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Coups de cœur – Linda Cadieux

LETTRE À UN JEUNE PSY À 81 ans, le grand écrivain, psychiatre et psychothérapeute Irvin D. Yalom publie un livre testament tirant les leçons de cinquante ans de pratique avec ses patients. Nous avons imaginé, à partir de cet ouvrage, la lettre qu’il aurait pu écrire à un jeune confrère. Cher confrère, cher ami, vous […]

LETTRE À UN JEUNE PSY

À 81 ans, le grand écrivain, psychiatre et psychothérapeute Irvin D. Yalom publie un livre testament tirant les leçons de cinquante ans de pratique avec ses patients. Nous avons imaginé, à partir de cet ouvrage, la lettre qu’il aurait pu écrire à un jeune confrère.

Cher confrère, cher ami, vous commencez votre carrière. J’entame ma quarante-sixième année de pratique, et dans les rêves de mes patients, mon chapeau trône dans le cabinet, couvert de toiles d’araignées. Le temps passe. Le temps presse. J’ai envie de transmettre ce que j’ai appris, et le plus vite possible. Même si, comme l’écrit Rainer Maria Rilke, dont les Lettres à un jeune poète sont inscrites en moi, je ne saurais que trop vous recommander de «croître selon votre loi, gravement, sereinement » sans attendre « du dehors des réponses que seul votre sentiment le plus intime, à l’heure la plus silencieuse, saura peut-être vous donner»
D’abord, essayez de vous détacher de l’obsession du diagnostic et de la prescription médicamenteuse qui, aujourd’hui, pervertissent notre profession, surtout ici, aux États-Unis. Les molécules mises au point par l’industrie pharmaceutique n’offriront jamais de réponses adéquates aux questionnements métaphysiques, existentiels qui agitent et font souffrir ceux qui viennent nous voir. Ces questionnements profonds ne peuvent pas être pris en compte dans la grille plate proposée par les manuels psychiatriques officiels, cet inventaire chiffré, codifié, qui ressemble à un menu de restaurant chinois. Notre travail repose sur un processus progressif de dévoilement du patient à nous-mêmes, mais aussi et surtout à lui-même. Établir un diagnostic rétrécit notre perspective et notre vision des êtres. En standardisant notre approche, nous mettons en péril l’aspect humain, spontané, créatif et incertain de l’aventure thérapeutique. N’oubliez jamais que le secret de la réussite repose moins sur la résolution de l’énigme d’une vie que sur la relation nouée avec celui qui nous fait face. C’est elle qui soigne. Dans le courant auquel j’appartiens, celui dit des « néofreudiens », nous ne contestons pas l’existence des pulsions internes mises à jour par Freud, mais nous sommes convaincus que notre environnement et les liens que nous nouons nous façonnent. Dans le rapport qui s’établit entre vous et le patient, tout va surgir : les difficultés, les angoisses, les inhibitions qui l’accablent, les trésors, les ressources qu’il peine à mobiliser. N’accordez pas une importance démesurée au passé du patient : l’« ici et maintenant » compte tout autant. De toute façon, il rejouera toujours dans la relation ce qui l’a marqué. Tout s’y (re)joue : les crises du présent, les traumatismes soigneusement enfouis…Ne perdez jamais de vue vos objectifs : la disparition des symptômes, l’atténuation des souffrances du patient d’une part, et d’autre part, l’épanouissement, le développement personnel, le changement fondamental de son caractère, du point de vue sur soi et sur son environnement. Pour y parvenir, veillez au respect du cadre de la séance, des règles que vous établissez avec lui, mais ne vous crispez pas sur la théorie. Dites non au « protocole » ! Coulez-vous dans la singularité de la vie : à chaque patient sa thérapie. Contrairement à tout ce qui a pu être écrit sur la nécessité de ne rien révéler de notre intimité, j’ai pu vérifier que répondre aux questions personnelles permettait parfois de faire considérablement avancer le travail. Ne vous refusez rien, mais respectez bien sûr l’éthique de notre profession – jamais de relations intimes avec un patient, cela va de soi. Observez, observez : les comportements à l’arrivée dans le cabinet, les commentaires face à la décoration, à vous-même, à votre tenue, au paiement des honoraires. Réagissez : utilisez vos sentiments  personnels face à ses déclarations, à ses actions, pour lui faire part avec tact des implications de ses remarques, de ses actes. L’idée est un peu de lui renvoyer une image de lui-même autre que celle qu’il a – ou pas – en tête, de lui faire traverser délicatement le miroir contre lequel il se cogne souvent, depuis trop longtemps.Écoutez les rêves, pillez-les, mettez-les à sac : c’est un outil inestimable d’exploration, le plus riche, le plus révélateur de la créativité, de l’inventivité, de la poésie des êtres. Ponctuez : à la fin de la séance, terminez par une question sur ce qui s’est passé pendant ce moment et ce qui a été éprouvé. Travaillez ! Il est indispensable de prendre des notes pendant les séances : quels ont été les sujets abordés, les impressions, les points restés en suspens. Relisez-vous avant la consultation suivante. Ménagez-vous : faites des pauses entre chaque entrevue. Je recommande un minimum de dix minutes entre chaque patient. Vous n’êtes pas un robot. N’enchaînez pas, ne cédez pas aux impératifs économiques, ne faites pas du chiffre. Vous n’avez pas le droit d’assassiner votre empathie, votre vocation. Ne vous saccagez pas. Ne vous épuisez pas. Retournez régulièrement en thérapie ou en analyse pour vous ressourcer. N’oubliez pas non plus de vous nourrir, cher confrère. Peinture, sculpture, musique, philosophie, poésie… Tous les moyens sont bons, surtout ceux-là, pour élargir vos connaissances, sonder plus avant les profondeurs et capacités infinies de la psyché humaine et vous panser. Car nous sommes les dépositaires de secrets. Et parfois, les secrets font mal.
Bien à vous.

