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RETROUVER LA JOIE DE VIVRE

Lorsqu’on ne peut pas changer la conjoncture, il est important d’acquérir des capacités. L’Approche ECHO s’adresse au mal-être afin que la personne d’abord reprenne vie, ensuite puisse agir : j’existe, donc je peux.

Comme personne aux prises avec des maladies, des situations difficiles ou des événements violents, nous ne sommes pas capables, parfois ou souvent, de survivre.  Alors, nous nous affaissons, nous éclatons ou nous subissons sans agir ; ou nous avons encore le sursaut de survivre et de réagir en fuyant ou en luttant.  Dans tous les cas nous sommes plongés dans un mal-être dont les composantes, les manifestations et les conséquences viennent s’additionner aux marques des agents biologiques ou des circonstances sociales morbides.

Comme intervenant, lorsque quelqu’un d’autre nous autorise à l’aider, et à l’occasion de nos gestes de soins, nous rencontrons une souffrance et une détresse qui surgissent au-delà de la lésion que l’on peut traiter ou de l’interprétation que l’on peut en faire. Dans toutes ces rencontres, nous sommes aspirés bien plus largement et bien plus profondément qu’on ne l’aurait pensé ou même voulu.

Si bien que, d’une manière ou d’une autre, on se retrouve dans des lieux intérieurs inextricables, lourds d’impasses, de doutes et de rejets, profondément seuls, impuissants et désarmés devant l’amplitude du problème et de la tâche.

Lorsqu’on ne peut pas changer la conjoncture, lorsqu’on ne peut s’en soustraire, il est important d’acquérir des capacités, d’une part pour réussir à en survivre, d’autre part pour continuer à y vivre. L’approche ECHO s’adresse à ce mal-être afin que la personne d’abord reprenne vie, ensuite puisse agir : j’existe, donc je peux.  Cette existence se reprend de façon simple et à partir de ce qui est présent.  Et le pouvoir retrouvé en sera la conséquence naturelle.

ECHO s’appuie sur quelques trouvailles qui sont tout autant des évidences :

-On utilise la conscience comme porte d’entrée de l’infini de nous-mêmes : la multitude de processus vivants qui échappent à nos capacités de conscience ; notre réalité subjective, c’est-à-dire tout ce qui se passe en nous. L’évidence, c’est que nous sommes constitués comme un tout et, qu’en nous-mêmes, tout est relié à tout. La trouvaille, c’est qu’il n’est pas nécessaire de chercher les objets de travail ailleurs que là où ils sont : facilité.

– La conscience est utilisée comme une aire de jeu, comme un grand carré de sable intérieur : ce sont les manières de jouer avec ce qui est conscient qui vont animer les processus vivants non conscients. L’évidence, c’est l’importance du jeu dans beaucoup de moments ou de secteurs de la vie : les enfants, les artistes, l’humour, les contes. La trouvaille, c’est qu’on peut changer sans obligation de savoir ou de comprendre la multitude des mécanismes et des liens mis en cause : légèreté.

– La conscience est utilisée comme lieu d’apprentissage dans lequel la personne acquiert des outils qui lui permettront de continuer à assurer elle-même ses changements quels que soient les problèmes qui se présentent : ECHO n’est donc pas une technique à suivre, pas plus qu’elle n’a besoin de moyens compliqués pour être enseignée et pratiquée. L’évidence, c’est que nombre de méthodes et d’intervenants permettent la réalisation de changements dont la personne est satisfaite. La trouvaille, c’est d’éclairer les conditions et d’enseigner les dispositifs pour que la personne puisse animer elle-même ces changements en en connaissant les mécanismes, sans moyens compliqués et sans l’aide ultérieure d’intervenants : simplicité.

C’est pour cela que la méthode ECHO est enseignée sous la forme d’apprentissages où l’intervenant assure une place très particulière.

D’une part, il n’agit pas comme un soignant ou un thérapeute, mais comme un moniteur.  Ainsi les intervenants qui s’intéressent à la nature des symptômes ou la signification des vécus ne font pas de l’ECHO. D’autre part, il fait usage de moyens élémentaires comme unique support pédagogique, comme des accessoires transitoires et secondaires tout à fait permutables et insignifiants, ceci pour ne pas en encombrer la personne.  Ainsi les intervenants qui utilisent des moyens sophistiqués propres à certains traitements ou à certaines thérapies ne font plus de l’ECHO puisqu’ils l’y noient. Donc, des intervenants peuvent bien déclarer connaître l’approche ECHO, en utiliser le nom dans le titre ou la description de leur activité et décider d’en inclure, même intelligemment, certaines composantes dans leur travail, il ne s’agit pas pour autant d’apprentissages ECHO. Et d’autres intervenants peuvent bien dire faire mieux que de l’ECHO en y associant prises en charge, conseils, prescriptions, interprétations ou en y adjoignant diverses techniques complémentaires, qu’ils peuvent fort bien maîtriser par ailleurs, ils ne font justement plus de l’ECHO à cause de l’usage de ces adjonctions. On y perd alors la facilité, la légèreté et la simplicité de l’approche ECHO,… et son efficacité ! Dans cet esprit, les intervenants suivent des formations préparatoires puis continues pour qu’ils puissent en soutenir l’intégrité, la validité et la crédibilité.

Jean-Charles Crombez, M.D., C.R.C.P.(C)
Psychiatre, Service de Consultation-Liaison, CHUM
Psychanalyste, Société Canadienne de Psychanalyse
www.approche-echo.net

 

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