L’art de donner

En posant un regard nouveau sur la vie, les personnes et les événements qui nous entourent, nous pouvons influencer ce que nous vivons. La réflexion qui suit sur l’art de donner est un exemple de ce regard nouveau qui peut nous amener à prendre conscience de nos réactions …

… et à faire des choix qui correspondent davantage à ce que nous voulons vivre. Cette réflexion est inspirée du livre : « Spiritualité et logique ».

Donner! Quel geste grandiose! Il fait partie des actions que les humains posent régulièrement et pourtant je doute que nous soyons conscients de ses implications.

Un jour, quelqu’un me demanda : « Quels bénéfices reçois-tu lorsque tu donnes ? » Cette question me parut très étrange. Je pensais que donner voulait dire se départir de quelque chose dans un mouvement unidirectionnel. La question m’a tout de même amené à réfléchir. Se pourrait-il qu’il y ait un motif ultérieur pour celui qui donne ? Voici quelques réflexions sur ce geste.

Une raison assez claire pour donner m’a été révélée lorsque j’ai entendu ce commentaire : « Après tout ce que je lui ai donné, il agit de cette façon envers moi. » Le cadeau, dans ce cas, aurait plutôt dû être appelé un troc ou un échange de service. Que le retour attendu soit un sourire, un remerciement, un comportement, un service, une dette ; il s’agit d’un échange, non pas d’un cadeau. Dans ce contexte, beaucoup d’inconvénients ou de blessures seraient évités si la vraie nature de la transaction était exposée au receveur. Toutefois, tant que le donneur ne se pose pas la question : « est-ce que je recherche quelque chose en retour de ce cadeau que je fais », il n’est peut-être pas conscient qu’une attente existe chez lui.

Parfois le cadeau est, en réalité, une offrande de paix. Il est utilisé comme demande de pardon pour une indélicatesse commise ou pour atténuer un sentiment de culpabilité. Nous pouvons penser au bouquet de fleurs ou à la boîte de chocolats offert à notre partenaire de vie comme un exemple possible de cette raison de donner. Dans cette catégorie, nous pouvons aussi retrouver les cadeaux ou sacrifices offerts aux dieux au travers des âges pour apaiser leur colère et attirer leurs bonnes faveurs.

Le cadeau peut aussi faire partie d’un système efficace de stimulation et pourrait ainsi être appelé un outil de manipulation. Plusieurs enfants ont entendu de mots tels que « si tu es gentil, tu pourras aller jouer avec ton ami » ou « si tes résultats scolaires s’améliorent, je t’achèterai un nouveau jeu vidéo ». Cet aspect du don est aussi exploité dans notre société, à l’école et au travail pour promouvoir la vente d’objets ou de services, pour encourager les performances ou récompenser certains comportements.

Ces genres de dons ont un caractère commun. Ce sont tous des actions préméditées et calculées qui ont un motif ultérieur. Elles peuvent être aussi dangereuses qu’un couteau à deux tranchants. Elles peuvent créer des sentiments de méfiance, de rejet, de dépendance, de frustration, de colère… chez celui qui donne autant que chez celui qui reçoit. Ils pourraient être perçus comme des cadeaux empoisonnés.

Parfois le cadeau n’est qu’un geste que nous faisons pour être socialement correct. Il ne contient pas de motif ultérieur sauf celui de ne pas déroger aux normes véhiculées par la société. Nous ne voulons simplement pas causer de vagues. Vous présenteriez-vous les mains vides à un party de fête ou participeriez-vous à une réunion de Noël sans apporter un cadeau quelconque ? La futilité de certains gestes accompagnant ces « journées reconnues » de célébration me fut exposée par mon fils lorsque je passai la remarque que deux de ses amis avaient été les premiers à me souhaiter une bonne fête des mères. Sa réponse remit les choses dans la vraie perspective. Il me dit : « Je te dis que je t’aime plusieurs fois durant l’année, quand je ressens le goût de le dire. Je ne vois pas pourquoi je devrais le faire parce que c’est la fête des mères. »

Une autre forme de récompense, plus subtile, est reliée à notre ressenti face à notre action de donner. Sans aucune attente extérieure, il est quand même possible d’avoir une raison qui nous pousse à donner. Alors, nous pouvons penser : « Je suis un bon parent ou une bonne amie ou un citoyen généreux. » Le geste nous apporte une certaine chaleur interne. Même si la raison du don risque de causer moins de remous que les premiers exemples cités, il indique que nous avons besoin de recevoir de l’amour ou une reconnaissance à partir d’une source extérieure. Il sert à remplir un besoin, un vide qui existe en nous.

Vous pourriez sûrement ajouter d’autres exemples sur ce thème. L’invitation lancée ici, est simplement d’examiner ce qui se passe dans votre esprit, dans votre cœur lorsque vous donnez.

Alors, quelle est la nature du « vrai don » ? C’est un cœur si rempli d’amour et de joie qu’il ne peut plus se contenir. Il explose dans toutes les directions. Rien ne peut l’en empêcher. Toutes les actions sont spontanées et elles ne peuvent rien prendre en retour. Le cœur déborde et ne peut se déverser que vers l’extérieur. Ce cœur ne peut se soumettre à aucun temps prédéterminé ou une occasion précise, il est totalement dans le moment présent. Il est totalement dans l’esprit du « présent ».

