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Exraits de livres – Dolores Lamarre

Êtes-vous Sauveur, Victime ou Bourreau ? Ouvrage de développement personnel La personne victime nourrit souvent de l’attachement aux choses, aux gens. N’arrivant pas à s’aimer suffisamment dans son manque d’autonomie pour aller chercher l’amour en elle-même, elle s’accroche à en recevoir des gens qu’elle aime et peut même identifier sa valeur à ceux-ci, à leur […]

Êtes-vous Sauveur, Victime ou Bourreau ?
Ouvrage de développement personnel

La personne victime nourrit souvent de l’attachement aux choses, aux gens. N’arrivant pas à s’aimer suffisamment dans son manque d’autonomie pour aller chercher l’amour en elle-même, elle s’accroche à en recevoir des gens qu’elle aime et peut même identifier sa valeur à ceux-ci, à leur réussite et au matériel. Elle peut aussi devenir victime de ses propres ambitions en fonction de son déséquilibre personnel. Il y a des risques que cet amour soit conditionnel et que la satisfaction éphémère des désirs assouvis s’efface derrière l’ombre des tempêtes, des conflits et, qu’elle remette ainsi en question la dynamique relationnelle auprès de son entourage.

Le paraître peut aussi être un élément important dans la vie d’une victime. S’il ne l’est pas sur elle, dans sa tenue vestimentaire, son apparence, ses biens, cela pourra se manifester dans l’importance démesurée qu’elle accorde à l’entretien ménager, la réussite scolaire des enfants, celle du conjoint… Elle prend ainsi sa reconnaissance, sa valeur dans ces attributs passagers et artificiels … en cette vie. La peur d’être jugée, ridiculisée amène parfois à des excès de fatigue pour s’assurer du contrôle des situations.

La victime utilise aussi le contrôle, l’autorité, la discipline pour palier à son manque de reconnaissance. Elle peut occuper des fonctions de direction, de responsabilités importantes. Elle peut même exceller en ceci, car c’est une performante. Si elle ne dirige pas officiellement , elle exercera son leadership plus subtilement. Se sentant lésée dans un domaine, elle tentera le contrôle sur elle-même et/ou sur autrui pour survivre.

Elle m’aime pas beaucoup déléguer. Elle préfère tout effectuer elle-même pour en retirer la reconnaissance ou peut aussi avoir peur d’être réprimandée si le travail ne répond pas aux attentes.

La victime peut aussi être soumise, incapable de reconnaître ses émotions, d’exprimer ses choix. La peur, inconsciente ou identifiée, nourrit la confusion. De cette façon, cette personne a du mal à choisir pour elle même, à identifier ses limites et si elle y arrive, éprouve de la difficulté à les respecter et encore moins à les faire respecter. A un niveau ou l’autre, elle ne se respecte pas et elle se plaint fréquemment de ne pas l’être. N’y a-t-il pas ici miroir à contempler pour se connaître mieux?

Elle va se taire pour acheter la paix, se cacher derrière les propos des autres membres de la familles, d’amis. Si elle est victime de violence, elle garde le silence, pleure ou devient en colère pour se prouver qu’elle existe, mais au fond elle n’y croit pas vraiment. Son estime est bas. Cette souffrance peut atteindre graduellement le corps physique et provoquer des inconforts, des malaises, des ennuis de santé tels : l’anorexie, la boulimie, des crises d’angoisse, de l’asthme, des problèmes digestifs, cardiaques, intestinaux, de l’hyperventilation, de l’insomnie, des cauchemars, de la lombalgie, torticolis, vaginites, et j’en passe…

La personne victime peut aussi se placer en situation de pertes, de rejet, d’abandon. C’est une insécure qui a besoin, inconsciemment, de justifier son insécurité pour recevoir de l’attention, exister.

Elle pourra dans de nombreux cas, avoir de la difficulté à trouver ou à conserver un emploi, car elle ne s’estime pas à la hauteur des attentes. Elle a besoin d’être rassurée.

