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Mieux accompagner le deuil, la fin de vie, l’âme

Accompagner les deuils de vie et la période de fin de vie dans une perspective de guérir et du grandir de l’âme.

Que ce soit du point de vue professionnel ou personnel, la perte d’un être ou d’une situation qui nous était chère, l’annonce d’une maladie grave ou la période de fin de vie nous laissent plus souvent qu’autrement perplexes, inconfortables et sans points de repère. Quoi dire ? Quoi faire ? Quoi ne pas faire ? Comment  faire ? Quand le faire ? Voilà tout autant de questions que se posent la majorité des individus qui sont appelés à tendre la main à ceux et celles qui se retrouvent plaqués devant la loi du changement.

Tellement de questions qui ne peuvent  être contenues dans une seule réponse ! Tellement de situations qui sont propres à chacun, à chacune, avec ses croyances, ses valeurs, ses expériences antérieures, ses perceptions de la réalité ! Tellement de besoins différents qui ont pour particularité de changer dès qu’on pensait les avoir compris ou y avoir répondu !

Alors comment faire pour aider sans penser pour l’autre ? Comment être présent sans s’imposer ? Comment développer des compétences de sorte qu’elles soient aidantes ? Comment transcender le sentiment d’impuissance qui s’insurge si fréquemment ?

Par le cœur en lien avec le Cœur Divin. Je m’explique.

Précisons d’abord qu’en tant qu’accompagnateur nous ne sommes responsables de personne. Nous ne sommes responsables que d’être au meilleur de nous-mêmes aux côtés de l’autre. Ainsi, nous ne prenons personne en charge, nous ne nourrissons aucune attente à l’endroit de l’aidé ni à notre endroit et nous demeurons  dans notre cœur. Le cœur : là où la personne vivant un deuil de vie peut aller mieux, là où nous pouvons être à notre meilleur, là où les connaissances et les attitudes propres à chaque instant pourront s’élever en nous  et toucher l’autre… d’un cœur à l’autre.

C’est dans le cœur que nous pouvons guérir  des déchirures que nous expérimentons.  Pour l’avoir vécu et l’avoir observé pendant tant et tant d’années, je sais que le cœur est le seul chemin par lequel il est possible de guérir en âme et de grandir en conscience. Se tourner vers l’intérieur pour guérir permet  de retourner à  ses propres ressources intérieures et à ses propres réponses. Ce choix que nous faisons alors, nous incite à nous reconnecter avec la Source de toute forme de guérir : L’AMOUR.  L’AMOUR : énergie qui possède tous les attributs divins propres à la transformation de la souffrance. L’AMOUR qui se veut accessible, inconditionnel et enveloppant. L’AMOUR qui possède sa propre connaissance sachant  exactement ce dont notre âme a besoin à tel ou tel moment de notre existence. 

Bref, seul l’Amour qui circule du cœur Divin au cœur humain, peut tout en nous et autour de nous. Seul l’Amour peut guérir les blessures du cœur en profondeur. Seul l’Amour  permet de renaître pour mieux vivre et revivre.

Voir la vie et les deuils de vie à travers de telles lunettes  transforme totalement le regard que nous posons sur  la personne accompagnée. Intuitivement,  nous savons  qu’elle est  plus que la somme de ses souffrances et qu’elle est  plus que ce qui lui arrive ou ce qui ne lui arrive pas.  Nous savons qu’elle est une âme venue guérir et grandir, qu’elle a tout ce qu’il lui faut pour aller mieux lorsque connectée à plus Grand qu’elle. Et, même si la personne éprouvée ne peut se percevoir  ainsi, le simple fait que nous posions ce regard éveillé et conscient sur elle, tout en lui tendant la main, le lui rappelle au-delà de toute forme d’entendement humain. Un peu comme si nous déposions une semence d’amour, de courage et de force au cœur de son être : semence qu’elle seule peut choisir de faire éclore à sont rythme et à son gré. Car rappelons-nous, nous sommes tous responsable de ce que nous faisons  avec ce qui nous arrive. Et cela, personne ne peut le faire pour nous. Le chemin du grandir et du guérir s’ouvre seulement si nous le marchons. A bien y penser, comment pourrions-nous avoir accès aux qualités de sagesse qu’il permet si quelqu’un d’autre le marchait pour nous  pour soit disant  nous aider ? 

