Dépassement de soi : Traverser l’Atlantique pour vaincre un sentiment d’infériorité
Il est rare que les histoire de dépassement de soi ne fassent pas écho en nous. Et celle de Mylène Paquette ne fait pas exception à la règle. Depuis qu’elle a touché terre, les médias se l’arrache. Et avec raison. Mylène est la première rameuse nord-américaine à avoir traversé l’Atlantique en solitaire. Quelle était la véritable motivation derrière cet accomplissement fantastique ? Elle voulait prendre sa revanche sur un grand sentiment d’infériorité.
C’est ce que l’aventurière déclarait à la journaliste du Journal de Québec dans un récent article paru dans le 16 novembre dernier. Pour accomplir cet exploit que plusieurs qualifierait de surhumain, cette femme âgée dans la trentaine n’avait que pour seul moteur, ses deux bras, deux rames et un furieux désir de dépassement de soi.
À l’âge de 27 ans, Mylène travaillait comme préposé aux bénéficiaires avec les enfants malades de l’hôpital Sainte-Justine alors qu’un projet commençait à naviguer dans sa tête. C’est en cherchant sur Internet qu’elle a découvert une discipline internationale: la rame océanique. Plus qu’impressionné, Mylène est littéralement tombée en amour avec la discipline et le défi. Elle venait aussi de trouver un but, inhabituel du moins qu’on puisse dire, ramer l’océan Atlantique! Et seule par surcroit !
Au beau milieu de l’océan, pendant les quelque 5000 kilomètres qui séparent les villes de Halifax et de Lorient, l’océan a vu Mylène rire, douter, pleurer, s’émerveiller, vaincre ses peurs et crier… «J’ai même déjà cru crier de mes poumons mon dernier souffle» a décrit la rameuse dans une touchante Lettre à la mer publiée sur son blogue que nous vous invitons à visiter : http://www.mylenepaquette.com/
«L’océan est un maître» confira-t-elle aux journalistes rencontrés.
Il m’a enseigné l’humilité. On n’est rien. On est très insignifiant. Il m’a appris l’humour et l’importance de l’attitude. Au début du voyage, j’étais chialeuse. Je pestais contre l’océan qui ne me laissait pas de chance. Je traversais les tempêtes, je me croyais victime d’une grande injustice et de la météo alors que c’est moi qui m’étais mise dans cette situation. On a le contrôle sur rien, mais on a le contrôle sur notre attitude du matin jusqu’au soir.
Vivez l’arrivée de Mylène lors de son entrée au port de Lorient. Peut-être cela vous donnera-t-il la motivation d’entamer votre propre aventure de dépassement de soi !