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Réaliser nos rêves : un art qui s’apprend

Avez-vous des rêves ? Beaucoup de rêves ? Je l’espère ! Car se sont nos rêves qui nous rendent pleinement vivants et réaliser nos rêves est un art qui s’apprend

caroline.lavoiegauthier120_90Avez-vous des rêves ? Beaucoup de rêves ? Je l’espère ! Car se sont nos rêves qui nous rendent pleinement vivants et réaliser nos rêves est un art qui s’apprend.

Mais tous vos rêves n’ont pas la même importance. Je peux rêver de m’offrir un beau vêtement ou une belle voiture. Je peux aussi rêver de me réaliser et de vivre une vie pleinement épanouie. Il y a un grand écart dans le niveau d’importance entre ces différents rêves.

La plupart d’entre-nous n’avons pas trop de difficulté à nous offrir ces jolis objets qui nous font envie, des billets pour ce spectacle que nous voulions voir depuis si longtemps, ou même des choses plus coûteuses, comme une chaîne stéréo haut de gamme ou une voiture de l’année.

Mais qu’en est-il de nos grands rêves ? Ces rêves de grands accomplissements, de projets grandioses, de réalisations merveilleuses ? Qu’en est-il des vôtres ? Les réalisez-vous ? Ou avez-vous tendance à donner la priorité à vos petits rêves anodins et à reléguer aux oubliettes ceux qui pourraient transformer votre vie et celle des autres? Pourquoi faisons-nous ce genre de choix qui semble irrationnel ? De quoi avons-nous si peur ?

Beaucoup ont peur de l’échec. Certains ont encore plus peur de la réussite. Car réussir, cela peut vouloir dire attirer la méchanceté des envieux. Cela peut aussi vouloir dire ne plus être à plaindre et donc ne plus recevoir autant d’attention.

Quelles que soient les raisons pour lesquelles les gens choisissent de ne pas réaliser leurs grands rêves, c’est vraiment dommage. Un des plus grands regrets des gens à la fin de leur vie est d’avoir fait ce qu’on attendait d’eux au lieu de réaliser leurs propres rêves. Sans compter que c’est aussi une grande perte pour le monde. Car la plupart des grands rêves sont un enrichissement pour l’humanité. C’est parce que j’ai compris cela que la réalisation de mes rêves est devenue ma plus grande priorité.

Il est vrai que j’ai été privilégiée dès le départ. Je suis née dans une famille où on m’a inculqué dès mon plus jeune âge que l’essentiel dans la vie est de faire ce que l’on aime, peu importe ce que les autres en pensent. On m’a aussi appris que si on le veut vraiment, on peut tout faire. Il suffit d’y croire. J’ai eu plusieurs exemples devant les yeux. Mon grand-père, avec à peine une quatrième année de primaire, est devenu un des plus importants constructeurs de scieries au Québec. Ma mère a obtenu un poste dans une banque alors qu’elle n’avait pas l’âge légal. Une de mes tantes est devenue la première femme gérante de banque au Québec. Une autre de mes tantes disait toujours « il vaut mieux le regretter que de toujours en avoir envie ». Mon père s’est guérit d’une maladie neurologique incurable le condamnant au fauteuil roulant et a ensuite fait le tour de l’Amérique du Nord… à pied !

Oui c’est vrai, d’un certain côté, je suis partie avec une longueur d’avance par rapport à bien des gens. J’ai eu des modèles forts et inspirants de gens qui ont osé accomplir des choses réputées difficiles ou impossibles. Mais ces notions-là ne m’étaient pas innées. Je les ai apprises. Ce qui signifie que tout le monde peut les apprendre aussi. Oui, c’est vrai, les personnes qui apprennent très jeune ont un avantage. Mais on peut quand même apprendre à tout âge. Il existe de nombreux exemples de cela. Vincent Van Gogh n’a appris à dessiner qu’à l’âge de 27 ans.

