Que sont les lutins devenus ?

Voilà bien la question que nous pourrions nous poser aujourd’hui si nous savions combien autrefois les contacts entre leur monde et le nôtre étaient fréquents. Jusqu’à ce jour où, l’Église voulant sans doute mettre de l’ordre dans tout cela, décida que tous ceux et celles qui avaient commerce avec des êtres de nature non physique ne pouvaient qu’être habités par le démon.

Par Anne Givaudan

La grande Inquisition commençait et on brûla et tortura tous ceux qui avaient, disait-on, affaire avec le diable et aussi ceux que l’on supposait être de ces gens-là.

Dans ce cas-là, nous comprendrons aisément que plus personne n’ait eu envie de continuer à entretenir des contacts avec les fées, les gnomes, les lutins, les elfes et autres farfadets.

Ce qui semble toutefois bien étrange, c’est que des philosophes de l’antiquité (tels que Socrate pour ne citer que l’un d’eux) qui étaient et sont toujours mis à l’honneur, avaient eux aussi leurs lutins privés, fait qui était connu de tous.

Aujourd’hui l’inquisition, telle qu’elle fut, n’existe plus et même si elle a pris d’autres formes, nous ne risquons plus le bûcher à parler avec les invisibles, tout au plus l’enfermement en hôpital psychiatrique ce qui est bien suffisant.

Pourquoi donc aujourd’hui ces mondes cherchent-ils à nouveau à entrer en relation avec le nôtre ?

Le monde bouge, le monde change et pas forcément en mal, comme certains esprits chagrins se plaisent à le penser.

La terre s’éthérise et nous sommes de plus en plus fréquemment en contact avec les mondes invisibles qui, eux aussi, ont très envie de contact avec les humains que nous sommes, afin de créer un monde différent, parce qu’ils ont conscience que nous courrons des risques énormes si nous ne bougeons pas et si nous ne travaillons pas « main dans la main ».

En ce qui me concerne j’ai (de par certaines de mes facultés non ordinaires) toujours vu les êtres de la nature. Que ce soit les lutins où les gnomes perchés sur les branches des arbres de mon jardin actuel ou de celui de mon enfance, que ce soit les fées dans les bosquets qui leurs sont dédiés dans certaines campagnes, que ce soit les gnomes assis sur les bornes d’une route forestière du Québec ou encore les elfes proches des oiseaux.

J’ai parfois entendu, dans mon sommeil, leur petite voix si rapide qu’elle réussit à nous éveiller tandis que nous nous demandons ce qui s’est passé et de quoi nous venions de rêver.

Je connaissais donc leur existence mais de la même façon qu’il nous arrive de croiser des personnes de notre village où de percevoir au loin des laboureurs travaillant dans un champ, c’est à dire, sans vraiment connaître leur vie.

Ce fut donc pour moi une surprise et un cadeau lorsqu’une nuit, je vis un lutin, me proposer de connaître et de faire connaître, « le monde des invisibles ».

Ce monde n’a pas grand chose à voir avec le nôtre et c’est pour cela qu’aujourd’hui si nous voulons avoir des rapports harmonieux, il est grand temps de faire sa connaissance afin d’éviter les inévitables écueils dus à une méconnaissance des êtres que nous approchons.

Ainsi pour vous donner un exemple plus précis, ceux qui peuplent ce monde, n’ont absolument pas la même morale que la nôtre et peuvent s’amuser, à nos dépends, de nos difficultés, sans méchanceté aucune.

Lorsque vous avez bizarrement perdu un objet, ne vous étonnez pas de le retrouver quelques heures ou jours après à l’endroit où vous l’aviez laissé. Ce peut-être un tour d’un lutin de maison…

Le peuple joyeux des lutins est facétieux et proche des humains qui souvent ne les voient que lorsqu’ils sont enfants. Ils aiment jouer avec les enfants car, m’ont-ils dit, ceux-ci n’ont pas encore l’odeur repoussante de nombreux adultes.

Etonnée j’ai vite compris, grâce aux explications qu’ils m’ont données, que ce peuple est complétement indifférent à notre apparence physique, à nos bijoux, à nos vêtements, à notre âge et à notre coiffure.

Ce qui est essentiel pour eux et invisible à nos yeux d’humains, c’est ce qui se dégage de notre aura. En fait, ils sont bien plus sensibles à la couleur de nos pensées et de ce que nous sommes réellement, qu’aux artifices qui nous font croire que nous sommes beaux.