Titre : Lettre à un jeune psy
Auteur : Hélène Fresnel, texte librement inspiré de ”L’art de la thérapie” d’Irvin D. Yalom
Éditeur : Psychologies Magazine Mai 2013

 

L’ÂME DU MONDE

Résumé :  Extrait:
Un sage prit la parole et dit : «Le regard que nous portons sur le monde n’est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions, de notre esprit, de notre culture. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C’est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur. »
— Frédéric Lenoir, L’âme du monde

Titre : L’âme du monde
Auteur : Frédéric Lenoir
Éditeur : Éditions Nil

 

QUE LA FORCE D’ATTRACTION SOIT AVEC TOI

Résumé :  Susciter l’abondance et le plaisir dans son quotidien et dire enfin: “By-bye la petite vie!!

Chaque personne possède en elle une puissance créatrice qui lui donne le pouvoir de concrétiser ses désirs, de réaliser son plein potentiel et de vivre une existence riche et passionnante. Cette puissance créatrice, c’est la force d’attraction.

Que vous le vouliez ou non, cette force opère en tout temps, attirant vers vous ce qui alimente vos pensées… qui sont souvent tournées vers autre chose que ce que vous souhaitez vraiment. Vous devez donc recentrer vos pensées sur vos véritables aspirations pour faire travailler la force d’attraction en votre faveur.

Tirant d’une recherche approfondie les meilleurs outils pour vous aider, l’auteure présente dans cet ouvrage les 5 étapes à suivre pour y arriver dès maintenant. Cerner vos désirs profonds, éliminer les blocages, être à l’écou­te de votre intuition… En mettant en pratique les principes et les moyens dévoilés dans ce livre, vous pourrez enfin dire: « Bye-bye la petite vie ! »

Coach d’affaires accréditée par l’International Coaching Federation, Michèle Cyr fonde sa pratique sur une démarche de développement personnel de plus de 15 ans combinée à un parcours de 25 ans dans le milieu des affaires, dont une dizaine à des postes de direction générale. Reconnue pour la qualité de son leadership, elle a travaillé dans une variété d’in­dustries et s’est impliquée dans diverses associations d’affaires. Elle anime également des ateliers et con­férences sur la force d’attraction et l’intuition.

Titre : Que la force d’attraction soit avec toi
Auteur : Michèle Cyr
Éditeur : Les Éditions des trois monts

 

NOURRIR NOTRE INTÉRIEUR

Résumé :  NOURRIR NOTRE INTÉRIEUR
Il est évident que de recevoir du bon est un cadeau que m’offre la vie, ce qui contribue à nourrir mon intérieur. Paradoxalement, donner comble davantage ma vie intérieure parce que les dons que je me fais deviennent une source d’abondance que je peux faire grandir à ma guise.

