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Le Syndrome de Séparation

Cet ouvrage est le fruit d’un jaillissement spontané, le produit d’un travail assidu de moins de deux mois. Un appel lancé par mon âme auquel je ne pouvais me soustraire et qui m’enjoignait fermement : « Parle ! Tu ne saurais te taire plus longtemps. »

Il constitue à la fois la prémisse à Intégration II – Les Mystères de la Glande Pinéale – La Chimie de la Conscience, mais également la suite de mon essai biographique intitulé: Le cœur a des raisons que la raison ignore, dans lequel j’expose ma rencontre avec la Ro-Hun Thérapie en 1987. Cette technique engendra en moi une révélation. Une guérison extrêmement rapide et sans détour, qui me poussa à cesser mon activité professionnelle d’architecte d’intérieur, pour reprendre des études à l’Université de Delphi aux États-Unis, puis devenir enseignante certi-fiée en Europe.

Les objectifs principaux du Syndrome de Séparation consiste d’une part à présenter l’un des plus sérieux obstacles antérieurs, concernant non seulement l’intégralité de la population terrestre, mais l’empêchant actuellement de stimuler correctement sa glande pinéale pour encourager un éveil de conscience sans précédent, annoncée notamment par la prophétie des Aigles et des Condors. Cet obstacle se rapporte à une expérience vécue et enregistrée par le cœur de notre conscience originelle ou primordiale : la fragmentation du Soi, ainsi que la souffrance consécutive à cet événement, perçue depuis dans les annales de notre inconscient comme un traumatisme.

Ces dernières ont alors entraîné respectivement la création soudaine et imprévue : d’une âme en souffrance, d’un ego, d’un véhicule de matière, d’un syndrome de séparation et d’un emprisonnement de l’Homme dans la ronde incessante des réincarnations ou du karma. Elles sont maintenant responsables de l’inhibition ou du dysfonctionnement de la tâche précise et initiale remplie par l’épiphyse, siège de la conscience primordiale, et de l’amnésie collective relative à notre véritable essence.

D’autre part, le Syndrome de Séparation dévoile le fruit de 20 ans de recherches et d’approfondissement, dans un domaine soulevant encore de nombreux débats, doutes et interrogations : la vie entre deux vies, la continuité de l’âme comme de la conscience après la mort, la notion de réincarnation. Il révèle avant tout un registre méconnu de notre histoire au public: la souffrance centrale du Soi prisonnier du moi conscient. Or tant que celle-ci n’est pas réalisée, pleinement vécue et guérie, notre glande pinéale demeure soit pour ainsi dire inopérante, soit incapable de transmettre adéquatement, et sur la durée, les précieuses informations en rapport avec notre émergence.

Cette démarche plus ontologique que spirituelle, au sens galvaudé du terme, s’appuie notamment sur l’enregistrement, ainsi que sur la fidèle retranscription de cinq récits sélectionnés parmi des centaines de séances. Ces derniers révèlent et confirment l’existence d’un choc aussi bouleversant et irréversible que le Big Bang. À la différence près qu’au lieu de créer la vie, il engendra au fil du temps l’appauvrissement de notre amour, de notre intelli-gence, de notre force vitale et limita, voire interdit, l’accès aux connaissances enfouies dans notre conscience primordiale.

Cette souffrance monumentale, de même que l’effroi et l’abattement tout aussi importants qui s’ensuivirent, devint l’objet d’une investigation personnelle et professionnelle longue et intense se concluant par une découverte inédite: le constat affligeant de la généralisation au sein de l’humanité du Syndrome de Séparation issu de cette division, coupable de l’omission de notre genèse véritable et de ses conséquences.

Bien avant l’apparition de l’Homme sur la Terre, ce choc provoqua dans notre conscience primordiale, un morcellement de son centre, de son cœur unifié, en deux polarités distinctes. Une désunion très semblable à celle vécue par les deux Principes Père/Mère à l’intérieur de la Conscience Divine (Voir: Intégration I – La Conscience Divine et la Cellule de Vie Primordiale).

Scindées brutalement en deux entités distinctes, en deux Soi, la violence et l’incompréhension de cette expérience les repoussèrent, au point d’en devenir pour ainsi dire étrangères. L’âme humaine voyait le jour. Elle enregistra la mémoire de cette douleur intolérable et de son impact, se transformant graduellement en addiction et dont découla la formation d’un ego. L’autre en resta exempte et opta pour une autre voie d’exploration; un chemin radicalement opposé.