La victime ne se donne pas le droit de… et se maintient, selon les circonstances, volontairement en situation de victimite. Cela constitue pour elle une source pour recevoir de l’attention. Cela peut même, inconsciemment, aller jusqu’à autoriser la violence verbale et/ou physique à leur endroit, pour se prouver à leur insu, qu’elle existe. La victime s’autodétruit de cette façon graduellement et risque ainsi de nuire sérieusement à sa santé ainsi qu’à sa famille.

La grande blessure de la victime se situe au niveau du pouvoir. J’y reviendrai…

Un peu de moi :

Mais comment et pourquoi devient-on sauveur ?

En vous parlant encore une fois de moi, je souhaite vous éclairer. Peut-être serez-vous amusé, frustré, sceptique ou en accord avec mes propos ? Ce qui importe est d’éveiller en vous un questionnement, si subtil que puisse être celui-ci, ou réel et enrichissant.

Durant plus de quarante ans, j’ai joué au sauveur. J’étais bien ignorante de cela. J’ai trouvé en ce jeu de rôle des gratifications passagères, des frustrations, des raisons pour me juger et juger… Finalement, un bilan pas vraiment grandissant d’un point de vue personnel, jusqu’au jour ou j’ai su et j’ai identifié la présence du triangle sauveur-victime-bourreau et son impact dans ma vie. Quelle chose merveilleuse qu’est la conscience !

J’ai exploré ces aspects de moi et j’en retire un grand mieux-être. De ma recherche, je vous partage quelques brides espérant encore une fois vous apporter matière à réfléchir… simplement.

Ceux d’entre vous qui connaissez mes livres et/ou avez suivi mes ateliers, savez que la plus grande blessure de ma présente incarnation fut de me sentir abandonnée. Comme dès la conception ce senti fut déjà présent dans le sein maternel, il me fut facile de développer tôt des attitudes, des traits de personnalité, des comportements… pour éviter que la souffrance de l’abandon récidive dans ma vie.

Vous pouvez ici remplacer la blessure d’abandon par celle du rejet, de l’insécurité… selon votre bagage personnel, afin de créer un parallèle pouvant peut-être vous aider à comprendre d’où viennent vos attitudes de sauveur…

Ainsi, le petit enfant blessé déjà peut ressentir le besoin de se protéger, besoin qu’il renforcera sa vie durant de diverses façons. Ceci, jusqu’à ce que son cheminement l’aide à y voir plus clair.

Pour ma part, c’est bien jeune que j’ai choisi de servir et de m’oublier souvent pour recevoir de l’affection, de la gratitude, de l’attention et de l’amour. Croyant mon abandon relié au fait que je ne devais pas être perçue comme aimable, intéressante…, j’ai choisi alors de tout faire pour m’attirer l’acceptation et la reconnaissance venant des autres. J’étais dans l’ombre de mon identité. Je ne me reconnais pas moi-même et je ne me reconnaissais pour valeur personnelle, que celle qui m’était accordée de l’extérieur… Pas fort comme estime de soi et loin de nourrir la confiance et la sécurité !

Petite fille, je jouais au sauveur en ne prenant pas ma place, ou en la cédant. Je permettais ainsi aux autres d’occuper la place car je ne voulais pas faire de peine ni déranger. Bien sûr, une partie de moi espérait bien plaire aussi. C’est un peu comme ça qu’agissait également la victime en moi. Non instruite de ces présences silencieuses, celles-ci sous-tendaient mon action et mes choix.

Je voulais faire tout parfaitement pour éviter d’être grondée, de provoquer de la colère chez l’autre. Cependant, je ne me doutais pas que je nourrissait déjà une colère en moi, laquelle j’ai longtemps refoulée et contrôlée. Ne pas dire, éviter de m’exprimer, refuser de voir mes goûts, mes désirs, mes besoins, pour permettre aux autres d’être bien et heureux. L’étaient-ils vraiment ?

Furtivement, j’étais entrée dans la dynamique de la dépendance affective. Ayant besoin de me sentir utile, j’étais heureuse si les autres l’étaient. Lourd contrat que j’ai, ma vie durant, tenté de tout mon être de respecter !