HÉLÈNE RENAUD ET MICHEL-JACQUES BERGERON

Nul ne peut donner à moins d’avoir.

De fait, donner est la preuve qu’on a. En effet, c’est lorsque je donne quelque chose que je m’aperçois que je l’ai et que je prends conscience de mon abondance. Je décide consciemment, aujourd’hui, de faire le don de générosité, de bienveillance, d’élévation et de considération envers l’autre. Je peux reconnaître que je suis rempli de ces qualités; que ce sont des « dons » que je possède, et plus je les cultive, plus ils se multiplient à l’intérieur de moi. J’ai reçu en donnant parce que je réalise en faisant mes dons que je me sens bien. Cela me nourrit d’une énergie aimante. Ce n’est pas important de ressentir que l’autre me le retourne dans le temps parce qu’un vrai don permet au donneur de recevoir instantanément en donnant. L’autre n’a pas le sentiment qu’il me doit quelque chose, et moi non plus, je ne pense pas qu’il me doit quelque chose. Nous sommes tous les deux nourris.

Je donne de la bonté, je réalise que je suis bon.
Je donne de l’honnêteté, c’est que je la possède aussi.
Je donne de ma générosité, je réalise que je suis généreux.

Je donne de la douceur, donc je m’enseigne que je suis doux et je l’enseigne à l’autre puisque, par l’exemple, j’enseigne constamment. Je n’enseigne que ce que je suis et je ne m’apprends que ce que j’enseigne. Je contribue à l’estime de nous. Un élan naturel nous propulse vers l’autre. Lorsque nous sortons de nos jugements, comprenons et apprécions l’autre, nous aimons naturellement être avec les autres, aider et rendre service. Vous avez tous vécu l’expérience d’être interpelé sur le bord d’une rue par un automobiliste qui cherche son chemin. La sollicitude et l’empressement avec lesquels nous offrons notre aide nous remplissent de satisfaction et de joie d’avoir aidé.

Dans la réalité, lorsque je donne un élément matériel (de l’argent, un objet, etc.), il ne me revient pas. Par contre, observez le receveur à qui vous faites don d’un simple sourire, d’une parole chaleureuse et amicale : son visage s’illumine et il devient la preuve des grandes valeurs du don et de celui qui l’a offert. Regardez les répercussions sur la personne qui fait le don, sur celle qui le reçoit et sur toutes celles qui seront positivement contaminées autour. Reconnaissons toute la puissance d’attraction qu’une simple action peut produire, par exemple un sourire.

La grande prise de conscience qui mène au don véritable consiste à arrêter de vouloir obtenir des autres ce que je crois que je n’ai pas à l’intérieur de moi. Il me faut cesser de vouloir recevoir des autres, croyant gagner plus que ce que j’ai, puisque c’est déjà plein à l’intérieur de moi. Comment puis-je vivre dans l’abondance quand je crois qu’il y a pénurie ou manque à l’intérieur de moi?

Ce que nous voulons recevoir des autres, cessons d’attendre qu’ils nous l’offrent et donnons en premier. J’aimerais que mon conjoint, mes enfants, mes amis ou collègues reconnaissent mes qualités : je n’attends pas. Je leur souligne leurs qualités le plus souvent. Avancez-vous et donnez, et si vous le faites sincèrement, tout cela vous reviendra multiplié.

Titre : NOURRIR NOTRE INTÉRIEUR
Auteur : Hélène Renaud et Miche-Jacques Bergeron
Éditeur : Article de la Revue PSYCHO

 

ENTREVUE JEAN-MARC CHAPUT

Résumé :  JEAN-MARC CHAPUT
« IL FAUT SE RÉVEILLER, AGIR ET CESSER D’ATTENDRE! »

CONFÉRENCIER MOTIVATEUR, JEAN-MARC CHAPUT EST DEVENU L’UNE DES RÉFÉRENCES DANS LA DÉCOUVERTE DE L’AUTONOMIE, DU POSITIVISME ET DU BONHEUR AU QUÉBEC. SON BUT ULTIME EST D’ENSEIGNER UNE VISION AU PUBLIC ET D’INCULQUER DIFFÉRENTES MANIÈRES DE PENSER AFIN DE TRAVERSER POSITIVEMENT LES OBSTACLES DE LA VIE. DANS CE CAHIER SPÉCIAL DES AÎNÉS, NOTRE ARTISTE DU MOIS, ÂGÉ DE 81 ANS, CONFIE SES ASTUCES QUI LUI PERMETTENT DE MORDRE DANS LA VIE AU QUOTIDIEN ET DE CONSERVER SON CŒUR DE JEUNE GARÇON!