J’ai beaucoup appris auprès de tous ces êtres et chacun à sa façon m’a enseigné quel était son rôle sur Terre. Chaque fois, je me suis rendue compte combien nous étions aveugles et inconscients de tout ce qu’ils nous offraient.

Sans eux, les fleurs n’auraient ni couleur ni odeur, les arbres ne pousseraient pas et les rivières ne couleraient pas, il n’y aurait pas de vie ou si peu s’ils n’étaient pas là pour collaborer en accord avec la Grande Vie et avec le Divin*.

Ils habitent dans les racines des arbres, dans les airs, au fond de l’eau dans des palais dignes de « la petite sirène », ils ont peuplés nos rêves d’enfants.

Les livres qui parlent d’eux sont bien souvent relégués au rayon des contes et pourtant, il est bien des légendes qui parlent d’alliances entre les fées et les hommes desquelles naissent des enfants hybrides ou encore de promeneurs solitaires et imprudents qui la nuit dansent avec les fées et disparaissent pour ne revenir qu’un siècle plus tard.

Tout cela existe et a une explication à condition de bien vouloir penser un instant que nous ne sommes pas les seuls êtres intelligents (et encore) sur cette planète et sur d’autres.

Les êtres de la Nature sont partout, même si nous ne les voyons pas, même si nous ne croyons pas en eux, ils continuent à œuvrer car, disent-ils, ils sont nés pour une fonction précise et l’accomplissent au mieux de leurs capacités.

Les gnomes notamment ceux des campagnes et des forêts, sont des thérapeutes efficaces pour tous les animaux sauvages.

Les ondins et ondines gardent la mémoire de l’eau, les elfes colorent les fleurs et leur donnent un parfum

Les Devas guident les races animales ou végétales vers les directions les plus appropriées pour eux et leur servent de guide spirituel.

Ainsi il vous est possible de demander l’aide des gnomes et des lutins de votre jardin si vous prenez du temps pour eux. Pour cela il est important de vous asseoir tranquillement et seul dans la nature régulièrement et de faire votre demande, si vous en avez une. Vous aurez une réponse, que ce soit, une intuition ou une envie d’agir de telle ou telle manière ou aurez-vous la chance d’entendre la voix puissante d’un Deva.

Peut-être, verrez-vous, un lutin assis sur une branche d’arbre de votre jardin, vous indiquant celles qui sont à tailler ou entendrez-vous les gnomes mécontents (ils sont assez grognons) parce que vous n’avez rien suivi de leurs conseils concernant votre potager.

Il y a mille et une manières de rentrer en contact avec tous ces êtres.

L’une d’elle est de reconnaître leur existence, le simple fait de savoir qu’ils œuvrent pour le bien de la nature et de tout ce qui vit est une marque de reconnaissance. Vous pouvez aussi les contacter en déposant dans un coin du jardin ou de votre maison des cookies et du lait dont certains lutins ou gnomes du foyer raffolent mais surtout faites que vos pensées soient pures et légères comme des bulles de savon couleur arc-en-ciel pour que votre odeur leur soit agréable et qu’ils aient envie de vous aider.

Ils m’ont appris aussi que la vie pouvait être joyeuse et légère et que l’Amour était la seule passerelle entre les mondes. C’est sur cela que je voulais terminer cet article afin qu’en chacun de vous s’éveille l’enfant joyeux, insouciant et aimant qui sommeille parfois depuis trop longtemps.

Je ne doute pas que cet article puisse étonner, interpeller, faire hausser les épaules d’un air dubitatif mais je pense qu’aujourd’hui il n’est plus temps de taire ce que l’on voit si l’on souhaite réellement et profondément passer à autre chose et à une vie différente et plus belle !

 

 

Pour en savoir davantage sur ce sujet, nous vous recommandons la lecture suivante :

« Rencontre avec les êtres de la Nature » de Anne Givaudan

Vous pouvez vous procurer ce livre à cette adresse : http://www.ginalitatherrien.com/store ainsi que dans toutes bonnes librairies.

 

 

 

Contact d’Anne Givaudan au Québec et renseignements :

Lilly Bérubé : (418) 654-1404 ou [email protected]

https://alchymed.com/auteurs/anne-givaudan