Par conséquent, la dégénérescence du Soi en souffrance enfanta l’âme. Ainsi le “sous-produit” de cette expérience s’incarne depuis pour expérimenter la réalité matérielle, dans laquelle elle se trouve actuellement détenue. En revanche, le Soi allègre s’orienta vers son contraire et demeura libre. L’un aime conditionnellement, concentrant son attention sur la notion d’individualité, de séparation et de repli sur soi. L’autre aime hors condition, donnant la priorité à la notion de collectivité, d’association, de communication et de contact. Ces deux pôles s’avèrent aujourd’hui aussi dissemblables et complémentaires que l’ombre et la lumière, jusqu’à se confondre parfois avec elles.

La cause de la dissociation de notre cœur en deux parties, devenant respectivement: le Soi en souffrance et le Soi allègre, s’avère si ancienne que peu s’en souviennent. Elle proviendrait de notre tout premier choix individuel: celui de se détacher de l’Un et de l’intériorité pour entreprendre l’apprentissage de son antagoniste : la désunion, l’éparpillement et l’extériorité.

Se trouvant soudainement confronter à une forme inconnue de menace extrême et immémoriale: “l’ombre” – à laquelle nos consciences néophytes en la matière n’étaient pas préparés – certains tentèrent vainement et désespérément de s’en protéger. Alors que d’autres succombèrent au charme de son pouvoir illusoire. Pourtant le mal était fait…

Il en découla pour la plupart, un asservissement de notre conscience primordiale au profit des hiérarchies noires, se disputant le royaume de l’Univers avec les hiérarchies blanches. Une partie d’échec plus ancienne et plus vaste encore, dissimulée dans les secrets inavoués de notre mémoire, qui a notamment engendré les mythes des batailles entre Archanges et Démons et décrite extensivement dans: Intégration I – La Conscience Divine et la Cellule de Vie Primordiale.

Une réduction considérable de notre degré de conscience en résultat, se traduisant aujourd’hui par une glande pinéale atrophiée. Se calcifiant dès l’âge de 12 ans, inactive le jour sous l’emprise de l’ego et de la réalité 3D, elle s’éveille et s’émancipe la nuit; thème très largement couvert dans un ouvrage à paraître ultérieurement (aux éditions Ariane): Intégration II – La Chimie de la Conscience.

Au gré du temps, paradoxalement désirée, puis rejetée et reniée, l’expérience de l’ombre et de la dualité produisit dans le Soi en souffrance soumis à la densité, des jugements et des peurs à l’origine d’un oubli de notre essence comme de nos potentiels réels. Et ce, jusqu’à en négliger le but de notre existence. Dans l’espoir utopique d’insensibiliser l’affliction créée par le stress de la disparition de son double, notre âme ainsi conçue s’immergea dans la substance en s’inventant un bouclier: le moi conscient.

Une défense illusoire contre l’environnement extérieur nommée ego, continuellement alimentée depuis par nos pensées, nos émotions et nos croyances contradictoires. Pour évi-ter de confronter la crainte de l’abandon et de la solitude, l’âme cloîtra littéralement sa flamme divine originelle, qui jusque-là brillait comme un soleil. Notre amour meurtri finit par s’étioler et s’amoindrir, rongé par la culpabilité, la colère, la déception ou la fatalité de s’être lui-même pris au piège.

Ce sentiment d’indignité et cette perte d’intégrité laissèrent toute latitude pour que le bouclier, censé agir au départ comme une assistance, développe sa propre forme d’intelligence : la conscience de veille, aussi appelée conscience vigile par les scientifiques, le mental ou l’intellect. Il se muta progressivement en oppresseur, condamnant notre flamme à demeurer sa victime et l’étouffant lentement.

Un stress chronique considérable, une lutte constante pour la survie, qui actuellement atteignent leur paroxysme dans notre civilisation survoltée. Et dont les répercussions s’expriment dans les maladies dégénératives de plus en plus nombreuses de notre cerveau, de notre organisme et de notre psyché, comme nous l’aborderons également dans un ouvrage succédant à Intégration II – La Chimie de la Conscience et qui s’intitulera : Intégration III – Le Stress et son Impact sur la Chimie de la Conscience.

Inlassablement, notre âme se réincarne depuis comme un mauvais sort jeté contre elle-même, d’une part dans l’expectative de se délivrer de la prédominance du moi sur le Soi pour emprunter une analogie psychanalytique. D’autre part, pour qu’elle puisse se guérir du Syndrome de Séparation et retrouver sa contrepartie, sa flamme jumelle. Et pour qu’enfin le centre de notre conscience primordiale, à présent divisé, conclue son expérience.

