Sommes-nous nos formes-pensées?
Tout cela n’est-il pas un masque de plus derrière lequel nous évitons d’être nous-mêmes? Sommes-nous ces pensées qui nous font être et agir d’une manière ou d’une autre?
Il est évident que nous ne sommes pas tout cela et que même, si nous sommes les créateurs de notre vie telle qu’elle est et des pensées qui nous entourent, nous ne pouvons nous identifier à elles… Pas plus que de parents ne peuvent s’identifier à leurs enfants!
Lorsque nous nous sentons « agressé » par l’attitude ou l’avis d’une autre personne, nous avons là l’exemple type d’une FP qui cherche une identification avec nous-même. Nous commençons par avoir peur et cette peur de perdre notre identité, en ne nous affirmant pas face à cet autre qui nous dérange et nous déstabilise, équivaut à la peur de mourir.
Personne pourtant ne risque de mourir à cet instant précis, excepté notre ego et les FP qui y sont attachées. Une FP qui perd de sa force d’attraction, se dévitalise peu à peu. Et s’en désidentifier la conduit tôt ou tard à s’éteindre. Ainsi, nous déclarons souvent la guerre, pour protéger une identité qui a peur de la mort, mais qui n’est pas nous.
Cela n’est qu’un exemple parmi tant d’autres réactions qui, si nous y sommes attentifs, nous permettrons de prendre le recul nécessaire à toute identification.
Si nous nous contentons alors de garder le rôle du témoin plutôt que de l’acteur, très rapidement, les FP non-nourries, cesseront de nous garder dans une illusion qui nous fait perdre notre vitalité. Très vite, nous retrouverons notre énergie ainsi que notre sérénité, sans éprouver le besoin de nous battre pour exister.
Lorsque nous serons capables d’identifier les FP que nous alimentons, nous commencerons alors le premier pas vers la déprogrammation qui mène à la libération.
Affirmer ces connaissances de manière intellectuelle ne sert à rien et ce n’est pas ici mon but. Une compréhension intellectuelle activera une fois de plus notre mental inférieur et plus un mental est actif, moins il est facile d’atteindre notre Essence. Ce mental inférieur agit comme un voile qui masque la Vie et nous offre un regard duel sur les événements qu’elle nous propose. Avec lui, nous avançons comme si nous étions revêtus d’une lourde armure qui nous a peut-être protégés un jour, mais qui aujourd’hui nous encombre jusqu’à nous empêcher de marcher plus avant.
Ce mental inférieur est le créateur de nos « oui, mais… » de nos « peut-être… » et de nos peurs, conditionnantes à l’extrême.
L’heure n’est plus au cumul d’un savoir ou de connaissances que nous avons à disposition et dans une quantité de plus en plus impressionnante. Nous sommes maintenant au point de non-retour où il nous est demandé de retrouver notre indépendance, de nous déshabiller de nos habitudes et de nous dépouiller de ce qui n’est pas nous.
Tous les événements et les rencontres de notre vie présente sont concernés par ce processus… Même si cela date d’il y a « bien longtemps », n’oublions pas que tout est là, aujourd’hui, dans notre Présent et que lui seul nous permet la « Transmutation ».
Lorsque la Vie nous offre de réveiller une FP d’un temps passé, qui dormait en nous, pesante et tranquille, c’est que le moment est venu pour nous de résoudre le nœud qui y est accroché. C’est un réel cadeau qui nous est fait « ici et maintenant » même si parfois, nous trouvons qu’il prend des allures de tragédie.
La vie qui est nôtre aujourd’hui paraît à nombre d’entre nous très dure et souvent remplie d’événements qui se cumulent et qui nous font soupirer de lassitude. À peine un « problème » est-il réglé qu’un autre se présente. Sous les coups répétés de ce que nous croyons être le Destin, nous avons plus d’une fois envie d’abandonner et pourtant….
Cette Vie qui est nôtre, beaucoup d’entités des plans subtils aimeraient la vivre car elle est considérée comme une chance d’avancement considérable.