J’étais certes aussi dépendante de la reconnaissance d’autrui, de leurs opinions et accords. Je cherchais à éviter l’abandon, la colère en entrant dans le rang… Je protégeais à ma façon.

À l’école, c’était facile pour moi. J’aimais l’étude, le silence. J’avais de bons résultats et cela me permettait parfois d’élever mon estime personnelle. J’étais plutôt exigeante cependant. Je me plaçais la barre haute comme on dit chez-nous. Première de classe, je recevais les étoiles, mais je n’ai pas souvenance d’une fierté démesurée, car je ne voulais pas faire souffrir mes compagnons et compagnes qui avaient travaillé fort aussi. En moi se vivait la dualité entre : être heureuse et l’exprimer librement et …

Table des matières

Chapitre I : La victime
-Définir la victime
-Profil de la victime, symptomatologie et diagnostic
-D’où origine l’aspect victime ?
-Une page de moi
-Les attentes
– La victime et son corps physique
– Evoluer « grâce à la victime » en soi, en l’autre
– Vivre avec une victime
– Ce que l’on fuit nous suit

Chapitre II : Le sauveur
– Définir de sauveur
– Profil-type du sauveur et symptomatologie
– D’où origine l’aspect sauveur ?
– Un peu de moi
– Le sauveur au travail
– Le sauveur social
– Le sauveur qui se donne
– Le sauveur parent
– Le sauveur de la famille
– Le sauveur dans le couple
– Le sauveur de la planète et des âmes
– Evoluer grâce au sauveur en soi, en l’autre

Chapitre III : Le bourreau
– Définir le bourreau
– Profil-type du bourreau
– D’où vient le bourreau ?
– Comment se manifeste-t-il ?
– Le bourreau indifférent
– Le bourreau victime
– Le bourreau sauveur
– Le bourreau autoritaire
– Le bourreau manipulateur
– Le bourreau outil de l’âme

Chapitre IV : Guérir…
– Autobiographie en cinq actes
– Sortir du triangle
– La respiration consciente
– Sinaï et moi
– Reïki, Principes de vie
– Guérir « nos manques »
– Exercice pour l’abondance d’argent
– Jeu de vérité

 

L’argent et l’abondance par droit divin

Le sabotage arrête le mouvement ou du moins le ralentit.

J’ai découvert, au cours de ma quête personnelle qu’ involontairement, j’ai longtemps été une spécialiste du sabotage. Un 007 travaillant pour le compte de ma souffrance.

Lorsque pour la première fois, j’ai entendu qu’un être humain pouvait lui-même se saboter, un déclic s’est fait en moi e. J’ai commencé à orienter ma recherche vers la découverte de mes propres mécanismes de sabotage, surtout face à l’argent. Je me suis espionnée dans mes dires et mes silences. Je me suis armée de patience pour approcher l’ennemi qui contrôlait le flux d’énergie monétaire dans ma vie.

Je suis entrée dans mon champ de bataille, camouflée en observateur, pour découvrir la puissance de ma face cachée.

J’ai fait des liens entre diverses expériences passées. C’est comme ça que je me suis rendu compte que presque à chaque fois qu’un bonheur plus grand ou qu’une somme d’argent plus importante m’était offerte, quelques heures après je perdais. Parfois, il m’arrivait de perdre davantage que ce qui m’était donné.

Je cite un exemple : j’avais fait un salaire plus élevé suite à du travail supplémentaire ou je recevais mon chèque de vacances et bang ! Mon auto tombait en panne et la facture à acquitter grugeait mon revenu. Je vivais alors de la tristesse, de la frustration, de l’insécurité et toutes ces charges négatives allaient renforcer ma croyance, que l’argent entre par une porte et sort par l’autre, jusqu’au jour ou, écoeurée et consciente, je choisis de cesser de croire en celle-ci.

Elle était bien enracinée en moi. Cela m’a pris de la patience, de l’observation pour la voir agir, contribuant à mon sabotage.