Ne formant à nouveau plus qu’un seul cœur autonome, la multitude incroyable de données enregistrées devient dès lors accessible à l’ensemble. En effet, une fois associés et co créateurs, le Soi en souffrance et le Soi allègre partagent leurs informations respectives et se renforcent, dissolvant l’ego à présent inutile. Ainsi débarrassés de cette entrave dans le cours de notre progression, nous pouvons prétendre nous éveiller – non à l’esprit, généralement corrompu par la fragmentation et les hiérarchies noires – mais à notre conscience primordiale pour atteindre: l’intégration, la complétude de l’expérience de la dualité. Il ne s’agit donc pas de tendre vers un éveil spirituel, ou un éveil de l’esprit comme beaucoup le croient encore en Occident, mais vers une ouverture infiniment plus vaste, dépassant les frontières de notre Univers Local: l’éveil paradoxal ou 4e état, tel que le nomment les spécialistes du sommeil.

En effet, la notion d’éveil spirituel prête aujourd’hui à confusion. Elle appartient principalement au langage New Age (Nouvel Âge), bien qu’elle exprime un phénomène ancien propre à l’histoire des religions. Cette expression provient d’une traduction de l’anglais spiritual awakening, fréquemment utilisée dans la littérature spirituelle moderne d’Amérique du Nord.

Dans l’existence d’un être humain, cet éveil évoque l’émergence d’une conscience nouvelle. Ne pouvant par nature être défini par des mots, il serait associé à d’autres concepts comme: l’illumination, l’extase mystique, la connaissance, le ravissement de la conscience s’ouvrant à une réalité transcendantale, ou encore le sentiment de communion avec l’Univers, Dieu, le Un. Pour les sociologues, cette idéologie fait tout simplement référence à un état modifié de conscience; soit l’exploration d’une réalité distincte de la 3D et non à un éveil paradoxal.

Ce dernier – tel qu’il est déterminé dans certains courants mystiques de l’hindouisme (Samadhi), du Bouddhisme (Nirvāna) et du Christianisme (Apatheia) – représente en définitive une refocalisation de l’attention et l’aboutissement de l’évolution matérielle terrestre de l’individu, menant à une émancipation radicale. La fin de l’asservissement commun à une vision erronée, aux conditionnements et automatismes de la condition humaine. Il existe également un concept parallèle, présent à la fois dans la tradition chrétienne et hindouiste, celui de seconde naissance. (Source site Web: wikipédia.fr).

Ce 4e état de conscience est décrit dans les Vedas sous l’appellation de Turiya. Les Vedas furent rédigés par la communauté Indo-Aryenne il y a des millions d’années. Elles figurent donc parmi les textes religieux les plus anciens au monde, dont l’hindouisme – ou plus exactement le Sanatana Dharma – dérive, ainsi que certains préceptes du bouddhisme et du jaïnisme. (Voir: Intégration I – La Conscience Divine et la Cellule de Vie primordiale et Intégration II – La Chimie de la Conscience).

En attendant cet événement heureux, à chaque descente en incarnation, affaiblie par sa situation en apparence inextricable, notre âme dévie pourtant presque systématiquement de sa trajectoire. Dès l’enfance, elle laisse l’ego reprendre les commandes de notre véhicule physique, dont sont issus de nombreux conflits internes. Des tensions qui s’extériorisent sans relâche dans la manifestation des circonstances, incidents, relations, problématiques, orientations, etc., tissant continuellement la trame de nos activités quotidiennes.

La conscience de veille ou du moi conscient se renforce le jour, nous poussant sciemment à l’amalgamer avec notre conscience primordiale. L’ego n’accorde que la nuit à notre âme, afin qu’elle recouvre un peu de son indépendance. La conscience onirique se hasarde alors désespérément à communiquer avec nous par l’intermédiaire de nos rêves. Néanmoins pour la plupart hermétiques, leurs messages restent le plus souvent lettre morte. À moins que la répétition lassante de nos crises existentielles nous incite finalement à entreprendre un travail profond, lucide et authentique, bien plus sérieux qu’un simple développement personnel, susceptible de nous reconnecter avec elle. C’est pour la soutenir dans sa tâche que cet ou-vrage a été conçu…

(Extrait ©, tiré de l’introduction Le Syndrome de Séparation – Le mystère de l’âme en souffrance de Ka Ren, publié aux éditions Intégration sous le N°ISBN : 978-2-8399-0363-9).

Ka Ren (Karène Le Drian), architecte d’intérieur et Docteur en Ro-Hun thérapie, est également l’auteure d’un ouvrage autobiographique, Le cœur a des raisons que la raison ignore, et de la série Intégration, Intégration I et II.

À l’exception d’Intégration II, disponible en librairie, les trois premiers publiés à compte d’auteur sont en vente directement (et exclusivement pour les pays situés en dehors de la Suisse) sur son site : www.ka-ren.ch. Vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante : [email protected]. Elle se fera un plaisir de vous répondre…

www.ka-ren.ch
[email protected]

 

 

A propos de l'auteur

Depuis ma plus tendre enfance, je séjourne entre deux mondes, telle une passagère en transit. Le premier est celui que nous connaissons tous. Un monde dans lequel nous nous croyons séparés les uns...

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