Voilà pourquoi il est bien difficile d’accompagner un chemin que nous n’avons pas marché soi-même. C’est ce que nous sommes qui inspire la personne aidée et non ce que nous savons.  C’est ce que nous avons fait de nos propres déchirures qui nous permettra  de rayonner et de faciliter l’élan qui lui permettra de  franchir les pas que son deuil impose par notre simple présence éclairée. Rappelez-vous, seul un cœur ouvert pour en ouvrir un autre. Seul un cœur ouvert pour toucher l’autre là où il peut tout en lui en lien avec le Cœur divin. Accompagner n’est pas une tâche, c’est un acte humain aux côté d’un autre être humain qui prend forme dans le cœur.

D’un cœur à l’autre, nous redevenons au service d’une cause plus Grande que nous : L’Amour.

Et… tout doucement lorsque nous osons emprunter ce chemin, nous ne cherchons plus à savoir pour être.

Nous choisissons plutôt d’être pour avoir accès au Savoir

Certes, il est des clés que nous pouvons offrir en partage aux personnes qui vivent des deuils de vie. En voici quelques unes :

1. Démystifier leur souffrance permet de mieux comprendre… pour mieux agir…pour mieux se donner l’élan d’aller de l’avant.

Plus souvent qu’autrement, la personne a besoin de comprendre pourquoi elle souffre tant. Elle a besoin d’être informée, rassurée qu’il existe un chemin qui mène réellement à sa libération intérieure. En ce sens, il importe de lui parler de ce chemin que tant et tant de personne ont marché pour renaître. Le mental étant rassurée, la personne peut alors descendre de la tête au cœur pour guérir et grandir… si tel est son choix bien sûr.  

Lorsque la personne n’est pas prête, il s’agit de l’écouter sans condition sans jugement en essayant entre autre de ne pas chercher à l’amener là ou l’on voudrait  qu’elle soit pour que nous soyons rassurés.

Par exemple,  toutes les personnes qui vivent un deuil de vie se retrouvent au cœur d’un désert humain.  Le désert est un passage de vie obligé dans lequel la personne est propulsée  bien malgré elle. L’inconfort que génère le désert a pour particularité de rappeler à tous ceux et celles qui le rencontrent que « ce qui était n’est plus » et que « ce qui est appelé à devenir  n’est pas encore ». Nul besoin de préciser que cet espace est très inconfortable à vivre car il éveille en la personne concernée des sentiments de mal-être, de perte de points de repère tout comme des sentiments d’impuissance importants.

La tentation humaine en ces moments de vie difficile va dans le sens de chercher à réprimer toute source de souffrance, à fermer la porte de son cœur pour se protéger, à chercher à l’extérieur de soi des sources d’apaisement ou de diversion. Non pas que cela soit bien ou mal. Toutefois pour que la souffrance reliée aux deuils de vie se transforme en profondeur, pour avoir accès à une forme de mieux-être durable,  il importe qu’elle soit d’abord rencontrée. Et l’endroit où elle peut être véritablement transformée se trouve dans le même espace qui est  si inconfortable à vivre : le désert. Il est donc un chemin qui mène de la souffrance à sa transformation. Ce chemin se situe au cœur même de la souffrance.

2. Nous ne pouvons forcer le mieux-être. Il s’installe en nous au fur et à mesure que nous créons l’espace nécessaire pour ce faire.

Il importe donc de rappeler aux personnes qui vivent un deuil de vie d’agir là ou elles ont du contrôle c’est-à-dire sur l’espace qu’ils peuvent créer en eux pour que le guérir puisse se manifester. En d’autres termes, nous n’avons aucun contrôle sur le rythme et la manière dont le guérir du cœur prend forme. Cela va au-delà de notre entendement humain. Notre cœur guérit à notre insu : un peu comme si le guérir s’infusait en nous tout doucement à la mesure de l ‘espace que nous lui laissons.

Lorsque nous ensemençons notre jardin par exemple,  nous n’avons aucun contrôle sur le rythme et la manière dont les légumes vont pousser. Nous pouvons toutefois « agir » sur la transformation de la semence en légume en enlevant les mauvaises herbes et arrosant la terre. Alors qu’est-ce que fait donc pousser les légumes ?  C’est l’esprit de la terre. Et pourquoi y croyons-nous ?  Parce que nous l’avons vu se manifester année après année.

Le guérir du cœur en profondeur se manifeste exactement de la même manière. C’est l’esprit de l’Amour qui guérit nos cœurs blessés, écorchées par le changement qu’impose la vie sur terre. Choisirons-nous de retirer les semences que nous avons déposées dans la terre toutes les semaines pour vérifier si le marchand de légumes nous a bien vendu des semences de carottes ou choisirons-nous de faire confiance en l’esprit de l’Amour  et de  s’occuper de ce sur quoi nous pouvons retrouver un pouvoir d’action ?

