La communication non violente :

Découvrez l’art de vivre avec soi- même et avec les autres grâce aux vertus de la Communication Non violente. Vous êtes cordialement invité à assister au lancement du site web du Réseau Girafes Québec qui regroupe la plupart des intervenants québécois en Communication Nonviolente. Ce lancement aura lieu le samedi 7 mai 2005 de 13h à 16h30 au centre Écosanté, 5805 Christophe-Colomb (coin Rosemont) à Montréal.

A l’ère des communications à toute vitesse – par satellite, fibre optique, télévision, radio, journal, téléphone, courriel-, nous communiquons de plus en plus vite, mais de plus en plus mal.  Retrancher derrière nos écrans, nos claviers d’ordinateur et nos téléphones, nous nous isolons davantage.

Conséquences : incompréhension, solitude, dépression, mal de vivre.  En 2003, uniquement au Québec, nous avons eu droit à 5 millions d’ordonnances d’anti-dépresseurs.  Il y a de quoi se poser des questions.

Vous est-il difficile d’entretenir des relations authentiques, enrichissantes et respectueuses?  Êtes-vous fatigué de vivre des conflits, de vous protéger et de préférer maintenant rester seul?  Dans l’affirmative, il y a urgence d’agir en commençant par remettre de l’ordre dans vos façons d’être en relation.

Historique au Québec

Conférencier invité par Guy Corneau  en 1997, Thomas D’Ansembourg, auteur du livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! », vient nous parler pour la première fois au Québec de la Communication Nonviolente.  Viendra ensuite le fondateur de la méthode lui-même, le psychologue Marshall B. Rosenberg.

Motivé par la recherche de moyens rapides et sûrs pour favoriser la paix, Marshall  Rosenberg a développé une méthode de communication qui permet de résoudre les conflits tant sur le plan personnel que sur les plans professionnel et politique. Un processus en quatre points aux principes très simples et d’une étonnante efficacité. Actuellement enseignée dans plus de quarante pays à travers le monde, cette méthode gagne maintenant de plus en plus en popularité au Québec et au Canada.

La majorité d’entre nous ne sommes pas conscients de notre violence puisqu’on associe, la plupart du temps, ce mot à ce que nous voyons dans les journaux et à la télévision. Bien sûr, ce sont là des manifestations spectaculaires et particulièrement choquantes.  Mais il existe beaucoup d’autres formes de violence dont on parle peu. Par exemple, nos colères contre nous-mêmes ou contre les autres. À chaque fois que  nous n’osons pas nous exprimer par peur de déranger, et que nous choisissons de nous taire, l’accumulation de ces petites frustrations nous font violence et finissent un jour où l’autre par émerger sous forme d’explosion de colère, de dépression, de burn-out ou de maladies de toutes sortes.     

Appliquer un contrepoison à tout ça, en commencent d’abord par :

1. Prendre conscience des mécanismes que nous avons appris et qui nous nuisent dans nos relations.

Par exemple : rendre les autres responsables de nos sentiments, juger, critiquer, punir. Utiliser la culpabilité, la honte, le blâme contre soi-même ou les autres.

2. Communiquer en utilisant ces quatre points simples, mais essentiels à suivre, que Marshall Rosenberg nous donne ici en exemple :

D’abord, j’observe ce qui se passe réellement dans une situation donnée : dans les paroles ou les actes de mon interlocuteur, qu’est−ce qui contribue à mon bien (mal)−être ?

Ensuite, j’exprime ce que je ressens en présence de ces faits : suis−je triste, joyeux, inquiet, ou fâché ?

Puis je précise les besoins à l’origine de ces sentiments.

Par exemple :
Ainsi, la mère d’un adolescent peut exprimer ces trois points en disant à son fils : "Lorsque tu laisses tes vêtements dans le salon  [observation], je suis de mauvaise humeur [sentiment] car j’ai besoin de plus d’ordre dans les pièces que nous partageons [besoin précisé]."

Dernière composante : une demande précise et concrète. "Pourrais−tu, s’il te plaît, prendre tes affaires et les ranger dans ta chambre ?"

Simple, n’est-ce pas?  En utilisant ces quatre points et en aidant l’autre à faire de même, nous établissons un courant de communication qui débouche naturellement sur la compréhension harmonieuse des besoins de chacun.

Bien sûr, ce n’est pas du jour au lendemain qu’on arrive à changer des comportements bien ancrés depuis des années. Néanmoins, cela vaut vraiment la peine d’être essayé. Aujourd’hui, des milliers de personnes sur la planète peuvent témoigner de l’efficacité de cette méthode.

Références : livres et ateliers

Tous les enseignements permettant d’appliquer cette méthode se trouvent dans des livres dont : Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall Rosenberg ou Cessez d’être gentil, soyez vrai! de Thomas D’Ansembourg, ce dernier livre étant un véritable best-seller en Europe.

Dans ces livres, vous  trouverez tout le savoir qu’il vous faut. Toutefois, comme le savoir à lui seul ne suffit pas, il est avantageux de se mettre en situation de pratique pour bien intégrer tout le processus. Les ateliers supervisés constituent un endroit idéal pour expérimenter la méthode en toute confiance. 

Joignez-vous à nous le 7 mai prochain!

Venez passer un après-midi de rencontre, de découverte, de partage et de fête. À cette occasion, vous rencontrerez les personnes qui enseignent cette méthode au Québec. Elles se feront un plaisir de répondre à toutes vos questions. 

Cet événement vise à :
o expliquer la méthode à ceux qui ne la connaissent pas,
o faire découvrir le site web,
o rencontrer les membres du comité de direction et les formateurs,
o créer un espace de créativité pour de nouveaux projets,
o faciliter l’inscription des formateurs québécois au réseau,
o soutenir une levée de fonds pour d’éventuels projets.

L`invitation s`adresse à tous donc :
Invitez vos amis, vos parents, vos députés, le maire, les conseillers et conseillères de votre ville, les professeurs, les responsables des secteurs de la santé, de l’éducation…, enfin bref tout le monde qui a à cœur d`améliorer ses relations.

En terminant pourquoi Girafes?

Peut-être que cela peut vous sembler bizarre comme nom : le Réseau Girafes?
Venez découvrir pourquoi en assistant au lancement du 7 mai prochain.

Coûts :

Une contribution de 15 $ est demandée pour défrayer les coûts du lancement. Nous vous demandons également de confirmer votre présence avant le 5 mai en laissant vos noms, coordonnées et en précisant le nombre de personnes au (514) 878-0990 ou au (418) 698-0969.  De plus, à votre discrétion, la journée du lancement servira d’occasion aux personnes voulant soutenir financièrement le développement du réseau. 

Rendez-vous à Montréal :

Quand : le samedi 7 mai 2005 de 13h à 16h30
Où : au centre Écosanté, situé au 5805 Christophe Colomb (coin Rosemont).

Au plaisir de vous y rencontrer!

Daniel Pépin