Qui cherche, trouve…
Je me rappelle parfaitement du jour où Anne Givaudan est entrée dans mon univers. Du jour où, pour la première fois, je posai mes pas sur le chemin me conduisant à la rencontre d’une enseignante et, certainement, d’une âme-amie. Je me souviens qu’à la suite de la lecture de l’un de ses livres tombé entre mes mains par hasard, j’étais demeurée sur mon appétit et désirais ardemment en savoir plus. Et, me faisant la promesse de suivre dans un délai de cinq années ou moins les cours annoncés à la fin de l’un de ses ouvrages (donnés en France alors), j’eus le bonheur de concrétiser ce « rêve » ici au Québec, et ce, à peine quelques semaines plus tard. Tout s’est fait, sans effort.
Sachez-le, de prime abord, je suis de nature solitaire et recherche donc la solitude. Pas les foules. Je ne provoque pas les rencontres. Je fuis les gourous et suis de plus allergique aux regroupements et aux organisations de toutes sortes. Je ne recherche à faire partie d’aucun. Je peine à adhérer à toute forme de pratique, qu’elle soit ou non spirituelle. À une personne me partageant son désir d’un guide, je ne peux que conseiller d’être vigilante. D’écouter à son tour et de choisir pour et par elle-même et non pas de suivre l’élu du moment.
Enfin, faisant fi de l’ermite en moi, j’ai tout de même suivi ateliers et formations en compagnie de plusieurs autres, avec Anne Givaudan et son conjoint Antoine Ashram à la barre.
Aujourd’hui, la raison pour laquelle je suis toujours fidèle à certains des « enseignants » rencontrés en cours de vie, dont Anne en l’occurrence, est sans nul doute l’absence d’obligation à suivre la route qu’ils m’ont proposée. C’est plutôt avec une générosité infinie, qu’ils ont simplement partagé et partagent encore aujourd’hui une connaissance, en la rendant disponible à l’âme en quête d’une vérité parlante à son histoire de vie. Ils la déposent tel un bien précieux au creux de votre être, afin qu’elle puisse y prendre racine, pour bientôt fleurir et porter fruit.
De ma formation avec Anne, je me rappelle les paroles qui toujours se frayaient un passage au cœur, et ce, avec une simplicité déconcertante. De même en est-il de celles lues et relues dans ses multiples ouvrages. Paroles nourricières, mots bâtisseurs de Soi. Mots guérisseurs avant tout. Mots d’Amour toujours. Et je me rappelle aussi, l’apaisement.
Avais-je cherché cette rencontre, cette ouverture, ce cadeau à moi-même? Sans doute. Mon âme avait depuis longtemps prévu le coup…
Quoi qu’il en soit, heureuse de l’expérience, je ne puis aujourd’hui que conseiller aux chercheurs et aux voyageurs de faire un détour sur cette route que je connais bien. À l’explorateur de lui-même, le paysage se dévoilera peu à peu. Et, si par moment, vos pas foulent quelques sentiers abrupts et rocailleux dont vous redoutiez le parcours, soyez assurés que ces derniers vous conduiront toujours aux plus beaux jardins depuis trop longtemps hélas gardés sous clé par le maître des lieux.
Heureusement, se tenant au portillon, Anne Givaudan vous enjoindra de fouiller vos poches à la recherche de cette clé que toujours vous avez possédée et que vous croyiez perdue. Elle vous dira que malgré le temps passé, le jardin toujours demeure et qu’il n’attend que, vous en franchissiez le pas pour le retrouver, lui, votre unique et seul héritage.
Par Viviane Turgeon
Anne accompagnera ceux qui le souhaitent lors des ateliers ci-après qui auront lieu en Estrie prochainement (Centre Tara) :
Formes-pensées : du 27 au 29 avril 2013
Voyage à la rencontre de soi : du 12 au 16 septembre 2013
Pour plus de détails ou pour prendre connaissance des informations utiles concernant ces événements, n’hésitez pas à consulter la fiche de ces ateliers d’Anne Givaudan sur Alchymed en cliquant ici