Le stress mon ami ou mon ennemi ?
LE STESS, MON AMI OU MON ENNEMI?
J’ai des sueurs froides lorsque j’évite un accident
Je suis nerveuse avant de courir un marathon
Je suis excité de recevoir mes amis
Je suis fébrile de débuter un nouvel emploi
Je suis anxieux de parler en public
Je suis inquiet lorsque mon enfant est malade…
Doute, anxiété, nervosité, excitation, adrénaline, tensions, palpitation, sueurs et inquiétude sont tous des états reliés au stress.
Le stress peut-il être tantôt positif, tantôt négatif?
S’agit-il du même type de stress?
Positif par nature, le stress est un signe d’adaptation du corps qui indique qu’on s’accommode à l’extérieur en se protégeant. C’est un phénomène unique, une réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite.
Toutefois, le stress nous fait du bien ou nous cause du tord. Dans les deux cas, il y a un impact sur le corps et cet impact est différent d’un facteur de stress à l’autre. C’est en fonction de cet impact qu’on qualifie le stress dit positif (eustress) et le stress dit négatif (détresse).
Le stress dit positif déclenche un stimulant dynamique qui nous fait passer à l’action puis, nous mène vers une conclusion heureuse. Le stress dit positif est intense, aigu, il augmente la concentration au moment opportun et est positivement sain pour la santé. Il nous permet de nous accommoder à des situations, de vivre une réussite et d’avoir une sensation agréable.
Le stress dit négatif est une perturbation qui va nous paralyser, causer un dilemme physiologique, ce qui peut résulter d’un déséquilibre tant physiologique que psychologique. Le vrai stress néfaste, c’est lorsque la santé s’épuise.
On peut parler de « bon stress » quand on reçoit une bonne nouvelle qui nous procure des moments de plaisir : anniversaire, mariage, naissance. Il peut nous motiver à aller à un rendez-vous d’embauche, à nous surpasser. C’est un élément favorable qui nous propulsera pour accomplir une tâche ou encore, qui nous aidera à nous sortir d’une situation embarrassante en nous fournissant l’adrénaline nécessaire pour réagir.
Nos perceptions déterminent la nature de notre stress
L’intensité et la nature du stress se mesure en fonction de l’histoire de chaque être humain. C’est le vécu des gens et les blessures qu’ils ont enregistrées au cours de leur vie qui auront un impact sur eux. Une personne qui a vécu un stress relié aux nombreux déménagements dans sa jeunesse envisagera l’idée de déménager à l’âge adulte avec anxiété ou stress. Une autre personne ayant aussi déménagé à plusieurs reprises pourra très bien s’être adapté et vivre l’excitation de découvrir un nouveau quartier, de voisiner de nouvelles personnes. Tout est alors questions de perception et de vécu, c’est pourquoi le même événement aura des répercussions différentes sur les gens.
Le stress : la douleur du mental
La douleur physique est concrète et ce qu’on veut, en général, c’est s’en débarrasser. Pour décoder le message que cette douleur tente de nous transmettre, on prend contact avec elle et on l’identifie. Ainsi, il est possible d’aller traiter la source de la douleur et de l’éliminer par la suite.
Quant au stress, il est le signal de douleur du mental. Il importe d’écouter ces signaux afin de découvrir la source et d’être en mesure d’intervenir.
On peut comparer tous ces signaux à celui d’un signal de batterie faible sur notre ordinateur ou notre mobile. En premier lieu, l’appareil indique qu’à ce rythme, il n’aura plus suffisamment d’énergie pour fonctionner. En second, c’est la réserve de la batterie qui le fait fonctionner au minimum et il ne peut plus accomplir toutes les tâches sans voir sa réserve complètement épuisée. Notre corps et notre mental fonctionnent sensiblement de cette façon : la douleur et le stress indiquent qu’une limite est dépassée et en étant attentif, on peut non seulement identifier cette limite et trouver une solution pour remédier à la situation.
Comment je réagis face au stress ?
Lorsque nous faisons face à une situation particulière, il est possible d’avoir diverses réactions, pensées, émotions et comportements, en lien avec ce stimulus qui représente un élément stressant. Par exemple, un individu réagit face à la nouvelle de son déménagement imminent. Il peut se dire une foule de pensées négatives et vivre des émotions désagréables en lien avec ces pensées. Le stress a ainsi pour effet d’augmenter et l’individu réagira en fonction de ses interprétations, de ses réactions habituelles, ancrés depuis l’enfance.
La personne peut aussi choisir de renverser la tendance de son stress dit négatif en stress positif en passant à l’action, en trouvant des solutions adaptées à ses besoins. À l’inverse, si le déménagement est source de nouveauté, de défi, de découverte et d’ouverture à d’autres possibilités, le stress sera en réalité de l’excitation et génèrera des émotions agréables plutôt que désagréable.
Phases d’adaptation naturelle du corps au stress
Un phénomène physique d’adaptation se produit quand notre corps est exposé au stress, qu’il soit physique, chimique ou psychologique. Le corps reçoit d’abord un signal d’alarme (comme celui de la batterie faible), puis il entre ensuite dans une phase de résistance au facteur de stress en utilisant ses défenses naturelles. L’humain peut alors voir son niveau de résistance augmenter. Pensons simplement à notre résistance au froid ou à la chaleur qui varie d’une saison à l’autre. La période de résistance fluctuera en fonction de l’intensité, du corps de chacun et de la durée d’exposition au stress. La dernière phase est celle de l’épuisement. Suite à une trop longue exposition au facteur de stress, l’énergie d’adaptation s’épuise et la limite du corps et du mental est atteinte. Les signes d’alarme réapparaissent et s’ils ne sont pas respectés, la limite est dépassée et les conséquences seront graves, voire fatales.
Le stress n’est pas un ennemi à combattre
Nous possédons tous une énergie superficielle, qui est disponible rapidement, comme l’argent d’un compte en banque. Si nous ne la rechargeons pas, elle se videra complètement. L’énergie d’adaptation profonde peut être comparé à l’argent d’un héritier. La source est grande, mais épuisable. Encore une fois, si cette réserve est dépensé sans compter, elle s’épuisera, c’est pourquoi il importe de nourrir notre réserve d’énergie afin d’assurer notre capacité à résister et mieux encore, dans le but de fonctionner à notre pleine capacité. Le stress n’est pas un ennemi à combattre puisqu’il indique où se situe la limite de notre réserve essentiel d’énergie.
Gérer son stress
Arrêter sa « cassette mentale », l’observer puis choisir de la mettre sur « pause » permettra de gérer son stress. En identifiant la source du stress, en restant en contact avec les émotions reliées (peurs, colère, tristesse, etc.), il est possible de prendre une distance pour revoir notre façon d’agir plutôt que de répéter la réaction qu’on aurait eue naturellement. En s’observant, on peut choisir le moyen adapté pour passer à l’action !
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