vous devriez envisager de prendre à l’occasion un peu de vitamine B12 ou encore d’aller chaque année chez votre médecin pour faire vérifier votre taux de vitamine B et d’homocystéine dans le sang. De même, si vous ne prenez jamais le soleil, surtout pendant les mois d’hiver, vous pourriez envisager de prendre des suppléments de vitamine D. Je vous recommande d’ingérer les plus faibles doses que vous puissiez trouver et de plutôt aller prendre du soleil à l’extérieur.

Ces suppléments peuvent être qualifiées de « pilules dénaturées » parce qu’une alimentation saine composée de végétaux frais et biologiques provenant d’un sol riche ainsi qu’un mode de vie qui inclut le plein air sont les meilleures façons de résoudre ces problèmes. Le fait de revenir à une manière naturelle de vivre nous procure bien d’autres bienfaits aussi.

PRINCIPE NUMÉRO 4
Ce ne sont pas les gènes à eux-seuls qui déterminent la maladie.

Ils ne le font que lorsqu’ils sont activés, l’alimentation jouant un rôle crucial dans la détermination de ceux qui, bons ou mauvais, seront activés. Selon Colin Campbell, toute maladie est d’origine génétique. En effet, les gènes sont les codes qui déterminent tout dans notre corps, le bon ou le mauvais. Sans les gènes, il n’y aurait pas de cancer. Sans les gènes, il n’y aurait pas d’obésité, de diabète et de maladies cardiaques. Et sans les gènes, il n’y aurait pas de vie.

Cela peut donc expliquer pourquoi nous dépensons des centaines de millions de dollars pour essayer de trouver et de neutraliser les gènes à l’origine des maladies. Cela explique aussi pourquoi certaines femmes parfaitement en santé se font enlever les seins simplement parce qu’on a découvert qu’elles étaient porteuses d’un gène lié au cancer du sein. Cela explique pourquoi la majeure partie des ressources dans les domaines de la science et de la santé au cours des derniers dix ans a été attribuée à la recherche génétique. Rien qu’à l’université Cornell, 500 millions de dollars ont servi à mettre sur pied un programme sur les sciences de la vie. Ce programme promet de « changer à tout jamais la façon dont est enseignée et menée la recherche sur les science de la vie à l’université ». Savez-vous quel est un des moteurs principaux de ce programme? C’est de faire chapeauter toutes les disciplines scientifiques par la recherche génétique. Il s’agit là de la plus grande démarche scientifique de l’université Cornell.

Mais toute cette attention accordée aux gènes passe sous silence un point essentiel : ce ne sont pas tous les gènes qui sont activés tout le temps. Quand ils ne sont pas activés, ces gènes restent à l’état biochimique latent. Dans cet état, les gènes n’ont aucun effet sur notre santé. Même si c’est une évidence aux yeux de la plupart des scientifiques et des profanes, le sens de ce concept est rarement compris. Qu’est-ce qui fait que certains gènes restent latents et que d’autres s’activent? C’est le milieu, en particulier l’alimentation.

Si l’on reprend l’analogie du gazon, on saura qu’un bon jardinier sait que des graines ne deviendront pas des plantes si elles ne disposent pas d’eau, de soleil et d’un sol riche en nutriments. C’est la même chose pour les gènes : ils ne s’activent pas si le milieu ambiant n’est pas propice. Dans notre corps, c’est l’alimentation qui est le facteur déterminant l’activité des gènes. Les gènes qui causent le cancer ont été fortement affectés par la consommation de protéines. Les recherches de laboratoire menées par Colin Campbell ont révélé que l’on peut arrêter et déclencher les mauvais gènes en modifiant tout simplement la quantité de protéines ingérées. Qui plus est, avec l’étude menée par Colin Campbell en Chine, les résultats indiquent que les gens ayant la même ascendance ethnique présentaient d’immenses variations dans les taux de maladies. Même si ces gens ont les mêmes gènes, ils ont pourtant des maladies très différentes qui se déclenchent selon le milieu ambiant dans lequel ils vivent. Il existe une myriade d’études qui ont prouvé que lorsque les gens émigrent, ils « adoptent » les risques de maladies de leur pays d’adoption. Même si leurs gènes ne changent pas, ils attrapent tout de même les maladies à un rythme qui est rare dans leur pays d’origine.

Par ailleurs, les taux des maladies changent de façon si marquée dans le temps qu’il est biologiquement impossible d’incriminer les gènes. En vingt-cinq ans, le pourcentage des Américains obèses a doublé, passant de 15 % à 30 %. De plus, le diabète, les maladies cardiaques et bien d’autres maladies liées à la prospérité étaient rares jusqu’il y a peu, faisant en sorte que le code génétique n’aurait pas pu changer significativement en vingt-cinq ans, ni même en cent ans ou encore en 500 ans. Alors, même si nous pouvons affirmer que les gènes sont cruciaux pour tout processus biologique, nous avons certaines preuves bien établies que l’activation des gènes est bien plus importante que les gènes eux-mêmes et que cette activation est tributaire de l’environnement, en particulier de l’alimentation.

Un autre dérapage de la recherche génétique est de prendre pour acquis que la compréhension des gènes est simple. Elle ne l’est pas. Par exemple, des chercheurs ont récemment étudié la régulation génétique du poids chez un ver minuscule. Ils ont observé chez ce ver 16 757 gènes et les ont neutralisés les uns après les autres tout en notant l’effet que cela avait sur le poids. Ils ont découvert que 417 gènes affectaient le poids. Comment ces centaines de gènes agissent entre eux et avec le milieu ambiant sans cesse changeant pour la perte ou le gain de poids reste un mystère incroyablement complexe. Goethe a dit : « Nous savons seulement que nous savons très peu et que, avec les connaissances, le doute augmente ».

La manifestation de notre code génétique représente un univers d’interactions biochimiques d’une complexité presque infinie. Cet univers biochimique interagit avec de nombreux et divers autres systèmes, l’alimentation y compris, qui en elle-même représente de multiples systèmes de biochimie très complexe. Selon Colin Campbell, avec la recherche génétique, nous nous lançons dans une grande quête qui vise à court-circuiter la nature et à faire empirer les choses.

Cela veut-il dire que les gènes n’importent pas? Pas du tout. Si vous prenez deux Américains vivant dans le même milieu et que vous les soumettiez pendant toute leur vie à un régime alimentaire comportant de la viande chaque jour, il se pourrait fort bien qu’un des deux meure d’une crise cardiaque à cinquante-quatre ans et l’autre, d’un cancer à l’âge de quatre-vingt ans. Qu’est-ce qui explique cette différence? Les gènes, puisqu’ils nous confèrent des prédispositions. Nous avons tous des taux de risque de maladie différents à cause des différences génétiques. Même si nous ne saurons jamais les risques auxquels nous sommes prédisposés, nous savons par contre comment les minimiser. Sans tenir compte de nos gènes, nous pouvons tous optimiser nos chances d’activer les bons gènes grâce au meilleur milieu ambiant possible, c’est-à-dire grâce à la meilleure alimentation possible. Même si les deux Américains de l’exemple ci-dessus ont succombé à des maladies différentes à des âges différents, il est tout à fait possible que, s’ils s’étaient alimentés de façon optimale, tous deux auraient pu vivre encore de nombreuses années avec une qualité de vie plus élevée.

Partie 2 de 4. Tiré de l’ouvrage de Colin Campbell (et remanié), LE RAPPORT CAMPBELL, que j’ai traduit.  Parties 3 et 4 à suivre dans les prochaines publications.
 
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