Et puis je n’ai pas eu que des avantages. J’ai aussi vécu des difficultés qui m’ont fait voir la vie en noir pendant de nombreuses années. Entre autres, de l’âge de 8 ans jusqu’à 15 ans, j’ai subit de l’intimidation systématique à l’école. Tout les enfants de ma classe me harcelaient et ce tous les jours. J’ai ensuite fait des dépressions à répétition pendant une grande partie de mon adolescence. Ces expériences me donnaient une vision très négative de la vie et un fort sentiment d’impuissance. J’étais triste, morose et suicidaire.

Cela a commencé à changer le jour où je suis entrée pour la première fois en contact avec la notion que nous sommes créateurs de nos vies et donc que  nous avons du pouvoir sur celle-ci. Cette découverte a été une révélation et une libération pour moi. Je comprenais tout à coup que je n’étais pas obligée de demeurer une victime des événements, que j’avais du pouvoir sur ma vie.

Encore faut-il savoir comment faire. Au début, quand j’ai découvert cette nouvelle manière de concevoir la vie, j’étais emballée. Une des choses qui m’avaient le plus fait souffrir par le passé était justement le sentiment d’impuissance. Tout à coup je découvrais que j’avais du pouvoir. Au début j’avais naïvement imaginé que ça y’était, ma vie allait être radicalement transformée par un coup de baguette magique. Ce n’est pas tout à fait comme ça que ça s’est passé…

Ma vie a effectivement été transformée mais pas aussi de manière aussi miraculeuse que je l’aurais souhaité. Je savais désormais être la force créatrice de ma vie, j’en avais des démonstrations fréquentes dans bien des domaines, l’étude de la physique quantique m’en apportait des preuves scientifiques, mais bien d’autres aspects de ma vie continuaient à m’échapper et à aller de travers. Cette constatation m’a amenée à une recherche intensive pour trouver des réponses aux deux questions suivantes : Qu’est-ce qui fait que parfois ça marche et d’autres fois non ? Et comment faire pour que ça marche tout le temps ?

Réaliser nos rêves, comment faire ?
Oui, comment faire pour acquérir cette maîtrise qui m’échappait encore ? Mes recherches sont passées par des montagnes de livres, une multitude d’ateliers et de formations, des tas de films. Petit à petit, ma compréhension du processus créateur s’est précisée et ma maîtrise s’est affinée.

Toutes ces découvertes m’ont peu à peu menée à la conclusion qu’il existe quatre grandes clés pour réussir à réaliser ce dont nous rêvons. Les trois premières de ces clés, sont ce que j’appelle « les 3 ‘F’ » : la foi, la force et le focus.

La foi :
Quand je parle de foi, il ne s’agit pas de foi au sens religieux du terme. Il s’agit de la foi au sens large et qui inclus plusieurs aspects : la confiance en soi et en sa capacité d’y arriver, la croyance que c’est possible, la certitude que, si nous lui donnons ce dont elle a besoin, la Vie nous soutient et « conspire » pour notre réussite.

La force :
Le genre de force auquel je fais référence n’est pas la force mentale (la volonté) ni la force physique. Je parle ici de force morale, c’est-à-dire la capacité d’aller de l’avant quoi qu’il arrive, même si nous avons peur, même si nous expérimentons des épreuves et des obstacles. Il ne s’agit pas, encore une fois, de forcer les choses en les contraignant par la volonté sans tenir compte des messages que les obstacles essaient de nous communiquer. Ces messages peuvent être en train de nous dire que le moment n’est pas tout à fait juste, ou encore que l’action n’est pas tout à fait bien ciblée et a besoin d’être modifiée. La vraie force sait être à l’écoute de ces signes intuitifs et s’ajuster. La vraie force est une question de persévérance intelligente, non d’obstination inflexible.

Le focus :
Le focus est un élément qui participe à notre persévérance. La meilleure métaphore que je connaisse pour expliquer le focus est celle utilisée par Pierre Morency dans son livre « Demandez et vous recevrez » (Éditions Transcontinental). Il y compare le focus à un rayon laser et le manque de focus à une ampoule conventionnelle. Pour comprendre, imaginez-vous les deux types d’éclairage et posez-vous la question : entre une ampoule et un rayon laser, lequel des deux a suffisamment de puissance pour allumer un feu ou couper du métal ? Plus votre focus sur ce que vous désirez sera grand plus vous aurez la puissance du laser. Si votre focus reste flou, si vous ne savez pas trop ce que vous voulez ou changez fréquemment d’idée, vous n’aurez que la puissance d’une ampoule.