J’ai ensuite travaillé consciemment en l’informant que je choisissais de ne plus croire en elle. Elle s’est choquée … et a voulu me prouver que j’avais raison de croire en elle. Pour cela, elle s’est associée à d’autres croyances présentes en moi, dont j’ignorais l’emprise ou en étais un peu soumise. Ce fut pour moi une période de crise ou j’ai rencontré des expériences multiples de perte de santé, d’argent, de temps.

Mais ceci me plaça devant ma réalité intérieure, passant par l’extérieur pour se projeter en ma conscience. C’était trop gros pour ne pas le voir et j’avais deux choix : y faire face ou fuir. Je choisis la première alternative.

J’ai commencé par mettre ensemble certains souvenirs de situations semblables dans lesquelles j’avais reçu pour perdre ensuite. J’ai identifié mes jeux de rôles, mes émotions, mes façons alors de penser. J’ai découvert que la peur de perdre occupait une grande place.

J’ai refait, dans ma tête les scénarios, pour me demander comment je ne serais sentie, comment j’aurais agi si j’avais accueilli et accepté l’abondance d’argent ?

Table des matières

Chapitre premier
S’éveiller à sa capacité de créer
● Que signifie pour moi :abondance
● Reprendre contact avec mon pouvoir personnel….
Guérir du passé………………………
….La blessure d’abandon
….Mais comment guérir, comment se libérer ?
Libérer les charges pour se reconnaître
….Croyances limitatives et peurs

….Dissoudre les patterns
● Actualiser
● Le sabotage
● La redevance
● L’éveil à ma capacité de créer

Chapitre deuxième
Mon chemin vers la manifestation
● Que signifie pour moi, la manifestation….
Mon Notre Père
● Les Terres mayas
….Ainsi va la vie
● L’Inde et ses leçons
● L’Egypte, terre de guérison et de manifestation
….L’Egypte et les retrouvailles
….Les terres pharaoniques et mon second voyage
….Se reconnaître pour vivre mieux
….L’Egypte, prise 3

Chapitre troisième
Les leçons et les fruits
● Les leçons de vie
….Les faillites et les pertes
….La peur du manque
….Ne pas se sentir à la hauteur
….La dépendance affective
● Les voies de l’abondance d’argent
● Mon carnet d’abondance
● La nuit du 20 juin 2003
● L’argent un maître d’enseignement
● L’argent au service de la conscience
●.Les Principes de l’Abondance

Pour conclure
● Témoignages
● La Légende de la Rose de Cristal

 

Passeport pour l’équilibre
L’apprentissage de l’amour inconditionnel

À NOTER: première édition par Les éditions du Rayon d’Or en 2000.
Dernière réédition QUEBECOR: 2009

Dans ce chapitre, je me propose de vous parler de certains exercices, disciplines, manifestations énergétiques qui sont pour moi tous des outils favorisant la connaissance de soi et le mieux-être. Il en existe plusieurs et j’en ai aussi expérimenté bien d’autres. J’ai choisi ceux qui vous seront présentés au cours des pages suivantes car ils sont plus près de mon cœur de par ce que leur présence en ma vie est significative.

Je n’ai pas l’intention de consacrer non plus maintes minutes à vous en faire la description. Il y a sur le marché littéraire une masse importante de connaissances relatives à ceux-ci. Je tenterai de vous partager ce qui vient de mon cœur, ce que j’ai retenu pour chacun d’eux. Je ne désire pas vous vendre quoi que ce soit mais vous en parler pour les bienfaits que j’en ai reçus.

Ce qui est bon pour l’un n’est pas nécessairement l’outil approprié pour l’autre. Il est primordial d’écouter sa voix intérieure, son discernement afin de choisir adéquatement intervenants et interventions en médecine de l’âme.

De la même façon, en faire un usage modéré, avec équilibre, est important. Au nom de vouloir « passer à autre chose » plus vite dans votre vie, vous pouvez risquer de vous bousculer et provoquer des séquelles qui troubleront votre cheminement personnel. Tout est affaire de bon sens, particulièrement en croissance.