PAR ISABELLE ST-JEAN
[email protected]

« Le vieillissement se fait souvent en trois étapes. Tout d’abord, ce processus commence lorsqu’une personne a plus de souvenirs que de projets. C’est à partir de ce moment que les gens ont tendance à vivre dans le passé. Ensuite, la peur de l’oubli et les craintes s’installent après avoir entendu des discours de leur entourage. Finalement, les personnes âgées passent la majorité du temps à attendre parce qu’elles craignent trop » explique Jean-Marc Chaput. Conférencier dans plusieurs sphères, le motivateur s’est déplacé à maintes reprises auprès de centres pour personnes âgées afin de les motiver à développer entre autres leur initiative. « Une femme est dans un foyer et elle discute de ses derniers pré arrangements funéraires. Elle fait une demande à ses enfants : une fois son corps incinéré, elle souhaiterait que ses cendres soient répandues dans le stationnement du centre commercial. Les enfants la regardent et la questionnent sur cette décision pour finalement entendre : “Comme cela, j’ai la certitude que vous allez venir me visiter une à deux fois par semaine!” C’est une histoire que j’aime raconter, parce qu’il faut se réveiller et cesser d’attendre! C’est important d’aller de l’avant! » exprime M. Chaput. Étant donné qu’il n’y a toujours pas de remède miracle à la pensée positive, lors de ses conférences, il tente donc d’inculquer différentes visions de la perception des événements.

Tout est une question de perception

« À la base, l’être humain est fait pour se surpasser! C’est cependant l’environnement de ce dernier qui le freine. Les relations humaines et les médias nous influencent beaucoup plus que l’on ne croit à percevoir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Les relations humaines sont fondamentales, mais elles sont parfois difficiles à gérer », explique-t-il. M. Chaput mentionne avoir rencontré certains jeunes de 80 ans et des vieux de 30 ans. Il suggère de se prendre en main, peu importe l’âge, et de développer une initiative. Selon notre artiste, les projets ne sont pas suffisamment encouragés, d’où l’importance de prendre la charge de mener à terme nos propres réalisations.

« J’ai un fils qui travaille dans l’industrie du fromage et il s’était déplacé dans un foyer pour personnes âgées afin de proposer une dégustation de vins et fromages aux résidants. Lors de sa présentation, une dame âgée s’est levée et lui a mentionné qu’il serait beaucoup mieux outillé s’il avait une présentation PowerPoint. Mon fils n’en revenait pas qu’une dame d’un certain âge lui proposait un outil aussi technologique pour son exposé. Cela, pour moi, représente la jeunesse! » s’exclame en riant le motivateur. Bien que Jean-Marc Chaput fasse toujours partie des jeunes de 81 ans, il n’est définitivement pas prêt à jeter l’éponge sur sa carrière. Un nouveau projet professionnel est présentement sur la table et les 58 ans de mariage avec sa douce n’ont surtout pas limité les projets du couple. « Vous savez que retraite est un mot militaire d’origine! Dès que tu commences à reculer, tu ne sais plus comment aller de l’avant! J’aime voyager, j’aime aller au théâtre et à l’opéra; tant que j’aurai la santé, je ne me priverai pas! » conclut Jean-Marc Chaput.

Titre : ENTREVUE JEAN-MARC CHAPUT
Auteur : Isabelle St-Jean
Éditeur : Le Journal L’Émeraude, Lemeraudeplus.com

 

A propos de l'auteur

DOMAINE(S) D'ACTIVITÉ(S): Médiumnité, Clairvoyance, Consultation holistique et énergétique, Croissance personnelle (soutien, prise de conscience, résolution de conflit), Enseignement ...

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