Il est différentes manières de faire de la place pour que le guérir se manifeste. Entre autre, laisser s’exprimer les émotions que nous ressentons en est une, en les écrivant, en les verbalisant, en les dessinant.

3. Pour retrouver un pouvoir d’action sur sa souffrance il est très aidant de faire appel à des outils de transformation de la souffrance que l’on peut utiliser quand montent les vagues de la souffrance en nous.

Une des manières de contrer le sentiment d’impuissance que génère la période de désert reliée aux deuils de vie consiste à faire appel à un outil de transformation de la souffrance. Il est important que l’outil nous parle, qu’il soit simple à utiliser et qu’il soit accessible.

Les vagues intérieures sont partie prenante du deuil de vie et de sa transformation. L’on se rappelle qu’elles doivent s’élever en nous pour faire de la place pour aller mieux. Toutefois, en plus de les laisser s’évacuer, il est aussi des outils auxquels on peut faire appel pour mieux transformer la souffrance qui y est associé. Ainsi on retrouve un pouvoir d’action sur notre souffrance et par la même on agit directement sur l’expression de la souffrance qui émerge.

La visualisation guidée est un outil que j’affectionne particulièrement car il ne fait pas appel au mental. Il agit avec nos propres images qui ont pour particularité de s’ajuster aux différentes expressions de la souffrance en nous.

Par ailleurs, le simple fait de décider de faire appel à un outil lorsque je suis au plus creux de ma vague fait déjà partie du guérir puisque je « dis oui » au guérir en moi. Je dis oui à la vie à nouveau. Je fais preuve de courage, de force et d’humilité. Je me redresse de l’intérieur parce que, non seulement je me suis dépassée, mais aussi parce que je ressens les effets directs de la transformation d’un état de grand mal-être à un état plus paisible. Et même si je dois le refaire 10 fois dans la journée, je retrouve 10 fois un pouvoir d’action sur ma souffrance. Puisque personne ne l’a fait à ma place, je redeviens responsable de mon guérir, j’agis, je grandis par en dedans et par la même ; j’ai accès à ces expressions du mieux-être que je cherche souvent tant à l’extérieur de moi.


Tel est l’approche que je partage depuis des années convaincue des résultats puisque je les vois sans cesse se manifester devant mes yeux.

Vu ainsi, tour à tour nous vivons et tendons la main aux diverses expressions de la loi du changement sur terre. Lorsque notre tour est venu de  « soutenir » nous ne nous percevons plus en tant que  personne qui aide et qui guérit.  Lorsque connectés à une cause plus Grande que nous, nous devenons le rappel des multiples possibilités qui résident en L’Amour Divin.

Et si d’aventure vous vous demandez qu’est-ce qui fera donc que nous dirons oui à une telle démarche intérieure en tant que personne endeuillé tout autant qu’en tant qu’accompagnateur?  Habituellement la réponse est toujours la même. Au nom de l’Amour pour ceux que nous aimons sur terre. Au nom de l’Amour pour ceux que nous aimons encore au-delà des nuages.  Au nom de la cause de l’Amour avec un grand A tout simplement parce que nous sommes Amour.

Vous voulez en savoir davantage ! Vous pouvez écouter le dvd que j’ai récemment produit sur la transformation de la souffrance du cœur : outil dans lequel j’explique pourquoi les être humains souffrent et comment ils peuvent se donner les moyens de transformer leurs souffrances en mieux être pour mieux vivre et revivre.

Une série de 3 ateliers de formation se tiendra également les  21-22 janvier, les 17-18 mars et les 21022 avril 2012 pour tous ceux et celles qui se sentent interpellés par la voie du cœur à mieux tendre la main aux personnes vivant un deuil de vie et ou la période de fin de vie.

A ce sujet, mon livre « La sagesse au fil d’arrivée » témoigne des pas sages qu’ont marché des personnes en fin de vie pour renaître à la vie avant de mourir. Ils nous livrent par leurs histoires de cheminement respectifs des messages de vie poignant nous rappelant qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de vie pour se rappeler l’essentiel . Aussi ils viennent nous confirmer que guérir et grandir en âme n’est pas une utopie destinée aux élus mais qu’elle est possible pour tous ceux et celles qui choisissent d’emprunter  ou de réemprunter la voie du cœur en lien avec le Cœur divin.

Puissiez-vous faire de la vie une occasion exceptionnelle de renaître sans cesse à l’Amour en vous et autour de vous !

Puissiez-vous voir les anges « messagers porteurs d’espoir » que la Source met sur votre route lorsque les déchirures reliées aux deuils de vie brouillent votre vue !

Line Asselin
[email protected]
514 249-1383

www.lineasselin.com

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