Le voleur d’ombres
– Tu as un pouvoir très rare, il faut que tu acceptes de t’en servir, même s’il te fait peur.
– Pour quoi faire ? – Trouve pour ceux dont tu dérobes l’ombre cette petite lumière qui éclairera leur vie, un morceau de leur mémoire cachée, c’est tout ce que nous te demandons.
– Nous ?
– Nous, les ombres, souffla celle à qui je m’adressais.
J’ai souri, je comprenais très bien de quoi elle parlait. »
Et si l’enfant que vous étiez rencontrait l’adulte que vous êtes devenu…
C’est fou comme cette notice me rappelle celle de La fille de papier, de Guillaume Musso. Sauf qu’au lieu de se retrouver face au personnage de ses romans, l’auteur fait face à une version enfantine de lui-même. Je vois d’ici la morale de l’histoire : les rêves perdus, le petit garçon qui juge l’adulte des trémolos dans la voix… Sans oublier la pointe de fantastique ! Bref, les amateurs de Marc Levy – dont je ne fais pas partie – se régaleront.
Marc Levy
Robert Laffont