Tout ceci dit, le cœur qui donne vraiment ne peut s’empêcher de recevoir car c’est une loi cosmique. L’univers remet au centuple de la façon la plus merveilleuse, la plus inattendue et toujours au moment le plus approprié.

Il existe en chacun de nous un cœur désireux de donner sans retenue. Il attend avec joie d’être libéré. Il attend avec amour de rayonner sa pleine splendeur. Il n’attend que notre permission pour exprimer sa perfection.

Comment libérer notre cœur des contraintes que le mental lui impose et lui permettre de rayonner sa nature innée. Les livres Telos, d’Aurelia Louise Jones, regorgent d’explications qui nous font comprendre la relation entre notre cœur et notre ego-mental. Voici un extrait du volume 3, « les Protocoles de la 5e dimension » :

« Sur la Terre, beaucoup d’importance est donnée au mental et ses qualités. La pure énergie du cœur a été oubliée et remplacée par une débordante utilisation de l’intellect en toutes choses. Le mental est devenue une force active dans votre évolution plutôt que la structure passive et l’outil qu’il était supposé être. L’intention originale était que le mental soit un assistant au service du cœur, non pas le contraire.

Dans votre évolution, la plupart d’entre vous avez ignoré les élans de votre cœur et vous avez perdu votre habileté initiale à reconnaître que le cœur est la grande intelligence de votre âme. Le cœur sait tout. Il vous guidera toujours vers ce qu’il y a de meilleur et votre plus grand bien. Depuis longtemps, vous avez laissé votre mental être au service de votre ego plutôt que de votre cœur. L’esprit humain, sous l’emprise de l’ego, s’est bourré de peurs, de jugements et de concepts erronés, et ensemble, ils gouvernent votre programmation interne. C’est pourquoi vous avez créé, vie après vie, des expériences de souffrances, pauvreté et misère. L’esprit humain n’a pas la sagesse du cœur. »

À travers ces livres, les maîtres ascensionnés de Telos nous décrivent comment ils ont réussi à établir et comment ils maintiennent cet état où le cœur est le seul guide. La compassion, le pardon, la confiance et la gratitude sont des outils privilégiés pour arriver à cet amour inconditionnel qu’ils réussissent à vivre au quotidien. Voici un autre extrait du volume 3 :

« À Telos, nous ne ”savons” pas tout à partir de notre mental, nous nous permettons de ”ressentir” chaque expérience à partir de notre cœur sans jugement, sans attente. (…) Si nous réalisons que nous exprimons, par nos pensées ou nos actions, une attitude ou une croyance plutôt que la vraie connaissance reçue de notre cœur, nous explorons immédiatement le contraire de cette pensée ou action. »

« Nous avons appris, par une pratique soutenue, à tout regarder avec les yeux de la compassion et de la confiance car ce sont les vraies énergies qui nous redonnent notre pouvoir. Nous avons appris, en appliquant le non-jugement, à accueillir toutes les énergies qui circulent en nous. Nous avons appris à aimer et rester conscients de la peur et du doute lorsqu’ils émergent. Nous avons appris que l’honnêteté est synonyme de non-jugement et que cette honnêteté doit commencer envers soi-même ; que la plus grande source de sagesse est notre cœur. »

Ces maîtres nous livrent beaucoup d’outils à travers ces écrits pour nous aider à vivre cet amour et installer cette vibration du cœur dans notre dimension. Ils nous assurent qu’ils sont continuellement à notre disposition et qu’il suffit de leur demander leur assistance.  À nous d’agir !

Activités prochaines de la Fondation Telos Mondiale :

20 et 21 avril 2013: Venez nous rencontrer parmi de nombreux exposants au Salon de la santé et de la spiritualité à Drummondville. Nous serons présents au kiosque numéro 72.

Du 21 au 26 avril 2013: Voyage initiatique en France organisé par l’Antenne Telos France à Lyon en collaboration avec la Fondation Telos Mondiale.

Le 11 mai 2013: Canalisation par Denise Laberge suivie d’informations sur le voyage initiatique au Mont Shasta. Nous serons à Charlesbourg dans la région de Québec de 13h30 à 17h.

Du 29 juin au 1er juillet 2013: Une première au Québec! une fin de semaine Telosienne, à Charlesbourg dans la région de Québec.

Du 18 au 25 août 2013: Voyage initiatique au Mont Shasta, dans le nord de la Californie.

Les 6, 7 et 8 septembre 2013: Venez nous rencontrer au Salon International du Mieux-Être à Lévis. Nous serons présents au kiosque numéro 11. Une conférence sera présentée par Janine Leclerc samedi le 7 septembre à 10h25.

Pour d’autres informations concernant ces activités:
Nous vous invitons à visiter notre site web: www.telosinfo.org 
À nous écrire [email protected] 
À nous laisser un message sur notre boîte vocale: 514-940-7746