Sortir d’une dépendance pour entrer dans une autre est peu profitable et guère aidant. Il est évidemment plus ardu de trouver l’origine de la souffrance associée à la dépendance. Ce faisant, vous serez gagnant. Il n’y aura pas d’illusion de guérison mais vous rencontrerez uniquement votre réalité à transformer. Cela demande de choisir de vous libérer, la volonté et l’effort « sain » à y consacrer; d’aller chercher de l’aide auprès de personnes ou d’outils de ressourcement, puis de lâcher prise à l’atteinte d’objectifs dans un échéancier étroit.

Quelquefois, vous pouvez faire un bout par vous-même, en assistant à des conférences, par des lectures, des échanges… Toutefois, il s’avère souvent bénéfique de recevoir l’aide d’une personne ressource, porteuse d’une essence qui vous amènera à vous ouvrir et à vous épanouir loin de toutes formes de « contrôle » ou de manifestations de « pouvoir ».

« Lorsque l’élève est prêt, le Maître apparaît » et le Maître peut prendre diverses formes. Il sera d’abord un guide et ne tentera point de diriger. Il sera rempli de compassion et utilisera ses connaissances intégrées, pour éveiller et élargir votre vision consciente, uniquement. Il sera détaché de vous et de vos résultats, ce qui ne signifie pas « je m’en contrefous », mais fait plutôt appel à sa maîtrise personnelle pour induire la vôtre. Il ne portera pas de jugement ni n’essaiera de s’avantager à vos yeux. En sa présence ou à son contact, vous sentirez, en votre cœur, la justesse de sa vibration et de ses mots. Il sera sur votre route pour vous aider à traverser un passage, à franchir une porte nouvelle et non à vous servir de bouée, ni d’ancrage, car vous avez à apprendre à naviguer seul, pour devenir capitaine et maître de votre voilier.

Il sera la lumière du fanal qui éclaire votre chenal et lorsqu’il aura terminé son travail d’assistance auprès de vous, c’est heureux qu’il verra son élève le dépasser et voguer seul en recherche d’équilibre.

Selon les étapes et les circonstances rencontrées, différents Maîtres seront sur votre route pour ces passages. Ne vous attachez pas. Vivez l’instant présent. Vous profiterez ainsi abondamment des enseignements reçus sans peur de perdre.

Certaines personnes rencontrent plusieurs Maîtres dans leur vie, tous dans un but unique d’évolution. Il existe des Maîtres pour répondre aux différents besoins d’apprentissage des élèves, des disciples en cours de vie. Un disciple ou élève n’est pas soumis au Maître. Il bénéficie uniquement de la clarté de ses enseignements, qu’il utilisera pour sa croissance personnelle et en intégrera la fluidité. En Étant et par son expérience, à son tour, il transmettra dans le détachement les fruits de ses apprentissages. Qu’il soit homme ou femme, l’essentiel est que vous reconnaissiez que ce Maître enseigne à partir de son cœur et non de sa tête…

Le Maître d’État est celui qui a intégré et transmet parfois sans mot dire. Il « Est » simplement l’essence de la vérité qu’il soutient et ne s’en enorgueillit point. Vous pouvez rencontrer des Maîtres à travers vos instructeurs, votre psychologue, votre thérapeute certes mais même si certains possèdent un diplôme reconnu socialement de maîtrise, cela ne fait pas nécessairement d’eux un Maître.

Un forgeron, une coiffeuse, tous deux sans diplôme universitaire, peuvent Être ce Maître qui guidera vos pas. Leur enseignement sera basé sur l’amour et est inscrit au plus profond d’eux.

Il existe aussi de Grands Maîtres en notre temps, tels le Dalaï-Lama, le pape, qui peuvent porter en leur manteau vibratoire un large rayonnement de lumière, soutenant leur mission de paix universelle sur terre.

Certes, nous pouvons parfois bénéficier de leurs enseignements par l’écriture ou les rencontres, mais ces Maîtres demeurent, même dans la distance physique, capables de nous transmettre une parcelle de leur bagage de connaissances et de Lumière, dans la mesure où nos cœurs y soient réceptifs.