Afin de réaliser nos rêves, la quatrième et dernière clé pour maîtriser la création de nos vies à l’image de nos rêves est le lâcher-prise.

Le lâcher-prise :
Qu’est-ce qu’au  juste le lâcher-prise ? C’est remettre les rênes du pouvoir. À qui ? À notre subconscient. Car ce n’est pas notre conscience qui possède le pouvoir créatif mais notre subconscient. Notre conscience ne constitue que 1% de notre esprit (certaines recherches disent même 1/10 de 1%). Les 99% restants sont formés de notre subconscient. Et c’est lui qui a la capacité de trouver des solutions innovatrices et parfaitement adaptées à nos questionnements et à nos problèmes. Mais pour que notre subconscient puisse faire son œuvre, il faut lui donner les pleins pouvoirs. Ne pas le faire c’est comme être un entrepreneur qui embaucherait un spécialiste dans un domaine auquel il ne connaît rien et qui ensuite ne laisserait aucun pouvoir au spécialiste mais voudrait faire le travail lui-même. Personne dans l’entourage de cet entrepreneur ne serait surpris que cela donne des résultats médiocres n’est-ce pas ? Quand nous ne lâchons pas prise et ne donnons pas les pleins pouvoirs à notre subconscient, c’est exactement ce que nous faisons. Ensuite nous nous étonnons d’obtenir des résultats décevants. Mais le lâcher-prise n’est pas une philosophie. C’est une expérience. C’est pourquoi il ne s’apprend pas en lisant des livres ou en écoutant quelqu’un en parler. Il doit s’expérimenter. Tout comme on n’apprend pas à rouler à bicyclette avec des explications mais en roulant en bicyclette, quitte à tomber plusieurs fois avant d’y arriver.

Lorsque vous maîtrisez ces quatre clés, vous avez en mains tout ce qu’il vous faut pour réaliser tous vos rêves mêmes les plus fous. Pour arriver à cette maîtrise, il existe une multitude d’outils. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les types de personnalités. Certains outils sont efficaces pour la maîtrise d’une clé, parfois de 2 ou 3 clés. Mais je n’en connais aucune qui soit absolument complète. D’où l’importance de varier vos démarches. Mais surtout, n’en restez pas à la théorie. Les lectures et les enseignements philosophiques sont utiles mais ne sont pas suffisants. Ils nous maintiennent au niveau intellectuel et la maîtrise doit passer par l’intégration dans tout notre être, incluant le corps, les émotions et le subconscient.

Variez vos outils et surtout demeurez conscients que réaliser nos rêves est un art qui, comme toutes les autres formes d’art, s’acquiert avec du temps et surtout avec de la pratique.

Atelier de lâcher-prise :

Le lâcher-prise est une des clés avec laquelle beaucoup de gens ont de la difficulté. Cela tient, entre autres choses, au fait que notre culture valorise l’intellect au détriment de nos autres aptitudes, dont la capacité de lâcher le contrôle et de laisser notre subconscient faire son œuvre.

En juin prochain, j’animerai pour la première fois au Québec un atelier de lâcher-prise qui comporte 10% d’explications et 90% d’expérimentation.

J’ai conçu cet atelier lorsque je vivais en Europe. C’est la première fois qu’il aura lieu au Québec. En l’honneur de ce lancement, j’offre un rabais de 50% aux personnes qui s’inscriront à cette première édition québécoise.

Dates : 30 juin et 1er juillet
Horaires : Samedi de 9h30 à 21h et Dimanche de 9h30 à 18h
Coût : $250 (prix régulier $500), dépôt de $50 requis pour réserver
Informations et inscriptions : [email protected] ou 450-834-6846
Site Internet : www.instituthippocampe.com  

A propos de l'auteur

Artiste, écrivaine, historienne… je me passionne depuis toujours pour l’humain et son potentiel créatif. Au cours des 30 dernières années, j’ai suivi, organisé, conçu et animé plusieurs ...

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