Cela signifie que tout ce que nous avons vécu comme des « problèmes » ou des « nœuds » jusqu’à aujourd’hui revient pour être désactivé. Nous finissons ce que nous n’avions pas achevé, nous retrouvons les êtres avec lesquels une blessure est restée sans guérison, que l’on soit victime ou bourreau, et nous revivons des situations pour lesquelles nous étions restés sans solution.
À nous de résoudre enfin ce qui ne l’a pas été en sachant que pour cela, nous ne pouvons nous fier à nos pulsions, à nos réflexes qui ne sont pas notre vraie nature, ni même à notre intellect. À nous donc de prendre l’altitude nécessaire afin de nous désidentifier des réactions qui sont nôtres pour enfin pouvoir agir et Être en dehors de nos créations que sont nos FP.
Le Temps s’accélère sur la planète Terre, que ce soit sur un plan physique ou vibratoire et subtil. Il arrive donc, que nous connaissions ce que certains nomment « un retour de karma immédiat ».
Comme à moi, il a dû vous arriver d’agir d’une manière qui, peu après, vous a paru inadéquate. Un énervement, une colère ou une décision prise avec impulsivité… Vous regrettez vos mots ou votre acte et pensez ne rien pouvoir y faire. Cela aurait été vrai, il y a plus de dix ans, mais actuellement ça ne l’est plus. Lorsque vous êtes conscient d’agir de façon qui ne correspond pas à ce que vous êtes vraiment, la conscience qui se met alors en route va, par l’intermédiaire des FP, attirer à vous ce qui va vous permettre de régler rapidement ce contentieux qui déjà commençait à former des couleurs et des formes autour de vous. Ainsi, cette prise de conscience et d’altitude nos offre aujourd’hui de régler aussitôt ce que nous générons, plutôt que de le garder avec nous comme un poids supplémentaire.
Plus nous serons conscients de ce qui nous arrive et des FP qui agissent à travers nous et plus nous aurons l’occasion de transmuter cela sans en souffrir plus longtemps, ni en faire souffrir d’autres. Être informé nous enlève le rôle de victime, qui nous empêche de comprendre le message que nous envoie cet autre nous-même, qui n’a cure de nos états d’âme passagers, mus par notre ego.
Notre rôle est de jouer au mieux le personnage et la pièce que nous que nous avons créés, tout en ne perdant pas de vue que nous ne sommes pas ce personnage et cette pièce. Souvent, nous oublions que nous sommes venus jouer un rôle et notre pièce prend alors des allures de mélodrame auquel nous nous identifions. C’est ainsi que nous prenons les plus grands risques de nous perdre.
Je me souviens d’un film de Zeffirelli appelé « Jésus de Nazareth ». Lors de sa sortie, il y eut foule. L’acteur qui jouait le rôle de Jésus, bien qu’ayant peu à voir physiquement avec le personnage réel, avait une présence qui remplissait l’écran et les cœurs des spectateurs.
L’acteur n’avait pas encore trente-trois ans, âge fatidique dans l’histoire de Jésus, mais il en était proche. Quelle ne fut pas ma stupéfaction, quelques temps après, d’apprendre que cet homme ne s’était jamais remis de son rôle et s’était suicidé à l’âge précis de ses trente-trois ans.
Ne sommes-nous pas bien souvent, comme cet acteur, des comédiens parfois tragiques, nous identifiant au rôle que nous avons accepté de jouer dans « nos vies » et nous perdant dans une histoire sans fin?
Extrait du livre :
Formes-pensées – Découvrir et comprendre leurs influences sur notre santé et sur notre vie
p. 91 à 95 – Éditons S.O.I.S.
Vous pouvez vous procurer ce volume ainsi que tous les écrits d’Anne Givaudan à cette adresse :
http://www.soins-solaire.com/prestashop/index.php
Surveillez les activités d’Anne Givaudan qui se déplace régulièrement au Québec afin de guider ceux qui le désirent lors d’ateliers et de formations dont celui sur les formes-pensées visant à les comprendre et les transformer.