Toutefois, dans l’action de tous les jours, c’est souvent vers une ressource plus accessible, près de nous, que nous irons. Écoutez votre voix interne, je ne le dirai jamais assez. Prenez le temps pour effectuer votre discernement. Il existe des listes impressionnantes de personnes qui, prétendant aider, usurpent la liberté des individus de maintes formes. Soyez vigilants, certes, mais ne demeurez pas, sous prétexte de peur du changement ou de l’inconnu, dans l’ignorance qu’existent aussi des personnes respectueuses, en lesquelles le maître vit et qui sont des ressources merveilleuses de découverte pour vous-même.

Sur votre voie d’apprentissage, certains outils, dont vous aurez besoin en votre coffre, peuvent prendre la forme de cours, d’ateliers, d’exercices, de formations diverses en autant que le but visé demeure l’ouverture du cœur, l’avancement et non uniquement une nourriture pour l’ego, le mental ou l’hémisphère gauche du cerveau. N’en faites pas non plus une indigestion. Prenez le temps d’intégrer entre chaque étape. Développez l’écoute de votre rythme personnel et ajustez vos choix à vos besoins, petits pas… petits pas.

Lorsque je parle « d’outils énergétiques” dans le cadre de ce livre, je fais référence à une thérapeutique pour l’âme. Comme infirmière, j’ai soigné pendant plus d’un quart de siècle les corps et soulagé l’aspect psychologique. Plus j’avançais dans mon expérience et plus je sentais une lacune face à l’aide à apporter à autrui. J’ai un grand respect pour la médecine traditionnelle, pratiquée avec professionnalisme, humanisme et équilibre mais j’avais l’impression de passer à côté de quelque chose d’important qui aurait pu améliorer le processus de guérison ou aider à l’acceptation de la maladie, voire de la mort…

C’est ce senti profond en moi qui m’amena graduellement à une recherche personnelle et à explorer une médecine plus subtile : celle de l’âme. J’ai développé une grande confiance en celle-ci comme facteur potentialisant la capacité de guérison qui, naturellement, habite en chacun de nous. Pratiquée avec respect, foi, amour et équilibre, la médecine de l’âme permet d’apaiser et d’éclairer l’esprit, de laisser tomber des barrières qui, élevées en nous, bloquent la circulation énergétique. Ceci améliore alors les chances de réussite des soins dispensés par la médecine moderne.

L’approche énergétique favorise aussi la compréhension face à la maladie, à la mort. Elle aide au détachement, elle guide dans le lâcher prise les pas, de façon plus éclairée, à travers les passages de la vie… ces expériences douloureuses devant lesquelles nous nous sentons si démunis croyant que seul « l’extérieur » a le pouvoir de nous aider.

Il est facile de remettre notre pouvoir aux thérapeutes, aux médecins… Bravo si les résultats améliorent la qualité de vie mais tôt ou tard, par un chemin autre, des expériences de vie vous amèneront à vous questionner sur votre identité profonde, le sens que vous donnez à votre vie, votre capacité d’améliorer votre mieux-être global, votre rôle réel ici-bas et auprès de votre entourage, etc. Les événements du quotidien n’arrivent pas inutilement et apprendre à en décoder le sens profond enrichit.

J’ai eu la chance de travailler avec des centaines de personnes qui ont vu leur vie se transformer positivement alors qu’elles croyaient avoir tout perdu ou désiraient mourir.

Vous savez, la mort ne signifie point uniquement quitter le corps physique. Parfois des personnes souffrent et ignorent qu’il existe des ressources de diverses formes.

Elles choisissent inconsciemment de « quitter la terre » en se retirant dans la maladie mentale, les désordres affectifs majeurs, les déséquilibres de maintes formes, la maladie chronique ou passagère. Ce sont souvent des façons de se suicider « socialement tolérées ». Ces suicides déguisés cachent une grande souffrance que même des pilules n’arrivent plus à masquer. L’une des solutions est d’aider ces gens à s’éveiller et à prendre conscience, avant qu’il ne soit trop tard, de qui ils sont, de les aider à identifier les origines profondes des maux qui les envahissent et de leur redonner espoir en la vie, doucement et avec amour.

