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Plonger au coeur…

« Ce ne peut être un labeur pesant que d’apprendre à se découvrir et à se débarrasser de mille oripeaux, mais une tâche exaltante. Un diamant n’acquiert-il pas sa beauté lorsqu’il est mis à nu et que la gangue ou il sommeillait éclate? »

Anne-Givaudan-Auteure-Formatrice-ConférencièreAvec Anne Givaudan

À toujours entendre dire et redire, «je dois travailler sur moi, je dois m’améliorer, je veux changer, je désire grandir, je chemine ou encore je veux atteindre l’illumination » et j’en passe, on finit par croire que le « travail sur soi » est  affaire qui jamais ne se termine et de ce fait, nous laisse périodiquement  avec un sentiment de découragement si les pas accomplis ne nous ont menés  à l’image (trop souvent illusoire) du soi que l’on s’est forgé tel un but à atteindre, un état à conquérir. Oui mais voilà…

Ce  « travail » qui nous est « proposé »  endosserait mieux à mon avis la définition d’un processus naturel d’évolution de cette Vie qui nous habite et qui ne cherche encore et toujours qu’à suivre son élan. Tenter d’y mettre un frein équivaut à mourir tout simplement. Refuser d’y participer ne fera qu’étouffer celui qui expérimente cette Vie et non la Vie elle-même qui trouvera d’autres voies ou encore, comme l’arbre ou la plante, acceptera de tomber en dormance si le temps n’est propice à sa croissance. Cependant, accepter de regarder ce qui se déroule en nous, en toutes circonstances est porteur de grande Joie puisqu’il s’agira à la longue de renouer avec notre Source et de toujours plus en intensifier le lien unique. Et oui, c’est l’histoire d’une vie… ou de plusieurs, mais après tout, qu’en avons-nous à faire s’il s’agit au bout du chemin de se retrouver, Soi?

Je vous propose  en réflexion, ce passage de « Par l’Esprit du Soleil » livre d’Anne Givaudan qui de tout temps fut et est encore l’un de mes préférés. Chaque fois que j’y plonge, ma compréhension de la Vie s’affine, et une fois le couvert refermé, un sentiment de quiétude et de Joie m’habite, car oui, tout me parait… plus simple et moins ardu. En cette période de festivités qui approche, n’est-il pas agréable de s’offrir à soi-même un tel cadeau?

Par Viviane Turgeon

 

Extrait – Par L’Esprit du Soleil, Éditions S.O.I.S.

(…) « Si tout en vous vous semble séismes et raz-de-marée, alors acceptez de vous asseoir pour mieux contempler ce qui bouge et avance… et comment cela bouge et avance!

Vous découvrirez toujours des peurs non fondées qui animent  de subtils réflexes de défense.

C’est un travail d’authenticité qui vous est demandé, d’authenticité et aussi de joie car, je vous le dis : il n’est pas de retour aux sources qui puisse se concevoir sans la Joie. Ce ne peut être  un labeur pesant que d’apprendre à se découvrir et à se débarrasser de mille oripeaux, mais une tâche exaltante. Un diamant n’acquiert-il pas sa beauté lorsqu’il est mis à nu et que la gangue ou il sommeillait éclate?

Je vous le répète, prenez donc la peine et le temps de vous asseoir sur le bord de votre chemin et de vous adresser  à mon Père afin qu’il vous envoie d’abord la Joie. La Joie que j’évoque n’est certes pas une émotion mais une des racines de la Création. C’est la Joie-enthousiasme de vouloir, de pouvoir enfin retrouver votre fil conducteur. Voyez en elle une des forces qui font le plus cruellement défaut à votre monde. Votre monde se couche… Si vous entendez pourtant ma parole, en cet instant, c’est le signe qu’en vous et autour de vous il en existe déjà un autre qui s’éveille et se lève… En vérité, la Joie sera de toute éternité le faisceau de lumière de ceux qui savent entendre.

(…)

Regarder avec Joie, c’est-à-dire avec une réelle force confiante, sereine et ouverte, la totalité de l’univers émotionnel, amène à se poser la question du « pourquoi de ce monde », car vous ne devez pas douter que toute chose, même passagère et mouvante, occupe une fonction bien précise dans la Création.

La fleur qui devait naître du corps émotionnel de l’humanité s’appelle sensibilité. Elle a maintenant éclos sous une forme que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans l’actuel champ de vie de notre galaxie L’ensemble des littératures romanesque de vos civilisation a joué un rôle non négligeable dans le parachèvement de cette faculté d’éprouver que représente la sensibilité.

Il s’agit pourtant là, voyez-vous, d’une fleur très particulière qui, à l’égal de certaines fonctions médicinales, ne sont constructrices  que dosées avec mille précautions. Autant la capacité de pouvoir « ressentir » peut s’avérer génératrice d’un immense pouvoir créateur et des germes de la compassion, autant elle peut devenir l’artisan d’un auto-empoisonnement de l’âme.

Le présent que mon Père a fait à cette vague de Vie réside beaucoup en une telle spécificité de l’ego, fruit inévitable du libre-arbitre. Dès lors, mes amis, mes frères, vos difficultés, ces apparents obstacles issus des sables mouvants de l’âme, sont avant tout les architectes de votre Être.

