EXCUSEZ-MOI, JE SUIS EN DEUIL
Nos contemporains ont l’épiderme sensible: ils ne supportent pas que nous parlions de mort et de deuil, mots devenus tabous pour eux.
Nous ne pouvons plus évoquer ces sujets sans créer chez nos vis-à-vis un climat d’ennui et de mélancolie, voire de dépression. Si le déni social de la mort et du deuil prévaut, que dire du sort des endeuillés eux-mêmes? Ils se sentent malvenus dans une société qui adopte un « non-dit » devant ces réalités déjà pénibles à vivre.
Novalis