Mais voilà, peu d’intervenants connaissent la médecine de l’âme et ceux qui la pratiquent sont qualifiés fréquemment d’illuminés, de farfelus. Cela demande un grand courage de choisir de travailler dans des espaces méconnus et méprisés par les groupes « reconnus » et possédant le « pouvoir ». Mais cette contrainte renforce la foi en soi et en notre capacité d’apporter, dans le détachement des résultats, un peu d’aide à nos semblables. Cela exige aussi de demeurer vigilant et en équilibre.

Il est facile de dire que les « guérisseurs de l’âme » sont des charlatans, des voleurs d’argent déguisés, etc. Je vous dirais que cela existe dans toutes les couches sociales et dans toutes les professions…

Combien de femmes, jugées de sorcières, dans les temps passés, ont été condamnées, brûlées, pendues, torturées… parce qu’elles soignaient avec des plantes, des prières, des rituels. Elles ne se conformaient pas aux normes de la médecine d’antan. Je ne dis pas que tous les agissements venaient du cœur, mais l’histoire est gorgée de guérisseuses rejetées et tuées. Le pouvoir de soigner était plus facilement reconnu aux hommes. Pourtant, la mère, naturellement, allaitait et d’instinct soignait ses enfants, sa famille. Ce « pouvoir » a fait peur et la société patriarcale a vite voulu s’en emparer. Ceci a peu changé. Regardez autour de vous dans nos systèmes sociaux. Pour être reconnue, une femme qui exerce la profession de médecin doit surpasser ses collègues masculins pour se faire une place et à quel prix parfois. Les femmes dans le réseau de la santé sont reconnues comme de bonnes dispensatrices de soins. Malheureusement leur expertise est souvent mise en doute et leur crédibilité en tant que décideuses et gestionnaires demeure encore associée à leur performance.

Les infirmières, en l’an 2000, se battent encore pour leur reconnaissance en tant que professionnelles et de plus en plus se dirigent vers la pratique privée. Un infirmier accède plus rapidement à des postes cadres que son homologue féminin pour une formation et une expérience similaires, et j’en passe…

Les temps changent. Il est nécessaire d’ouvrir des portes nouvelles afin d’aider nos semblables. Rappelez-vous il y a de cela une vingtaine d’années, les personnes qui avaient des problèmes de déséquilibres évitaient de consulter les médecins et encore moins les psychologues de peur d’être jugées, mises à l’écart, étiquetées par l’entourage familial et social.

Table des matières

Chapitre 1
Visitez le continent inconnu de votre nature énergétique
? L’énergie universelle et vous………………………….
? Structure énergétique et concept d’équilibre:…………….
Les chakras………………………………………..
Les corps subtils……………………………………

Chapitre 2
Exploration diagnostique. Descendez au cœur de vos déséquilibres.
? Terre de guérison……………………………………
? La souffrance qui déséquilibre………………………..
? Choisir de s’en sortir………………………………..
? Alerte: états de déséquilibre identifiés. MAYDAY !……
1) Quelques aspects à considérer……………………..
2) Révisez votre “Je suis” dans chaque chakra…………
3) Langage du corps: reflet des déséquilibres et de la relation avec soi………………………………………..

Chapitre 3
Rétablir le contact avec …La Source d’Amour……..?
Les neufs stades vers l’équilibre?
Les principes du lâcher prise…………………………

Chapitre 4
Croisière vers le bonheur
Outils, provisions et destination “Soleil au cœur”……….
La prière………………………………………….
Le son et les mantras………………………………..
La méditation………………………………………
La visualisation…………………………………….
Le Reiki…………………………………………..
Le channeling………………………………………
La régression………………………………………
L’équilibre énergétique………………………………
Les exercices énergétiques……………………………
Le rêve……………………………………………

Pour conclure……………………………………..
Témoignage………………………………………
Lexique……………………………………………
Bibliographie………………………………………

A propos de l'auteur

Gaspésienne originaire de Cap-Chat au Québec, Canada, Dolores Lamarre est auteure, thérapeute et conférencière internationale. Sa simplicité laisse une note ensoleillée dans le cœur de ceux ...

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