Reconnaître cela, c’est absorber l’antidote au venin subtil des émotions, c’est enfin dénouer la trame d’un drame qu’il est temps de ne plus entretenir.

Je vous le dis, plus vous accepterez de prendre la peine de regarder ce qui se passe en vous face à l’obstacle, tout comme l’on regarde défiler une caravane dans le lointain, plus vous apprendrez à aimer la vie qui vous est offerte, parce que vous ne vous identifierez plus à ce qui, en votre centre intérieur, éprouve la difficulté.

Ce que vous pensez être vous, c’est tout simplement un écran sur lequel votre âme égotique projette ses instants illusoires. Ainsi, vous saurez que maîtriser l’émotion, c’est maîtriser l’illusion. Pour que cela s’accomplisse, faites que votre respiration soit une véritable respiration. Le manipura chakra se régule non seulement par le travail intérieur de toute une vie mais aussi par l’élément apparemment extérieur qu’est l’acte de respirer. Le premier pas pour apprendre à aimer la vie dont vous êtes issus, c’est d’apprendre à la gouter par le flot de l’air qui pénètre dans les poumons. Ainsi, si vous clamez : « Je ne sais pas aimer », je vous dis : apprenez à respirer en sachant que vous respirez. N’allez pas d’un maître yogi à un autre pour découvrir des techniques sans cesse plus complexes si vous ne faites pas poindre en vous la conscience de ce que vous respirez. C’est mille fois plus qu’une combinaison de gaz qui vient régénérer vos cellules à chaque inspir; c’est la source même de l’Amour. Comment pourriez-vous le recevoir, cet Amour si vous n’ouvrez pas la porte de votre demeure ou si vous laissez clos l’accès à certaines pièces?

L’invité, c’est le Soleil, et c’est lui qui vous a fourni les briques de ce lieu où vous habitez, votre corps. C’est lui aussi qui, par les canaux subtils de votre être éthérique, va s’infiltrer jusqu’au plexus de vos émotions. Voilà comment, mes amis, la force du petit soleil de l’ego et son char d’émotions seront lentement absorbés par la puissance du Soleil Total, celui de mon Père.

Ne voyez rien de complexe en cela; l’humanité a les instruments de sa guérison à portée de la main et vous tous qui recevez ces mots, peut-être davantage que beaucoup d’autres, les avez à libre disposition. Voulez-vous seulement vous en servir? Voilà la question que je vous pose et que tous mes Frères qui œuvrent pour le Tout pointent du doigt! Je ne vous demande pas de devenir ou de continuer à être les détenteurs de quelques informations et d’enseignements mais au contraire d’en être les manifestations et les diffuseurs.

Ne dites-plus jamais : « Je ne sais pas aimer », car ainsi vous ancrez un peu plus en votre centre un élément déstabilisateur, un processus de négation qui est aussi et avant tout une contre-vérité. Je vous l’affirme, il n’y a aucune vérité dans cette expression : « Je ne sais pas aimer ». Comment prétendre ne pas savoir aimer si l’on n’a pas déjà en soi le concept même de l’Amour? La seule difficulté mise en évidence par une telle affirmation est celle d’un manque d’espoir en soi.

Craignez-vous ne pas avoir la force de découvrir l’éternelle Paix?

Les portes de sa sphère sont à tout jamais grandes ouvertes à ceux qui font vivre sa présence au cœur de leur esprit…

Si, aujourd’hui, vous vous interrogez, si vous vous découragez et s’il vous arrive de douter de vous, ce n’est certes pas parce que vous êtes faibles et impuissants devant l’immensité de la tâche à accomplir; c’est parce que l’œuvre a déjà commencé à accomplir son dessein en vous, c’est parce que votre propre conscience a déjà été touchée par sa lumière. Une forme de vie qui somnole ne s’interroge pas sur son sommeil, elle s’y absorbe intégralement sans se soucier de sa racine ni même de son devenir.

Osez donc, mes amis de cette Terre, osez clamer dès cet instant, non pas : « Je vais aimer » mais « j’aime, j’aime cette vie que nous donne mille chances de nous forger un peu plus! Je l’aime parce que je ne suis plus, je n’ai jamais été ce flot de pulsions qui défilent en moi, parce que les douleurs de mon âme ne sont pas des punitions, elles ne sont là que pour me signaler les erreurs de chemin! »

Alors, prenez la main que je vous tends! Ce n’est pas la main qui doit vous sortir de l’abîme que vous redoutez parfois, mais c’est une main qui vous restitue la vôtre et peut vous emplir le cœur d’une joie immense. Je ne vous propose pas « ma » réforme pour les Temps nouveaux qui s’annoncent, ni même « ma »Paix. Je vous traduis seulement l’appel à la Réforme et à la Paix de cristal que votre cœur réclame avec force.

Votre ultime messie attend en vous et c’est dans l’action qu’il se lèvera. Ainsi, mes amis, sonnera l’heure où vous vous restituerez à vous-même. »

 

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A propos de l'auteur

Voilà déjà plus de 21 ans que Anne Givaudan écrit des ouvrages traduits et vendus dans de nombreuses langues… ouvrages novateurs puisqu’à l’époque des tous premiers livres, les mots de " ...

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