Une pierre deux coups…
Nous sommes la résultante de ceux et celles qui nous ont précédés. De génération en génération se transmettent entre autre des manques, des blessures affectives qui modèlent notre personnalité.
Dans la majorité des cas, cette transmission se fait dans un espace-temps intra et extra-utérin composé de trois périodes favorisant la création de conditionnements, d’empreintes, de programmes. Ces périodes sont de -9 mois à la conception, la gestation (de la conception à l’accouchement) et de la naissance à +9 mois.
Si malgré des démarches thérapeutiques vous êtes encore au prise avec un mal être ou une souffrance que vous ne pouvez expliquer, ou si vous vivez des émotions excessives malgré la constatation d’une certaine banalité de la situation, ou si vous avez des réactions émotionnelles réflexe et des peurs que votre raison ne peut diminuer, ce sont là des signes probants de l’existence de mémoires intra et extra-utérines.
Qu’elle n’est pas la joie d’être soulagé, enfin, de l’emprise de ces mémoires… Imaginez lorsque ce soulagement profite à deux personnes à la fois ! De plus en plus de femmes sont conscientes et soucieuses de ne pas transmettre à l’enfant qu’elle porte leurs propres blessures. La grossesse est un moment particulier où ces transformations physiologiques mettent en éveil son intériorité et en rappel des états de conscience de ces périodes intra et extra-utérines. Par amour déjà pour l’enfant qu’elles portent, elles veulent donner ce qu’elles ont de meilleur et cela passe par se sentir bien.
Voici une synthèse de différentes interventions, à titre d’exemple :
Une jeune femme dans la fin vingtaine a peur que l’enfant qu’elle porte se sente rejeté. Des remarques de son entourage familial lui ont donné l’impression que ce n’était pas le bon moment pour avoir un enfant. Du fait, elle a remis en doute sa grossesse et elle en a perdu le goût d’accueillir cette naissance. Elle remet en question ses capacités de mère. Elle se culpabilise, car elle se dit qu’elle, étant sa propre mère, le rejette. Elle voit sa grossesse comme une montagne. Du fait, cela fait remonter tous les sentiments de rejet qu’elle porte depuis «toujours».
Il était clair que si cette impression a eu tant d’impact, c’est qu’elle met en éveil un sentiment de rejet existant dans cette jeune femme bien avant cette situation. Et, que ce sentiment peut se traduire par une séquence d’événements ayant trait à la peur de déranger, d’être jugée, de la chicane…
Après avoir bien identifié les aspects reliés à ces mémoires, nous avons procédé afin de transformer ces empreintes de rejet. Le processus est conçu pour nous amener à la cause du mal être exprimé. Nous nous retrouvons à l’état embryonnaire, à deux mois de gestation : « je me sens toute petite dans le ventre de ma mère. Je me sens coincée, tendue. Il y a de la colère. Mon père est en colère contre ma mère. C’est à cause de moi. C’est parce que je suis là. Ma mère pleure. C’est de ma faute. Je ne sens pas de lien avec elle. Je me sens seule. Si je veux qu’elle m’aime, il ne faut pas que je dérange. C’est une erreur. Je suis une erreur. Ce n’est pas le temps.»
La réminiscence de cette mémoire remet en conscience le vécu comme en temps réel. De là, la personne revit le caractère unique de cette empreinte apportant déjà un soulagement qu’aucune explication extérieure ne saurait égaler. Aussi, il est mis en évidence les trois éléments essentiels à l’intemporalité de cette blessure c’est-à dire la stratégie de survie, le comportement décisionnel permettant la réalisation de la stratégie, et la croyance identitaire négative.
Dans la prochaine étape, nous passons à la réparation de cette empreinte par l’ancrage d’états affectifs réparateurs et leur transfert dans cette expérience d’origine, en tenant compte de l’aspect transgénérationnel. De façon naturelle, un nouveau ressenti prend forme. Une toute autre histoire s’installe. Et un tout autre discours s’entend. Cette réparation donne vie à un amour de soi grandissant et une perception de la réalité extérieure en reflet à cette transformation. Une nouvelle empreinte ainsi se crée. La plasticité neuronale entre en jeu acheminant les influx nerveux en congruence avec l’impression de cette nouvelle expérience. Le soulagement et l’impact sont immédiats. Les changements se font sans effort. Et la transformation est définitive.
Je vous entends déjà dire, mais c’est bien trop beau pour être vrai !
Eh bien, ça l’est !
Et, en plus, je rappelle la beauté de la chose, c’est une transformation qui s’est faite pour deux être à la fois ! Et à voir comment, à huit mois de grossesse, le ventre s’est mis à bouger à la phase de la réparation, il ne peut y avoir de doute !
Je vous invite à visiter mon site. Vous pourrez y lire d’autres histoires de cas figurant dans l’onglet «POURQUOI CONSULTER».
Il est à noter que la spécialité que j’ai développée, la Thérapie des Mémoires Intra et Extra-Utérines (TMIEU), n’est pas exclusive aux femmes enceintes. Elle permet de transformer toutes formes de mal être et s’adresse à toutes personnes.
Brigitte Levesque
514-369-1359